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Bourse : initié ou débutant, voici 12 conseils pour bien gérer votre portefeuille – L'Express – L'Express

Gérant Bourse
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Pour tous: Etablissez votre profil
Avant de vous lancer, définissez votre profil d’investisseur. Si vos connaissances boursières sont plutôt limitées, tenez-vous-en à quelques techniques de base. Et à des outils simples comme les actions ou les trackers sur les grands indices mondiaux. Si vous êtes plus averti, vous pourrez varier les stratégies et manier des outils sophistiquées tels que les warrants.
Pour débutants: Définissez la part de risque
Si votre profil d’investisseur est prudent, vous allez sans doute choisir des valeurs sûres à la volatilité limitée. Pensez, toutefois, à consacrer une part minoritaire de votre portefeuille à des valeurs de croissance plus petites, plus risquées, mais offrant des perspectives de gains plus élevées. Ou bien à des paris sectoriels ou géographiques plus agressifs. En cas de baisse des marchés actions, le compartiment le moins risqué servira de coussin pour amortir le choc. En matière boursière, comme en matière patrimoniale, la question n’est pas de savoir s’il faut ou non prendre des risques. La réponse est toujours oui. Reste seulement à savoir combien…
Pour débutants: Investissez progressivement
Impossible d’acheter sur les marchés au plus haut pour sortir juste avant qu’une bulle explose. Tentant de se livrer à l’exercice, les particuliers entrent historiquement en Bourse quand le marché a déjà beaucoup monté, frustrés de ne pas avoir profité de la hausse, pour en sortir dégoûtés juste après un effondrement. La bonne solution pour débuter ? Investir peu à peu. Certes, la plus-value pourra se révéler moins grande en cas de marché haussier, mais la déconfiture sera plus limitée en cas de baisse. Démonstration : un épargnant ayant investi 12 000 euros sur le CAC 40, le 30 juin 2008, s’est retrouvé un an plus tard avec 8 497 euros. S’il avait placé la même somme, à raison de 1 000 euros chaque mois sur la période, il se serait retrouvé avec 11 550 euros au total. Un conseil donc pour aller en Bourse : faites vous un programme d’investissement pendant un an avec, par exemple, une nouvelle valeur à intégrer tous les mois.
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Pour tous: Maîtrisez votre univers d’investissement
Le nombre de valeurs cotées à la Bourse se compte en centaines pour les seules actions. Autant de bonnes affaires à réaliser, pensez-vous. A tort ! Au lieu de chercher à traquer tous les bons coups, mieux vaut se concentrer sur un périmètre limité de titres. Exemple : en suivant uniquement les grandes valeurs françaises de l’indice CAC 40, vous serez capable d’analyser les publications de résultats et de regarder l’évolution de leurs cours. Vous pourrez alors les intégrer en portefeuille au meilleur moment au lieu de vous ruer sur des valeurs inconnues sous prétexte d’avoir eu un ” bon tuyau ” !
Pour tous: Imposez-vous un minimum de diversification
Tous les secteurs ne dépendent pas des mêmes variables : taux d’intérêt pour les financières, prix des matières premières pour les industrielles… Des titres comme ceux de la construction sont sensibles au ralentissement économique. Ceux de la pharmacie et de la distribution moins. Il convient donc de panacher valeurs cycliques et valeurs défensives. Une fois son portefeuille diversifié, il faut en surveiller l’équilibre au fur et à mesure que certains titres se valorisent. L’objectif : ils ne doivent pas prendre trop de poids dans l’ensemble. A vos débuts, votre portefeuille ne pourra pas être diversifié pendant un certain temps si vous suivez notre conseil n°2. Mais au bout d’un an, ce ne doit pas être le cas !
Pour les initiés: Limitez le nombre de lignes
A moins de disposer d’énormément de temps et de faire de la Bourse sa passion, il nous semble déraisonnable de prétendre surveiller une vingtaine de petites sociétés. Sans oublier que la multiplication des lignes grossit les droits de garde prélevés par la banque sur votre compte. Si vous voulez dégager de la performance, il faut diversifier sans pour autant faire du saupoudrage dans votre portefeuille. En pratique, le particulier a une marge de manoeuvre plus forte que les gérants, soumis à certaines contraintes par l’Autorité des marchés financiers. Notre recommandation afin de rester le plus réactif possible à l’information financière : mieux vaut gérer un portefeuille de dix à quinze titres, avec aucune valeur pesant plus de 20 % du total.
Pour débutants: Veillez à la liquidité des titres
Comme les professionnels, veillez à étudier la liquidité des titres avant de les acheter. La liquidité se mesure soit en nombre de titres échangés en moyenne par jour, soit en montant de capitaux. A l’achat, vous risquez de surpayer un titre illiquide, notamment si vous ne passez pas des ordres à cours limités. Si le montant de votre ordre est important sur un marché étroit, vous courez le risque de faire décaler le marché à la hausse. A l’inverse, à la revente, vous aurez toutes les peines du monde à vous séparer d’un titre non liquide si vous avez besoin d’argent frais. Sauf à accepter de le brader !
Pour tous: Regardez l’avenir et non le passé
Se focaliser sur le prix de revient ou sur le niveau des cours, comparé au plus haut, c’est regarder le passé. Or, imaginer, par exemple, que les valeurs financières retrouveront demain leurs valorisations passées est une erreur susceptible de coûter cher. Ce sont, en effet, les anticipations de croissance des bénéfices qui font les parcours boursiers. Mieux vaut se séparer de titres aux perspectives fondamentales décevantes, tout comme de ceux achetés trop cher. Acheter ou garder des valeurs ne devrait dépendre que de la réponse à cette question : quelles sont les perspectives ?
Pour tous: Faites preuve de discipline
En Bourse, mieux vaut se fixer des règles. A chaque achat, définissez systématiquement les deux raisons principales justifiant votre choix. Ensuite, ne vous attachez pas aux titres détenus. Pour cela, la discipline de vente est tout aussi importante que le cours d’achat. Fixez-vous un objectif dès l’origine et tenez-vous à cette limite. Ensuite, laissez traîner un ordre de vente correspondant à ce niveau. De la même façon, revoyez systématiquement votre avis sur les titres lorsque les raisons invoquées à l’achat ne sont plus valables. Enfin, contraignez-vous à faire un point régulier sur votre portefeuille pour suivre l’actualité des titres et valider l’intérêt de les garder. En outre, si un titre a flambé et se trouve à peser plus de 20 % de votre portefeuille, n’hésitez pas : prenez une partie de vos bénéfices.
Pour tous: Evitez d’avoir la bougeotte
La rotation trop rapide d’un portefeuille ne sert à rien. Il est préférable d’identifier les sociétés à fort potentiel de longévité, capables de résister à long terme. Ce principe a fait la fortune du milliardaire Warren Buffet. Il faut donc surveiller la croissance des bénéfices dans la durée et n’intégrer que les meilleures valeurs. Pour le particulier, le coût des rotations intempestives grève la performance. Et plus le portefeuille est petit, plus les frais liés au courtage sur les achats-ventes sont élevés.
Pour tous: Pensez au PEA
La meilleure enveloppe fiscale pour investir en actions ? Le plan d’épargne en actions (PEA). Alimenté au maximum par 132 000 euros de versements, ce plan comporte un compte-titres et un compte espèces associés. L’ensemble des gains échappent à l’impôt sur les plus-values dès lors que le détenteur n’effectue aucun retrait d’espèces ou de titres les cinq premières années. Seuls les prélèvements sociaux sont dus à la clôture. Toutes les actions françaises et européennes sont éligibles. A titre de comparaison, sur un compte-titres ordinaire les plus-values sont taxées dès le premier euro au barème progressif de l’impôt sur le revenu à un taux pouvant atteindre 45 % majoré de 15,5 % de prélèvements sociaux. Des abattements sont cependant applicables en fonction de la durée de détention des titres. Même sort pour les dividendes qui supportent l’impôt progressif après application d’une retenue à la source non libératoire de 21 %. De plus, un abattement de 40 % est pratiqué sur ces dividendes avant taxation.
Pour les initiés: Jouez avec l’effet de levier
Profitez de l’effet de levier, en gardant en tête les risques associés. Avec le Service à règlement différé, le levier maximal est de 5. Le risque est donc limité à deux fois la mise de départ. Mais il est possible de faire plus avec des outils plus complexes. Les warrants ou turbos permettent ainsi d’atteindre un levier situé entre 20 et 50. Enfin, attention au dernier-né parmi ces produits : les contracts for difference ou CFD. S’ils exigent un dépôt de garantie, vous pouvez perdre beaucoup plus que votre mise initiale. Les CFD doivent donc faire l’objet d’une attention permanente et ne s’adressent qu’aux épargnants très avertis.
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