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Des bénéficiaires de ces projets dans les régions du Tchologo, de la Bagoué et du Bounkani sont en phase de relance dans la vie socio-économique, d’autres sont déjà installés à leur propre compte et certains poursuivent encore leur formation.
Les Travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Thimo) constituent l’un des programmes les plus prisés par les jeunes, notamment les jeunes filles dans les régions frontalières de la Côte d’Ivoire. La raison ? La rémunération mensuelle de 35 mille perçue par les bénéficiaires sur les 55 mille prévus pour eux. « Et puis, il faut préciser que 20 mille francs sont épargnés pour nous. Ce qui fait qu’à la fin du programme qui s’étend sur 6 mois, nous aurons une économie de 120 mille pour entreprendre une activité », se réjouit Soro Amadou, le chef d’équipe d’un groupe de jeunes trouvés en situation de travail. Ses collègues et lui étaient en train d’assainir l’une des artères de Ferké, ce jeudi 5 janvier. Certains, munis de pioches et de pelles, curaient les caniveaux.
D’autres, avec des balaies en manche, déblayaient la voie. Ils arborent tous des tenues vertes et chaussent des bottes de la même couleur. Au nom de ses pairs, le jeune homme explique que ce petit métier leur permettra d’avoir l’indépendance fi nancière. Awa Koné, une jeune fi lle de l’équipe qui a tenu à s’exprimer, abonde dans son sens. « Moi, je sais clairement ce que je veux. Je veux faire du commerce. C’est-à-dire aller acheter des marchandises et les revendre. C’est pour cela que je garde soigneusement les 35 mille qu’on me donne chaque mois », argumente-t-elle.
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Puis de préciser que leur activité débute le matin pour s’achever en début d’après-midi. « On commence à 7h 30mn et on fi nit à 13h. On balaie d’abord le goudron. Ensuite, on ramasse le sable. On enlève également les ordures dans les caniveaux », informe-telle. Concernant l’exécution et la répartition des travaux de salubrité, une autre dame déclare que son groupe est composé davantage de personnes de sexe féminin et que sa zone d’intervention n’est pas essentiellement la rue.
« Nous sommes au moins 35 personnes. Il arrive qu’on le divise pour être plus productif. Souvent, on nous sollicite dans les grandes surfaces et dans les hôpitaux pour les services d’entretien. C’est la mairie qui gère notre programme », fait-elle savoir. A Ouangolo, l’intérêt pour les Thimo est aussi grand. Mobilisée sur une des ruelles adjacentes à la voie principale qui traverse la ville, vers le grand marché, des jeunes fi lles, reconnaissables par leur tenue verte, sont au four au moulin. Dans la fougue de leurs actions, elles soulèvent la poussière, au grand dam de certains passants qui se plaignent et leur profèrent souvent des injures. « Nous sommes habitués à ça. Chaque fois, on nous insulte. Mais nous faisons notre travail et nous sommes fi ers de cela. Dans la vie, il n’y a pas de sot métier », confi e une jeune fi lle que nous avons approchée.
Elle s’évertuait à dépoussiérer le macadam avec son balaie. L’objet de notre présence déclinée, cette dernière dit s’appeler Traoré Madjéné. Ses ‘’collègues’’ qui suivaient notre conversation de loin, certainement étonnées par la qualité du niveau de langue de leur camarade, presque en chœur, s’exclament : « Madjéné, tu parles gros français dêh ». Elles l’ont ensuite chambrée. La petite, avec un brin de fi erté rétorque : « vous pensez que moi je ne suis pas partie à l’école ? Seulement que je ne suis pas arrivée loin, sinon j’ai fait les bancs. Ce n’est pas parce qu’on balaie les rues que des gens vont se foutre de nous. C’est ce que nous faisons pour gagner à manger ». Prenant un air plus sérieux, avec la caution du groupe, elle remercie le gouvernement, notamment l’Agence emploi-jeunes pour l’opportunité qu’elle leur offre : « Que les autorités soient bénies.
L’argent que nous recevons est un cadeau du ciel. Ici à Ouangolo, qui va te donner ça ? Parmi nous, il y a des femmes divorcées avec des enfants à leur charge. Il y a d’autres qui ont perdu leurs maris. Il y a aussi celles qui n’ont pas d’argent pour faire quelque chose. Tout mon espoir est dans les 120 mille qu’on va me donner. Je vais les compléter avec le reste des 35 mille que je reçois pour vendre des pagnes. Toutes les femmes que vous voyez ont la même ambition ». Interrogée sur le canal par lequel ses camarades et elles ont eu vent de l’existence du projet Thimo, Traoré Madjéné répond : « C’est la mairie qui a donné l’information. Des agents nous ont dit qu’il y a ce genre travail pour les femmes et les jeunes. Je n’y ai pas cru. Un matin, j’ai vu des groupes de fi lles en train de balayer les rues. Je les ai approchées pour leur demander si elles perçoivent de l’argent pour faire ça. Elles ont répondu oui. Elles m’ont aussi dit comment elles ont été recrutées. Je me suis donc rendue à la mairie pour avoir plus d’informations. Une fois rassurée, j’ai apporté les documents qu’ils m’ont demandés. Donc cela fait 3 mois que je suis là ».
Tous les membres du groupe disent avoir suivi la même procédure pour être ‘’embauchés’’. Pour les Thimo, les jeunes fi lles et garçons sont mis en activité par vague d’au moins 10 personnes. Leur contrat est une durée de 6 mois. Après ce délai, le premier groupe qui avait été retenu laisse la place à un autre. Ainsi, le processus reste dynamique et continuel pour permettre à beaucoup de personnes de bénéfi cier de ce programme. Comme c’est le cas pour les dames de Tengrela avec qui nous nous sommes entretenus, le samedi 7 janvier. A notre arrivée à la mairie de la cité frontalière, dans l’après-midi, nous les avons trouvées en train de déposer leur matériel de travail dans un endroit de l’administration municipale. La fatigue se lisait sur leur visage.
Certaines sont couchées à même le sol, tandis que d’autres sont affaissées dans les chaises ou assises sur le rebord d’un préau. Heureuse de savoir l’objet de notre visite, Ouattara Kélégnon est désignée pour parler au nom de tous. « Nous faisons partie de la seconde vague des jeunes fi lles qui ont été retenues pour faire cette activité. Nous venons à peine de fi nir le travail. Depuis 7h, on a commencé. Il faut dire que cela fait 3 mois que nous sommes à la tâche. La première vague a fi ni. Ces fi lles attendent la formation qui leur permettra de bien structurer leurs projets », affi rme-t-elle. Avant de plaider pour le renforcement de leur équipement.
« Des gens nous interdisent de déverser les ordures ramassées dans leurs poubelles. On est obligé d’entasser ces saletés sur une partie du goudron, le temps de trouver un moyen pour les récupérer. C’est très épuisant. Si nous avions un tricycle, notre travail allait être allégé et nous aurions été encore plus performantes », plaide-t-elle. A Kafolo, la même doléance a été formulée. Regroupés à proximité du foyer polyvalent de la bourgade, le 9 janvier, un groupuscule de jeunes fi lles et garçons s’activent à rassembler les mauvaises herbes. L’activité se fait dans une ambiance bon enfant, marquée par des rires, et des taquineries. « On dirait vous êtes contents de faire ce travail hein », titillons la bande, une fois à son niveau. Ensemble, les ‘’Thimo’’ répondent-ils en chœur : « Oui !!! ». Et à nous d’enchaîner : « Pourquoi ? Il y a quoi de spécial dans ce travail ? »
Un membre du groupe, un solide gaillard un peu timide et à la voix nonchalante, apporte l’explication : « A Kafolo ici, on peut faire quel travail qui permet de recevoir 35 mille par mois ? Nous n’avons pas d’activité ici. Ce travail est venu nous sauver ». Et une dame, très enjouée, du nom de Fanta Barro de renchérir : « Cet argent nous aide tellement ! Nous arrivons à assurer quelques charges et besoins primaires avec le peu que nous gagnons. Aus- si, après 6 mois, nous recevrons 120 mille. On pourra faire quelque chose ». Les Thimo de Tougbo que nous avons rejoints, le même jour, ont exprimé leur gratitude aux autorités pour leur avoir offert cette opportunité.
Ouattara Aboudramane, leur porte-parole, justifie ces remerciements au gouvernement : « Ici, il n’y a pas de travail. Ce sont les travaux champêtres. A part cela, il y a la ferronnerie et la mécanique moto. On ne peut donc pas tous faire la même chose. Ce travail que le Président de la République Alassane Ouattara nous a permis d’avoir est une grâce pour nous. Car en plus de nous occuper, cette activité nous a permis de joindre les deux bouts. 35 mille, dans un lieu comme Tougbo, c’est beaucoup d’argent. Le plus intéressant, ce sont les 120 mille que nous recevrons après. Nous pourrions entreprendre ou réaliser un petit boulot ou faire de petites affaires ».
Et de poursuivre : « Je tiens à remercier le Premier ministre de s’être déplacé jusqu’à Tougbo pour le lancement de ce projet pour les jeunes. On a vraiment compris que le gouvernement pense à nous, à notre sécurité et à notre bien-être. Nous n’allons pas décevoir le Président Ouattara ». C’est sur le site du guichet emploi-jeunes de Bouna que nous avons rencontré, le 10 janvier, des bénéficiaires de ce projet. Un groupe était déjà à la mairie située en face de la préfecture, en train d’aménager l’arrière-cour de ce bâtiment. Dah Sansan Aimé, qui a eu le courage d’échanger avec nous, indique que ce projet a changé sa vie et celle de certains de ses camarades.
« Avant, je trainais dans la ville. Je ne savais pas comment m’occuper utilement. Mais aujourd’hui, avec ce travail, en me réveillant chaque jour, je sais ce que je dois faire. Ma vie n’est plus monotone. Je me sens utile à la société », dit-il avec fierté. Notre interlocuteur autour de qui se sont regroupés les autres bénéficiaires avance qu’en plus de la satisfaction morale, cette activité leur permettra de se prendre en charge. « L’argent n’est pas beaucoup, mais il est utile. Penser que chaque mois, tu auras un peu d’argent, quel bonheur », a-t-il fait savoir, le sourire aux lèvres. Ses camarades, pour accompagner ses propos, ajoutent : « On remercie le gouvernement et l’Agence emploi-jeunes qui a pensé à nous ».
La subvention inespérée qui a changé des vies Plusieurs jeunes, pour avoir une vie socio-économique et professionnelle enviable ont préféré bénéficier d’une subvention pour s’installer à leur propre compte. Traoré Souleymane fait partie de ceux-là. Le jeune homme de 31 ans vend du savon au marché de Tengrela pour gagner sa vie. « Il y a un an, j’ai reçu 250 mille pour faire ce commerce. J’ai abandonné l’école après mon échec au Bepc. Il fallait que je fasse quelque chose. Quand j’ai appris que l’Agence emploi-jeunes donnait un fonds non remboursable aux jeunes, j’ai introduit mon dossier qui a été retenu », explique-t-il face à sa marchandise, le samedi 7 janvier. « Aujourd’hui, ma table est vide car j’ai presque tout vendu. Je me prépare à aller à Korhogo chercher des stocks de savon », s’empresse-t-il de préciser devant son étal presque vide. Marié sans enfant, notre interlocuteur dit gagner 50 mille par jour dans la vente de ses articles. Une somme importante dont il est fier.
« Je n’envie pas un fonctionnaire. Je suis mon propre boss », se réjouit-il, tout en souriant. Le projet dont a bénéficié ce jeune est le Fonds d’appui aux acteurs du secteur in- formel (Fasi). Cette manne est un financement octroyé aux personnes dont les activités ont été impactées par la Covid-19 ou les menaces terroristes. Traoré Marius, propriétaire d’un atelier de rebobinage, est bénéficiaire de ce même type de financement. Son lieu de travail se trouve à quelques encablures de la mairie. Handicapé moteur, il se déplace à l’aide d’un engin motorisé spécialement conçu pour lui. « J’ai reçu 250 mille dans le cadre du premier Fasi. Le rebobinage à Tengrela est beaucoup basé sur les appareils électroménagers, les stabilisateurs et les baffles de sonorisation. Le fonds est donc arrivé au bon moment en ce sens qu’il m’a permis de renforcer mon matériel de travail. J’ai acheté également des appareils de seconde main pour les remettre à neuf et les revendre. Mon activité, aujourd’hui marche plus qu’avant. J’ai 3 femmes et 7 enfants. Je nourris tout ce monde en plus de ma mère et de mon père », fait-il remarquer.
Ouattara Amara tient un salon de coiffure à Tougbo. Il est à la tâche ce 9 janvier. « On m’a donné 250 mille. J’ai construit le local. J’ai acheté des tondeuses performantes. Mon coin marche car je peux avoir 7 à 10 mille F Cfa par jour. C’est une grosse somme dans un endroit comme Tougbo. Je remercie l’Agence emploi-jeunes pour m’avoir aidé. J’arrive à subvenir à mes besoins et à assister mes parents. J’ai deux personnes qui travaillent avec moi. Je les aide aussi », confie-t-il. Dah Martine et Coulibaly Maténin, rencontrées à Téhini, le même jour, dans la région du Bounkani ont bénéficié aussi de ces subventions. La première commercialise les cahiers, les livres et autres articles comme les chaussures. La seconde dit vouloir se lancer dans la vente du poisson frais.
Les deux femmes ont exprimé leur joie d’avoir été prises en compte dans ce projet qui permet d’assister les personnes en détresse. Bouna, chef-lieu de région, regorge également de nombreux bénéficiaires. Cissé Aissata, qui a fructifié son commerce de vente de jus de fruit et de sucrerie avec les 250 mille reçus, se dit épanouie. Sa jumelle, Cissé Naffissatou, une autre bénéficiaire, est dans la vente de produits cosmétiques et de pagnes. « Mon magasin existait avant. Mais il était vide. Les 250 mille m’ont relancé. Regardez comment mon coin est rempli », lancet-elle très contente. Formation initiale et document de conduite pour être autonome Considéré comme le premier diplôme par bien de personnes, le permis de conduire est très convoité par la jeunesse en général. Dans les zones frontalières, l’‘’amour pour ce sésame’’ se traduit par le regain de mo- bilisation des jeunes filles et garçons autour de ce projet de l’Agence emploi-jeunes. Ainsi, Ouattara Abou, dont le rêve est de devenir chauffeur de gros camion, dit avoir passé les différents examens et est en attente de son ‘’laissez-passer’’.
« A Kafolo, nous étions une dizaine de personnes à avoir été retenues. Nous nous sommes rendus à Kong pour faire les examens, il y a des mois. Certains ont eu leur permis. Mais nous jusque-là, on attend », explique-t-il, découragé. Le jeune homme dit ne plus comprendre le silence ‘’des gens de l’auto-école’’. « Chaque fois, ils disent qu’ils vont nous appeler. Mais toujours rien », se plaint-il. Sib Satani Laurent, contrairement à Ouattara Abou, estime logique la longue attente. Il est plutôt confiant et est certain qu’il recevra son permis au moment opportun. Il est originaire de Gogo, un village situé dans le département de Téhini. « Les autorités ne peuvent pas nous faire passer tous ces examens et nous laisser tomber », s’est-il persuadé. Celui-ci, parlant des étapes à franchir pour bénéficier de ce document de conduite, a cité « la visite médicale, le test de conduite, le code ».
Palé Benoît est riverain de Gogo. « Je suis concierge au centre de santé du village. J’ai appris qu’on aura une nouvelle ambulance. Je veux être le chauffeur du véhicule médicalisé. Raison pour laquelle, j’ai souscrit au projet permis de conduire », justifie-t-il. Kambou Grâce, étudiante de son état, a également passé toutes les étapes pour l’obtention du permis de conduire. Elle réside à Bouna, dans la cour familiale. Son souhait, une fois le précieux document en poche, est de conduire son propre véhicule. « J’ai un Bts en gestion commerciale. Je suis en train de mûrir mon projet. Je veux être une très grande entrepreneure. J’aurais besoin d’une voiture pour me déplacer relativement à mes affaires. C’est pour vous dire que le permis est très important pour moi », dit-elle.
Le gouvernement travaille à l’insertion des jeunes dans le tissu socio-économique par la pratique d’un métier. C’est ce qui a justifié l’introduction de l’apprentissage dans son programme spécial qui fait l’objet d’engouement auprès de la jeunesse vivant dans les zones frontalières. Ainsi, à Ferké, Ouattara Sominan, après une formation au traçage, à la soudure, est installé à son propre compte. Portant un masque de soudure, avec un chalumeau et une baguette qu’il tient en main, le ferronnier s’évertue, ce jeudi 5 janvier, à relier deux fers, quand nous l’avons visité. Les civilités rendues, il exprime sa joie de nous voir et nous parle ensuite de sa formation à la soudure.
« J’ai bénéficié d’une formation dans un garage, il y a quelques années. Nous avons été bien encadrés et suivis par les contrôleurs. On nous a délivré des certificats après la formation. Là-bas, j’ai appris tout sur la ferronnerie. Maintenant, je travaille pour moi-même », confie-til, très fier. Entouré de ses apprentis, le jeune de 28 ans a exprimé son désir d’être accompagné dans le renfor- cement de son équipement de travail. « Nous travaillons avec de l’électricité. Pour tirer le courant, il faut payer au moins 500 mille F Cfa. A cela, il faut ajouter d’autres équipements comme le contrôleur d’étanchéité gaz, les électrodes, l’onduleur ou poste à souder, etc. Nous voulons que l’État nous aide à avoir le matériel pour pouvoir bien travailler », plaide-t-il.
Contrairement à Ouattara Sominan qui dirige son activité, Traoré Yous- souf poursuit son appren- tissage dans un garage de moto à Kafolo. « J’adore la ferronnerie, c’est pourquoi j’ai décidé de faire ce travail pour gagner ma vie. Nous sommes plusieurs jeunes à avoir été placés par l’Agence emploi-jeunes pour continuer à apprendre le métier après notre formation. Nous sommes ici depuis au moins un mois. Le patron nous montre bien le travail et il est gentil », se réjouit-il. Ouattara Lassina, le patron en question, ne dira que du bien des apprenants. « On sent chez eux la volonté d’apprendre. Ils sont assidus et respectent mes consignes. Le seul problème, ce n’est pas tout le temps qu’il y a du travail. Les gens vont plus au champ pour les travaux champêtres. C’est généralement après la période de récolte que nous sommes beaucoup sollicités », explique-til.
Il a ensuite fait le plaidoyer pour le renforcement de son matériel de soudure en vue de bien encadrer ses apprentis. A Ouangolo, nous avons aussi rencontré des jeunes bénéficiaires placés dans les garages de motos et de voitures. Tous ont exprimé leur gratitude au gouvernement pour cette opportunité de les aider à exercer un métier. Diakité Lassina, un parmi eux, est employé chez un tôlier peintre répondant au nom de Diakité Toumani. « Cela fait deux ans que je suis ici.
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J’ai 19 ans. J’ai appris beaucoup sur la tôlerie et la peinture des voitures », soutient-il. Le propriétaire du garage a, pour sa part, salué l’abnégation de son ‘’protégé’’. Il a aussi adressé des compliments aux autres jeunes placés chez lui pour apprendre ce métier. « Depuis 3 ans, C’est la troisième vague de jeunes que je reçois. Les enfants sont bien formés. Il y a deux d’entre eux qui ont fait leur propre garage. D’autres sont là avec moi. Ils travaillent bien », rassure-t-il.
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