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Saint-Étienne attire de plus en plus de voisins lyonnais (Crédits photo : Wikimedia Commons – PAULMAXWELL )
Saint-Étienne attire de plus en plus de voisins lyonnais (Crédits photo : Wikimedia Commons – PAULMAXWELL )
De 1500 à 3700 euros le m². A priori, ces prix paraissent abordables mais en réalité, ils ne le sont pas. Car c’est ce que coûte un logement au Mans, à Saint-Étienne, au Havre ou encore à Angers dont les habitants n’avaient pas l’habitude de débourser autant pour se loger. Pourquoi ces villes? Car ce sont celles où le pouvoir d’achat a le plus flanché depuis 2019. Jugez par vous-même: en 3 ans, le nombre de m² perdus, pour un emprunt de 194.000 euros sur 20 ans, dépasse les 40 m², notamment à Angers et au Mans, selon Meilleurtaux (voir le graphique ci-dessous). Soit l’équivalent d’un 2-pièces!
Deux explications à cet effondrement. La première: l’envolée des taux qui ont doublé en 3 ans (de 1,1% toutes durées confondues selon l’Observatoire Crédit Logement, à 2,2% aujourd’hui). La seconde: la flambée des prix dans ces villes moyennes , longtemps délaissées et désormais victimes de leur succès post-Covid. À Saint-Étienne et au Mans , les prix se sont envolés de 22% à 23% en seulement 2 ans, et de plus de 10% à Angers et au Havre , selon Meilleurs Agents. Ce sont autant de villes qui ont également profité des prix abordables de l’immobilier.
Reste à savoir si cette surchauffe se maintiendra dans le temps, pour ces 4 villes, ou si le soufflet retombera rapidement. Dans ce domaine, Angers a démontré, depuis plusieurs années, non seulement sa capacité à attirer de nouveaux habitants, notamment des Franciliens en mal d’espaces plus grands et de verdure, mais également à les retenir. « L’effet TGV joue à plein, grâce à la proximité avec Paris (1h40 pour Angers)», souligne Maël Bernier, de Meilleurtaux qui ajoute que « Le Mans, située à moins d’une heure de Paris en train, s’est totalement transformée ». Pour la première fois « depuis plus de 30 ans » selon son maire Stéphane Le Foll , la population sarthoise a augmenté en 2022 (+1280 habitants vs 2021), selon l’Insee.
L’envolée des prix, il y a ceux qui la connaissent et ceux qui la découvrent comme Saint-Étienne et Le Havre. Ces deux villes, qui ont longtemps pâti d’une image sombre, séduisent à nouveau mais devront le confirmer dans la durée. « Au Havre , le prix de la pierre a bien sûr augmenté mais c’est surtout l’augmentation des taux qui contribue massivement à la baisse du pouvoir d’achat immobilier », décrypte Maël Bernier qui souligne toutefois que la cité normande s’est modernisée. Quant à Saint-Étienne, la ville attire de plus en plus de voisins lyonnais, désireux d’acheter des logements plus grands – pour y vivre ou à louer -, mais inabordables dans la capitale des Gaules, tout en continuant de travailler à Lyon, distante d’environ 50 kilomètres en train de la cité stéphanoise.
Quid des grandes métropoles? Elles font également grise mine mais de manière moins prononcée. À l’exception de Paris, Lyon et Bordeaux, les habitants y ont perdu seulement l’équivalent d’une grande chambre en l’espace de 3 ans. Mais la surface finançable reste 2 à 3 fois plus petite que celle des villes moyennes, du fait que les prix immobiliers y sont 2 à 3 fois plus chers, exception faite de Paris. « La remontée des taux provoque un vrai changement de matrice et les conséquences n’épargnent aucune ville , analyse Maël Bernier. Même à Paris, Lyon et Bordeaux, les acheteurs doivent absorber la hausse des taux ».
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http://fragua.org/comment-acheter-ou-vendre-une-piece-de-2-euros