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Publié le 13/01/2023 à 7:40
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Le texte d’orientation du Premier secrétaire sortant du PS Olivier Faure est arrivé en tête jeudi soir du vote des militants socialistes, devant celui de Nicolas Mayer-Rossignol, ce qui place les deux hommes dans un duel pour briguer la tête du parti dans une semaine, avant un congrès fin janvier à Marseille. L’incertitude demeurait dans la nuit de jeudi à vendredi pour confirmer si Olivier Faure avait passé la barre des 50 %, ce qu’affirmaient ses proches, ce qui lui assurerait la majorité dans les instances du Parti socialiste, et validerait sa stratégie d’alliance de la gauche au sein de la Nupes.
Selon une source officielle du parti, Olivier Faure avait au moins 50,5 % des voix à 23 heures 30, sur 14 000 votants (environ deux tiers des votants potentiels), mais son rival affirmait de son côté que selon ses estimations, Olivier Faure n’obtient qu’autour de 48 %. Dans un tweet, Olivier Faure a remercié ceux qui l’ont placé « très largement en tête », estimant que « les militants ont clairement choisi l’union de la gauche et des écologistes ». Nicolas Mayer-Rossignol arrive en deuxième position avec 31,5 % selon lui (30,5 % selon son rival).
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La troisième candidate, Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, serait entre 19 % et 21 % selon les sources. Les résultats définitifs devraient être connus vendredi. Lors d’un point presse, Nicolas Mayer-Rossignol a affirmé que la dynamique était en sa faveur et « l’espoir possible », car il n’y avait « pas eu de plébiscite pour Olivier Faure ». Nicolas Mayer-Rossignol a répété qu’il était le seul qui pouvait rassembler l’ensemble des socialistes, dont la moitié n’a, selon lui, pas voté au premier tour. Il espère notamment récupérer les voix des électeurs d’Hélène Geoffroy, très hostile à Olivier Faure.
Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, a eu raison de revenir à l’Assemblée nationale, a estimé jeudi Jean-Luc Mélenchon, soulignant que le député LFI, « un ami très cher », allait toutefois devoir « regagner ses galons ». L’élu du Nord, qui était absent du Palais Bourbon depuis septembre, a-t-il bien fait de revenir mercredi à l’Assemblée ? « À mon avis oui », a répondu Jean-Luc Mélenchon sur France 2.
Adrien Quatennens, condamné en décembre à quatre mois de prison avec sursis pour des « violences » sur son épouse, et suspendu par son groupe jusqu’en avril, « a été longuement puni », a fait valoir le chef de file des Insoumis. « Et pas que lui. Nous. Parce que nous, depuis cinq mois on ne peut pas faire une interview, pas faire une rencontre, sans être obligé de parler de ce sujet », a-t-il encore déploré, pointant des divergences d’appréciation sur le cas Quatennens au sein même de LFI.
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« Il a été puni, nous avons été punis, alors même que nous avions pris les décisions. Maintenant on applique les décisions et c’est bien, et ça suffit », a estimé Jean-Luc Mélenchon, qui s’exprimait depuis la Guyane où il effectue une semaine de déplacements. Le retour d’Adrien Quatennens au Palais Bourbon mercredi a suscité la controverse, jusque dans les rangs des Insoumis où des militants appellent à aller au-delà d’une exclusion temporaire. Le député Alexis Corbière a évoqué jeudi une « clause de revoyure » pour que le groupe puisse décider en avril s’il veut augmenter la sanction.
Quatorze soldats maliens ont été tués et onze blessés mardi lors d’affrontements avec les djihadistes dans le centre du pays, selon un nouveau bilan de l’armée jeudi, une attaque revendiquée par Al-Qaïda avec des chiffres différents. Le précédent bilan communiqué par des officiers de l’armée et de la gendarmerie sous couvert de l’anonymat faisait état la veille d’au moins 12 soldats maliens tués lors de ces combats qui ont eu lieu entre Mopti et Ségou après plusieurs attaques menées contre l’armée avec des bombes artisanales. « Côté ennemi », l’armée malienne affirme avoir neutralisé « 31 terroristes », selon un communiqué.
Les djihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM, JNIM en arabe), affiliés à Al-Qaïda, ont de leur côté revendiqué une « double embuscade ayant visé des soldats maliens et des mercenaires du groupe Wagner dans la région de Mopti », dans un communiqué authentifié par l’ONG américaine SITE, spécialisée dans le suivi des groupes radicaux, consulté jeudi par l’AFP. La première attaque a été menée « avec une mine » sur la route entre Tenenkou et Macina lors de laquelle « un nombre indéterminé de soldats maliens et de mercenaires de Wagner ont été tués et blessés ».
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Elle a été suivie d’un deuxième assaut « avec trois engins explosifs » entre Koumara et Macina dans lequel « cinq mercenaires de Wagner et sept soldats maliens ont été tués et des dizaines d’autres blessés », selon l’organisation JNIM qui « reconnaît la mort de cinq martyrs ». Certains pays accusent la junte au pouvoir au Mali d’avoir recours à la société privée para-militaire Wagner, réputée proche du Kremlin, ce que Bamako dément. Le Mali subit depuis 2012 une propagation de la mouvance djihadiste et une profonde crise multidimensionnelle, politique, économique et humanitaire. Le centre du pays est l’un des foyers de la violence qui a gagné les pays voisins, Burkina Faso et Niger, et s’étend vers le sud.
Par Marianne
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