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Cinq conseils pour gérer les risques des PME et ETI – Les Échos

C’est fort d’un message simple – « La gestion de risques est aussi pour les PME et ETI ! » – que l’Amrae (Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise) a choisi de s’adresser  à ces entreprises trop « petites » pour pouvoir s’offrir un spécialiste de la gestion des risques . « La gestion des risques a longtemps été un sujet de grands groupes. Si les dirigeants de PME et ETI traitent quotidiennement de nombreux risques dans leur entreprise, ils n’ont souvent pas les moyens, la méthodologie et des collaborateurs dédiés pour construire une démarche structurée », assurent, dans un ouvrage publié mercredi 12 décembre, des experts qui souhaitent apporter « une méthode et un outil simple d’utilisation » pour progresser sur le sujet.
En complément, l’Amrae et le Medef Deux-Sèvres ont déployé une application, « Ma carto des risques », qui permet de réaliser un auto-diagnostic de ses risques. « En 54 questions, elle passe en revue sept familles de risques (stratégiques, financiers, opérationnels, sécurité/sûreté/cyber, gestion de crise, réglementation/conformité et risques RH) et permet au chef d’entreprise d’obtenir, en moins de trois heures, une cartographie synthétisant l’ensemble de ses risques majeurs et leur traitement », promeut l’Amrae. Cinq conseils à leur attention.
La gestion des risques peut apporter beaucoup. « Les retours d’expériences de dirigeants ayant investi dans la mise en place de dispositifs de gestion des risques démontrent les avantages réels obtenus, en termes de pilotage stratégique, d’anticipation, de meilleure allocation des ressources, d’un dialogue plus construit avec ses parties prenantes. La gestion des risques protège et renforce au final la valeur de l’entreprise et, corrélativement, celle du patrimoine personnel investi. Développer une stratégie de gestion des risques est un outil d’aide au pilotage et source de création de valeurs dans les PME-ETI », soulignent, dans la préface, Brigitte Bouquot, présidente de l’Amrae, et Paul-François Arrighi, président du Medef Deux-Sèvres
Il faut choisir le bon moment pour s’engager. La démarche de gestion des risques demande un réel investissement collectif. Il est donc important que chaque entreprise et, a fortiori, chaque PME, s’interroge quant à la meilleure période pour engager une telle démarche. En fonction de l’activité de l’entreprise, de sa saisonnalité et des projets déjà en cours, il pourra être parfois préférable de reporter sa réflexion. A l’inverse, certaines circonstances peuvent déclencher ou provoquer le processus, comme un changement d’organisation (fusion, acquisition, réorganisation…), une forte croissance (de chiffre d’affaires ou géographique…), ou une période de crise, des attentes réglementaires ou des accidents majeurs.
L’objectif n’est pas forcément de supprimer les risques. D’abord, parce que cela n’est pas toujours possible. Ensuite, quand la suppression des risques est envisageable, il faut en mesurer le « prix » financier et/ou organisationnel. Le choix pourra alors être de ne pas les supprimer. « Traiter un risque » revient finalement à choisir de supprimer la source du risque (cession d’une activité, fusion, changement d’outil informatique, suppression d’un produit…), réduire les causes et/ou les conséquences d’un risque (mise en place de plans de prévention, pour éviter la survenance ou de mesures de protection, pour réduire les effets), transférer le risque à un tiers, souvent par contrat, comme un prestataire, un fournisseur ou un assureur. Mais il est aussi possible d’accepter le risque en l’état, à la condition d’avoir jugé qu’il restait acceptable financièrement au regard de ses effets sur les résultats de l’entreprise.
La gestion des risques doit devenir un process de pilotage pérenne. Afin de maintenir une dynamique dans la démarche, il convient de faire régulièrement un point sur l’avancée des quatre ou cinq risques identifiés comme prioritaires – idéalement tous les trimestres et au minimum une fois par an. La régularité du suivi permettra également d’intégrer plus facilement de nouveaux collaborateurs, de les impliquer et de bénéficier de leur recul et de leurs apports. Etudier les tendances d’évolution des risques, chaque année, en équipe de direction, est aussi une nécessité : un risque identifié une année n’aura pas les mêmes impacts l’année suivante.
La démarche peut impliquer une remise en cause du dirigeant et des modèles passés. La gestion des risques est aussi une interrogation sur la position actuelle et les choix pris, une projection sur un avenir aux évolutions qui deviennent rapides et qui peuvent imposer des choix structurants. Il faudra donc que le chef d’entreprise ait aussi un recul suffisant pour accepter de partager une lecture pragmatique, parfois de remise en cause, avec une équipe de direction, qui n’aura ni porté les réflexions, ni tranché en faveur de décisions parfois difficiles, et n’assumera pas financièrement les choix pris.
 
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