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Tout savoir sur les métiers du marketing et de la tech : rôle, objectif, missions et salaires.
Les métiers du digital vous intéressent, mais vous souhaitez en apprendre davantage sur les contours de chaque profession, les spécificités des différentes disciplines et connaître les salaires proposés sur le marché en 2023 ? Découvrez notre cartographie de cet écosystème riche et passionnant, que nous avons conçu en 2 parties : les professions du marketing (community management, SEO et SEA, gestion de projet, graphisme, e-commerce…) et de la tech (développement web, systèmes et réseaux, data, cybersécurité…).
Nous vous proposons de découvrir notre panorama des métiers phares dans le domaine du marketing.
Le responsable marketing digital conçoit la stratégie de son entreprise ou de ses clients et la met en place sur les différents canaux. Son objectif : améliorer la visibilité de la marque auprès de sa cible et générer davantage d’interactions avec les consommateurs. Pour cela, il crée de nouveaux produits et services digitaux et en coordonne le développement. Ses autres missions : analyser le ROI des opérations et actions marketing déployées, manager ses équipes (internes, externes), et réaliser une veille sectorielle, stratégique et concurrentielle.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à plus de 60 000 € pour un profil senior.
Le responsable communication définit et dirige la stratégie de communication interne et/ou externe de son entreprise. Son objectif : valoriser et promouvoir l’identité et les valeurs de la société à travers la mise en place d’actions et la gestion d’outils de communication qu’il coordonne, tout en gérant les relations et partenariats extérieurs. Son rôle est central et stratégique car il représente l’intermédiaire principal avec les médias et les consommateurs. Il est en lien direct avec de nombreux métiers autour de la création visuelle et de contenu : rédacteur web, community manager, graphiste…
Son salaire : de 45 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.
Le chargé de communication digitale déploie la stratégie de son entreprise ou de son client sur le web et les réseaux sociaux. Son objectif : améliorer l’image de marque de son organisation face à la concurrence, garantir son e-réputation et son référencement sur les moteurs de recherche, en mettant en œuvre les actions de communication digitale pour répondre aux objectifs fixés. Parmi ses missions, on retrouve la production de contenus, la gestion du site web, la mesure des résultats, mais aussi, en fonction de son périmètre, la réalisation de campagnes publicitaires ou l’animation des communautés.
Son salaire : de 26 000 € pour un profil junior à 50 000 € pour un profil senior.
Le chief digital officer (CDO), qui peut aussi être désigné comme head of digital, directeur de la stratégie digitale ou du numérique, est le garant de la transformation digitale de son entreprise (TPE/PME, grand groupe) ou de ses clients. Son objectif : définir et piloter la stratégie digitale pour transformer les processus de son organisation et en optimiser les performances grâce aux nouvelles technologies. Il insuffle ainsi la culture du numérique dans tous les services de son entreprise.
Son salaire : de 60 000 € pour un profil junior à 150 000 € pour un profil senior.
Le chef de projet digital orchestre les différents projets web qui lui sont confiés. Son objectif : piloter et coordonner la réalisation de projets digitaux (création ou refonte de site web, vitrine ou e-commerce, applications mobiles, objets connectés…) pour développer la notoriété de sa marque ou de ses clients. Il identifie les besoins, définit le cahier des charges et organise les différentes étapes jusqu’à leur réalisation, en respectant le budget alloué et le temps imparti. Il est amené à travailler avec différents métiers, comme des développeurs, graphistes, rédacteurs ou référenceurs.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.
Le chargé de transformation digitale accompagne les entreprises dans la digitalisation de leurs processus. Son objectif : créer de la valeur, améliorer la relation ainsi que l’expérience client, mais aussi optimiser le travail des collaborateurs en interne. Il analyse l’organisation de son entreprise pour en dégager des solutions innovantes et efficaces, sur le plan technique et technologique, à adapter au sein de chaque département. Fonction transverse, sa parfaite connaissance de l’écosystème du digital lui permet d’identifier des leviers d’actions, et ses qualités managériales l’aident à fédérer des équipes sur la voie de la transformation digitale de l’entreprise.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 65 000 € pour un profil senior.
Le social media manager conçoit la stratégie d’une entreprise sur le web et les réseaux sociaux. Si son périmètre est globalement similaire à celui du community manager, son rôle est davantage stratégique grâce à sa connaissance pointue de son audience, du marché et de la concurrence. Son objectif : gérer et développer la visibilité d’une marque en ligne, veiller à son e-réputation, tout en répondant aux attentes de ses utilisateurs. Différents leviers d’actions sont à sa disposition : de la publication de contenus à l’optimisation du référencement, en passant par la fidélisation des clients ou la gestion des influenceurs.
Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.
Le community manager anime les communautés autour d’une marque. Son objectif : fédérer de nouveaux membres et fidéliser les abonnés en mettant en avant les valeurs, les produits ou services de son entreprise ou de ses clients, en fonction des objectifs fixés. Pour cela, il produit du contenu (textes, visuels, vidéos, audio), échange avec les utilisateurs sur les plateformes sociales (Instagram, TikTok, LinkedIn, Facebook…). Il exerce une veille permanente pour soigner l’e-réputation de son organisation et développer sa notoriété, tout en surveillant la concurrence et en modérant les propos négatifs pour éviter les situations de crise.
Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.
En savoir plus sur le métier de community manager
Le content manager est le garant des contenus numériques d’une marque, qu’il crée, organise, planifie et diffuse sur le web et les réseaux sociaux, en fonction de la stratégie éditoriale de son entreprise ou des besoins de ses clients. Son objectif : proposer des publications adaptées et efficaces, afin de toucher son public cible et transformer son audience en prospects ou clients. Il gère tout type de contenu : articles, emailings, newsletters, vidéos, infographies, visuels… Il peut évoluer en tant que brand content manager pour valoriser l’image de marque d’une entreprise et développer sa visibilité par le contenu.
Son salaire : de 32 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.
Le concepteur rédacteur conçoit les éléments textuels d’une campagne publicitaire pour tous les supports : presse, radio, télévision, web… Souvent associé au graphiste pour la partie visuelle et au chef de publicité, il imagine et retranscrit à travers des mots le brief ou le plan de communication de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : trouver le slogan ou la formule choc pour valoriser l’image de la marque et faire la promotion de ses produits et services auprès des consommateurs. Son travail de veille lui permet de rester à l’écoute des tendances et des évolutions de la société.
Son salaire : de 25 000 € pour un profil junior à 42 000 € pour un profil senior.
Le SEO, aussi appelé référenceur SEO, consultant ou chargé de SEO, définit et met en place la stratégie de référencement naturel (Search Engine Optimization) de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : développer et optimiser la visibilité d’un site ou d’une application pour améliorer son positionnement dans les moteurs de recherche, afin d’obtenir davantage de trafic et accroître la notoriété de la marque. Il réalise l’audit technique du site, applique des optimisations on et off-site, identifie et analyse les mots clés pour répondre aux requêtes des internautes. Il réalise une veille permanente sur l’évolution des algorithmes des moteurs.
Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.
Complémentaire du SEO, le SEA, aussi appelé consultant ou SEA manager, définit et déploie la stratégie de référencement payant (Search Engine Advertising) de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : améliorer la visibilité d’un site ou d’une application en vue de générer plus de trafic et obtenir un meilleur taux de conversion. Ses missions consistent en l’achat de mots clés, qu’il identifie en fonction de sa cible, ses objectifs et son budget, et la mise en place de campagnes publicitaires sur le web et les réseaux sociaux (social ads). Il mesure et analyse les performances pour optimiser ses actions.
Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.
Le traffic manager, aussi désigné comme chargé d’acquisition, est le responsable de la gestion du trafic d’un site ou d’une application via différents leviers webmarketing : SEO, SEA, social ads, affiliation, emailing… Son objectif : développer l’audience d’une marque, accroître sa base de clients et ainsi augmenter la croissance du chiffre d’affaires de son entreprise ou de ses clients. Grâce aux outils marketing, il tracke le comportement et les clics des internautes, mesure le ROI de ses actions et des campagnes mises en place pour optimiser leurs performances. Il effectue une veille concurrentielle pour rester à jour sur les tendances de son secteur.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 65 000 € pour un profil senior.
Le growth manager accompagne et guide la stratégie de son entreprise ou de son client pour développer son activité. Son objectif : générer davantage de croissance, augmenter ses ventes, acquérir plus de clients, les fidéliser et maximiser les performances. Son poste est à la croisée entre technique, marketing et R&D. Il suit et anticipe les tendances du marché pour garder une longueur d’avance et proposer des solutions innovantes en vue d’adapter les processus, les outils et les actions mises en place. Il analyse les résultats, trouve de nouveaux modèles et services digitaux à déployer.
Son salaire : de 42 000 € pour un profil junior à 73 500 € pour un profil senior.
Le sales manager, aussi désigné comme responsable commercial ou directeur des ventes, définit et déploie la stratégie commerciale de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : développer l’activité de son organisation et augmenter son chiffre d’affaires, pour une gamme de produits ou services, sur une zone géographique ou à destination d’une cible spécifique. Il supervise et veille sur les actions menées dans son périmètre par une équipe de commerciaux, qu’il peut accompagner sur le terrain, et dont il suit les performances en fonction des objectifs fixés. Ses missions peuvent aussi intégrer la formation de collaborateurs à la vente.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 90 000 € pour un profil senior, avec une part de variable de 10 % à 40 %.
Le customer success manager (CSM), aussi désigné comme responsable clientèle, est le garant des bonnes relations et de la satisfaction des clients d’une entreprise, en avant et surtout en après-vente. Son objectif : la fidélisation et le développement de son portefeuille client, grâce à son suivi et son rôle de conseiller dans la vente de produits et services. Il doit avoir une parfaite connaissance de ses interlocuteurs et de leurs besoins pour trouver des solutions adaptées, mais aussi pour être en mesure de transformer des prospects en clients. Il analyse les KPI des actions menées pour optimiser la relation client.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 80 000 € pour un profil senior, avec une part de variable pouvant aller jusqu’à 10 %.
Le graphiste conçoit et réalise des éléments de communication visuelle (image, logo, illustration, bannière, affiche, newsletter…) pour tout type de support, print comme numérique. Son objectif : transmettre un message fort dans le cadre d’une campagne, véhiculer les valeurs d’une marque, ou répondre aux besoins des clients d’une agence. Il maîtrise les logiciels de PAO, notamment ceux de la suite Adobe : Photoshop, InDesign, Illustrator… Il a une parfaite connaissance de l’univers de la marque dont il décline l’identité visuelle, et réalise une veille graphique et marketing pour se tenir informé des tendances de son secteur.
Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 45 000 € pour un profil senior.
Le motion designer est chargé de créer tout type d’éléments graphiques : animations 2D, 3D, effets spéciaux, typographies, son, vidéo… Son objectif : donner vie aux images et transmettre les messages souhaités par une marque en apportant du mouvement au graphisme. Son profil requiert des compétences techniques et créatives pour mettre au point les demandes de son entreprise ou de ses clients à partir d’un brief : vidéos promotionnelles, bannières publicitaires pour les réseaux sociaux, infographies animées… Ses projets peuvent s’inscrire dans le cadre du lancement d’un nouveau produit ou service, ou d’une campagne de communication.
Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 45 000 € pour un profil senior.
Le vidéaste est un professionnel du son et de l’image, qui est en charge de la production vidéo d’une marque. Son objectif : concevoir et réaliser des programmes vidéo à destination d’une audience B2B ou B2C. Il organise toute la chaîne de réalisation d’un projet audiovisuel, de sa création jusqu’à sa mise en ligne, en prenant en compte les contraintes matérielles et humaines et selon le budget alloué ainsi que le temps imparti. Polyvalent, il maîtrise l’ensemble des techniques et des outils de la prise d’image, de son et du montage vidéo.
Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 45 000 € pour un profil senior.
Retrouvez ci-dessous les principaux métiers techniques du numérique et les missions associées.
Le chief technical officer (CTO), aussi désigné comme directeur des nouvelles technologies, est le garant de l’innovation technique et technologique de son entreprise. Son objectif : définir la stratégie de développement des activités techniques de son organisation et superviser le déploiement des projets développés, en lien avec le directeur des systèmes d’information. Sa veille technologique lui permet de suivre et d’anticiper les tendances émergentes du marché. Il identifie des opportunités techniques, en mesure les risques, et il s’implique dans la R&D. S’il est présent au comité de direction de grands groupes, son rôle est plus opérationnel dans de plus petites structures.
Son salaire : de 70 000 € pour un profil junior à 120 000 € pour un profil senior.
Le directeur des systèmes d’information (DSI), aussi appelé responsable informatique, directeur IT ou chief information officer, est responsable de la politique informatique de son entreprise et de la gouvernance du système d’information (SI). Son objectif : définir et coordonner le déploiement du SI au regard de la stratégie générale de son organisation tout en respectant les normes de sécurité informatique. Il s’assure de la maintenance et du bon état des équipements utilisés par les collaborateurs. En plus de son rôle stratégique, il est impliqué dans le choix des technologies utilisées et anticipe l’évolution des changements technologiques pour améliorer les processus internes.
Son salaire : de 75 000 € pour un profil junior à plus de 90 000 € pour un profil senior.
L’administrateur systèmes et réseaux est en charge des infrastructures informatiques de son entreprise ou de ses clients, de l’installation au paramétrage en passant par la sécurisation. Son objectif : veiller au bon fonctionnement du matériel et au maintien du système et du réseau informatique de sa structure, tout en contribuant à les faire évoluer en proposant de nouvelles solutions. Il apporte un support technique en cas de dysfonctionnement ou de panne sur les équipements informatiques. Il maîtrise les systèmes d’exploitation, réseaux, stockage et la sécurité informatique. Pédagogue, il sensibilise les collaborateurs aux bonnes pratiques en la matière.
Son salaire : de 32 000 € pour un profil junior à 55 000 € pour un profil senior.
Il existe plusieurs spécialisations pour le métier de développeur web, avec un rôle et des missions différentes :
Développeur back-end
Le développeur back-end est en charge de la partie back-office, qui englobe tous les éléments techniques essentiels au bon fonctionnement d’un site ou d’une application, et développe de nouvelles fonctionnalités pour en améliorer son utilisation. Son objectif : configurer, mettre en place et maintenir le serveur et la base de données du site web ou d’une application mobile. Il analyse les besoins remontés en interne ou par ses clients, afin d’apporter des solutions techniques en fonction des ressources humaines, financières et matérielles dont il dispose. Ses missions peuvent varier en fonction de l’entreprise qui l’emploie ou s’il évolue en freelance. Il peut aussi être un expert dans un langage de programmation : JavaScript, Python, PHP, Ruby…
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.
Développeur front-end
Complémentaire du développeur back-end, le développeur front-end conçoit l’interface d’un site web ou d’une application mobile, qui correspond à la partie visible pour les utilisateurs, à partir des maquettes fournies par les designers. Son objectif : optimiser l’ergonomie, rendre la navigation la plus fluide et agréable possible, tout en respectant les normes et les standards du web en vigueur. Son périmètre peut aussi englober les missions liées à l’intégration web pour monter les pages d’un site (images, textes, liens…). Une veille technologique est indispensable pour rester à jour sur les évolutions techniques et les usages du web.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.
Développeur full stack
Le développeur full stack est un profil polyvalent, qui combine à la fois les besoins du développement back-end et front-end. Son objectif : concevoir ou mettre à jour des sites web et/ou des applications mobiles en développant l’ensemble des fonctionnalités techniques et l’interface utilisateur pour répondre aux besoins de son entreprise ou de ses clients. Il a un rôle d’expertise et de conseil pour choisir la technologie la mieux adaptée en fonction du projet web qui lui est soumis. Son rôle consiste également à corriger et maintenir un site ou une application qui rencontrerait des bugs techniques.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 80 000 € pour un profil senior.
Le poste de DevOps est directement associé à l’approche du même nom, qui combine la philosophie, les pratiques et les outils utilisés par les équipes de développement web et celles en charge des opérations. Son objectif : unifier, fluidifier et améliorer la vitesse de livraison des produits et services d’une entreprise pour gagner en productivité et en compétitivité auprès des clients. Il définit et met en œuvre l’ensemble des processus, technologies et des principes d’automatisation pour rendre les cycles de développement plus courts et efficaces grâce à une intégration en continu, tout en préservant la qualité et la stabilité des produits développés.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à plus de 65 000 € pour un profil senior.
L’architecte assure le support, le bon fonctionnement ainsi que la pérennité d’un projet web et/ou mobile. Son objectif : créer et accompagner l’évolution du schéma technique d’une application, d’un site ou d’un logiciel pour répondre aux besoins de son entreprise ou de ses clients, en appui des équipes de production, tout en ayant un rôle de conseiller technique. Son périmètre démarre en amont du projet, du choix des technologies utilisées jusqu’au déploiement de la solution, en passant par la réalisation d’un audit technique, la définition des outils, la configuration des bases de données, le développement des frameworks et la phase de tests. Il veille au respect de la stratégie établie par le DSI.
Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.
L’expert en sécurité digitale est responsable de la définition et de la sécurisation du système d’information de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : mettre en place un système pour gérer et veiller à la sécurité du SI selon les objectifs fixés par le DSI. Son rôle consiste à prendre des décisions stratégiques, mais aussi techniques pour concevoir, structurer et accompagner la mise en place de la politique de sécurité informatique. Il reste en veille technique et technologique permanente, sensibilise ses collaborateurs aux risques cyber et, plus globalement, est référent en matière de sécurité informatique au sein de son organisation.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 90 000 € pour un profil senior.
Le pentester, qui correspond à la contraction des termes anglais « penetration tester », est en charge de la sécurité informatique d’une entreprise. Son objectif : réaliser des tests d’intrusion pour contrôler les capacités de protection et de défense des SI et des réseaux, et d’en évaluer le niveau de sécurité. Pour cela, il utilise les mêmes méthodologies et outils que les hackers. Véritable pédagogue et bon communicant, il est en mesure d’expliquer les failles détectées lors de son évaluation et propose des solutions techniques, en vue d’améliorer ou de renforcer la cybersécurité de l’organisation ciblée, et ainsi réduire son niveau de vulnérabilité.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à plus de 70 000 € pour un profil senior.
Le responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) est le garant de la politique de sécurité du SI de son entreprise. Son objectif : définir la stratégie visant à sécuriser le système d’information, veiller à sa mise en place, son application au sein de la structure et à son évolution. Il identifie les risques informatiques encourus, sensibilise les collaborateurs et apporte des solutions adaptées. Il joue un rôle majeur en tant que conseiller et référent, tout en apportant assistance, formation et alerte en matière de cybersécurité, en lien avec le DSI. Il réalise une veille technologique, réglementaire et matérielle permanente pour améliorer les processus internes.
Son salaire : de 60 000 € pour un profil junior à plus de 100 000 € pour un profil senior.
Les métiers de la data englobent différentes disciplines avec, pour chacune, un rôle et des missions spécifiques :
Data analyst
Le data analyst, aussi appelé analyste de données ou data miner, récupère les données existantes de son entreprise ou de ses clients (relation clients, marketing, production…) à partir d’une source, qu’il explore et décrypte en vue d’obtenir des observations précises et utiles. Son objectif : orienter la prise de décisions stratégiques et business de sa structure pour créer davantage de valeur, l’aider à améliorer son fonctionnement et dégager des tendances d’achat ou de consommation. Il a une excellente connaissance de son entreprise, son environnement, son organisation, les outils qu’elle utilise, ainsi que ses concurrents, pour apporter des conseils éclairés par les données.
Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 80 000 € pour un profil senior.
Data scientist
Tout comme le data analyst, le data scientist extrait et interprète les données d’une entreprise ou de ses clients via différentes sources, avec une vision plus globale et une analyse statistique plus poussée. Son objectif : construire des modèles statistiques prédictifs à partir d’algorithmes de machine learning pour valoriser les données et en extraire des informations permettant d’améliorer les produits ou services d’une entreprise, ou pour l’aider à générer davantage de croissance. Il possède une excellente connaissance des enjeux de l’entreprise et de ses problématiques métiers, afin d’identifier les KPI les plus pertinents et en modéliser les résultats. Il réalise une veille sur les nouvelles technologies et les évolutions de la data science.
Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.
Data engineer
Le data engineer, désigné aussi comme ingénieur data, est en charge de l’infrastructure des données. Son intervention se situe en amont du processus : il prépare les données, de leur récupération à leur exploitation et stockage, et les met à la disposition du data scientist et du data analyst, qui les exploiteront en fonction de leurs besoins. Son objectif : automatiser l’acquisition et le traitement des données issues de plusieurs sources, les implémenter dans un data warehouse (entrepôt de données), les nettoyer, les structurer et gérer leur stockage. Il est également le garant de leur qualité et de la validation de la conformité.
Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.
Le product owner est un chef de projet spécialisé dans les méthodologies Agiles. Il est le garant de la conception d’un produit numérique (site, application, logiciel). Son objectif : coordonner les équipes techniques et design, superviser le développement itératif du produit jusqu’à sa livraison, en fonction du budget alloué et du temps imparti, pour répondre aux besoins exprimés par son entreprise ou ses clients. Il porte la vision du produit, définit ses fonctionnalités et priorise la liste des tâches (backlog) à réaliser, dans le cadre de sprints techniques courts. Il travaille en collaboration avec les UX designers, les graphistes, les développeurs, les équipes marketing et commerciales.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 75 000 € pour un profil senior.
Le scrum master est responsable de la bonne application de la méthodologie scrum dans le cadre de la conception et du développement d’un produit digital (site, application, logiciel). Son objectif : faciliter, guider et coacher les membres de son équipe pour les faire évoluer, booster leur productivité, en réduisant les facteurs bloquants et en trouvant des solutions aux difficultés rencontrées, tout en améliorant les workflows. Il anime et participe aux différentes étapes de la méthode scrum (mêlée quotidienne, revue de sprint, rétrospective…). Il accompagne le product owner à comprendre les besoins du produit à livrer et comment optimiser la réalisation du backlog.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 75 000 € pour un profil senior.
L’UX designer (User eXperience) et l’UI designer (User Interface) sont 2 métiers complémentaires du webdesign, qui présentent chacun une expertise spécifique. Si le premier est spécialisé dans l’expérience utilisateur, le second est centré sur la conception de l’interface produit (site web, application mobile, logiciel). L’UX designer collabore avec l’UX researcher pour approfondir ses connaissances sur les besoins et les usages des utilisateurs.
Leur objectif commun : proposer une interface ergonomique, simple à utiliser et fluide à la navigation, avec des fonctionnalités permettant de créer une expérience agréable pour l’internaute, afin de répondre à ses attentes selon les objectifs fixés (optimiser les conversions pour un site e-commerce, par exemple), quel que soit le support.
UX/UI designer
Si les 2 disciplines peuvent être réunies sur un seul et même poste, le travail de l’UX designer se concentre davantage sur les interactions des utilisateurs avec les éléments conçus par l’UI designer (position du contenu, taille et couleur des boutons, des liens…). Il s’assure que les actions s’enchaînent correctement tout au long du parcours utilisateur, en offrant une expérience de navigation la plus optimale et efficace possible afin de répondre aux objectifs fixés.
De son côté, le rôle de l’UI designer consiste à concevoir l’interface web du site ou de l’application mobile en maintenant l’équilibre entre les éléments graphiques et textuels. Son design doit aussi respecter l’identité visuelle de la marque ainsi que les normes techniques du web.
Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.
UX researcher
L’UX researcher mène un travail d’enquête et effectue des investigations (sondages, entretiens, tests UX, focus groups…) pour recueillir des informations sur le comportement des utilisateurs, dans le cadre d’un projet web ou mobile. Son intervention se situe en amont du travail de l’UX designer, avec lequel il travaille en étroite collaboration. Son objectif : bien connaître l’utilisateur du produit, identifier ses besoins et ses usages, afin d’orienter la conception de l’interface pour répondre à ses besoins en fonction des objectifs fixés. Il définit la méthodologie de recherche et, grâce à son empathie, son écoute et sa capacité d’analyse, décrypte les résultats pour les traduire en bonnes pratiques à appliquer.
Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.
Le directeur artistique (DA) est en charge de la création visuelle dans le cadre d’un projet de conception graphique digital. Son objectif : traduire les messages-clés et les idées fortes de son entreprise ou de ses clients à travers des images, pour une campagne de publicité ou le support visuel d’une marque par exemple. Créatif avant tout, il doit convaincre de l’efficacité de son idée auprès de l’émetteur de la demande en présentant une maquette ou un storyboard, puis il réalise le suivi technique en assurant l’interface avec les équipes en charge de sa réalisation : graphiste, photographe, illustrateur ou réalisateur. Il travaille aussi avec un concepteur-rédacteur pour la partie textuelle.
Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.
Le data protection officer (DPO) est la personne en charge de la protection des données personnelles au sein d’une organisation (publique, privée, association…). Son objectif : superviser et piloter la conformité au RGPD des données collectées, traitées et stockées par la structure pour laquelle il est désigné. Il la conseille et l’accompagne, réalise un audit de conformité, identifie les risques potentiels et met en place des dispositifs pour garantir la protection des données. Son rôle l’amène aussi à sensibiliser, voire à former, les collaborateurs en interne en leur inculquant les bonnes pratiques en la matière. Il est également le lien privilégié entre l’organisation et la CNIL.
Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à plus de 85 000 € pour un profil senior.
Le responsable e-commerce, aussi appelé responsable e-business, est un expert du web et de la vente en ligne. Il définit et met en place la stratégie marketing via différents canaux : emailing, réseaux sociaux, affiliation, référencement naturel et payant, partenariats, opérations spéciales… Son objectif : augmenter le trafic et accroître le chiffre d’affaires en développant les ventes de produits et services en ligne pour son entreprise ou ses clients. Il gère le site e-commerce et améliore ses fonctionnalités pour proposer des produits adaptés à son audience, jusqu’au suivi de la livraison. Il surveille les indicateurs clés de performance pour mesurer et optimiser le résultat de ses actions. Il encadre l’équipe chargée d’animer le site e-commerce.
Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 100 000 € pour un profil senior.
Le programmeur (ou développeur) de jeux vidéo, aussi appelé game programmer, conçoit le moteur et le gameplay pour lui donner vie. Son objectif : développer le code du jeu vidéo, garantir son bon fonctionnement, grâce à une architecture informatique solide, tout en proposant une expérience de jeu qualitative, interactive et performante pour les joueurs. Pour cela, il analyse les besoins techniques du jeu, rédige le code, effectue la recette, réalise des tests, et apporte les modifications nécessaires au programme. En fonction de la taille de la structure, il peut se spécialiser sur une tâche spécifique, ou prendre en charge la conception et le développement du jeu vidéo de A à Z.
Son salaire : de 36 000 € pour un profil junior à 46 500 € pour un profil senior.
Le game designer, aussi désigné comme concepteur de jeux vidéo, imagine le gameplay, les mécaniques et les règles sous-jacentes aux jeux qu’il conçoit. Son objectif : proposer une expérience la plus attractive possible aux joueurs, avec une prise en main optimale, des interactions et un environnement ludique. À partir du cahier des charges du jeu (game design document) qu’il rédige, il traduit le scénario et décline le concept du jeu : personnages, comportements, histoires, scènes, décors, situations… En tant que designer, il intervient aussi sur l’ergonomie et pilote la réalisation des interfaces graphiques et sonores. Il teste le jeu, identifie et corrige les dysfonctionnements, avant de valider le gameplay.
Son salaire : de 30 500 € pour un profil junior à 43 550 € pour un profil senior.
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