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Si le passage à la nouvelle année est souvent représenté comme un évènement festif et joyeux, il est déroutant pour certain.es, déprimant, solitaire et stressant pour d’autres.
En effet, réfléchir à tout ce que nous avons entrepris pendant l’année écoulée mais surtout se projeter en imaginant les mois à venir peut vite se révéler angoissant. Une anxiété qui nous empêche de profiter des derniers moments de l’année pour soigner notre psyché avant la rentrée et son rythme effréné.
Mais alors, comment se défaire de “l’anxiété du Nouvel An”, pour passer une fin d’année sereine et se lancer apaisé.e dans la nouvelle ?
Alors que la fin d’année est propice à un épuisement psychique et physique et aux remises en question existentielles, notre santé mentale est encore un peu plus fragilisée par les récentes retrouvailles familiales et les disputes qui vont souvent avec.
Ainsi, l’anxiété du Nouvel An peut être déclenchée par une multitude de facteurs allant du pratique comme “les horaires surchargés, le temps prolongé passé avec la famille, la pression sur les finances”, à l’existentiel et le fameux “qu’est-ce que je fais de ma vie ?”, illustre la psychologue Catherine Hallissey pour Stylist UK.
La pression sociale nous “obligeant” à faire mieux que l’année passée ou à organiser la meilleure soirée du Nouvel An, “peut entraîner une anxiété paralysante” chez certain.es, quand d’autres “peuvent se sentir déprimés, coincés dans la déception de ne pas avoir accompli tout ce qu’ils voulaient au cours de la dernière année”, précise l’experte.
Mais la saison des fêtes est également propice aux montagnes russes émotionnelles, ce qui contribue à fragiliser notre psyché : “à l’approche de Noël, nous sommes généralement assez occupés et concentrés sur ce que nous devons faire et quand le grand jour est terminé, nous nous retrouvons dans une accalmie jusqu’au réveillon du Nouvel An”, détaille Jacqueline Carson, psychothérapeute interrogée par le média britannique.
Une effervescence qui n’est plus et qui peut décupler le sentiment de solitude chez certain.es, une fois les repas de famille passés. “Physiquement et mentalement nous sommes déboussolés. Nous pouvons avoir du mal à nous adapter à la période de calme entre les deux, surtout lorsque nous anticipons une nouvelle accumulation”.
Le secret d’un esprit apaisé à l’approche de la nouvelle année est “d’ajouter une structure à vos journées”, préconise alors Jacqueline Carson.
Sans être trop rigide avec vous-même, organisez votre quotidien sur ces quelques jours “plats” pour rester concentré.e sur le présent. “Prenez du temps pour vous, mais utilisez-le pour faire quelque chose que vous aimez”, précise-t-elle.
Autre astuce : prenez soin de vous et pratiquez l’auto-compassion. Et relâchez la pression de la soirée – et des lendemains – du Nouvel An pour réinventez vos bonnes résolutions. Par exemple, “au lieu de cela, fixez-vous un objectif spécifique et réaliste pour l’année à venir et faites un plan spécifique et détaillé de la façon dont vous allez atteindre cet objectif”, propose Catherine Hallissey.
Pour finir, acceptez vos émotions et conscientisez le fait que vous n’êtes pas au meilleur de votre forme psychique en ce moment. “Même si vous avez l’impression d’être entouré de gens pleins de joie et d’optimisme, sachez que tout le monde ne ressent pas cela et que vous n’êtes pas seul”, rassure la psychothérapeute.
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