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Amazon a également laissé entendre que pour le trimestre en cours, les profits risqueraient d’entièrement disparaître en raison de ces difficultés.
Amazon, pas plus qu’Apple, n’a échappé au cours du troisième trimestre aux pénuries qui affligent de nombreux secteurs de l’industrie et des services. Ses actionnaires, confiants dans sa capacité à faire à nouveau des prouesses, malgré les ruptures d’approvisionnement de multiples composants, les retards de livraison liés à la saturation des ports, et la difficulté à trouver de la main-d’œuvre, sont déçus. Leurs anticipations de chiffre d’affaires et de profits ne sont pas au rendez-vous.
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Plus inquiétant encore, Amazon laisse entendre que les problèmes sont tellement graves que ses profits pour le trimestre en cours risquent d’être avalés entièrement, notamment en raison des surcoûts entraînés par l’embauche de milliers d’employés supplémentaires dans ses centres de traitement de commandes.
Amazon prévoit par exemple d’embaucher 275.000 personnes de plus, soit à temps partiel, soit à temps plein, pour faire face à la hausse de la demande durant la saison de fêtes qui commence. La société de Seattle compte déjà 1, 46 millions d’employés, soit 30% de plus que l’année dernière, ce qui en fait le deuxième employeur privé américain derrière Walmart, numéro un de la distribution traditionnelle. Elle tente de pourvoir par ailleurs 55.000 postes vacants de cols blancs dans la technologie et le management.
Les profits d’Amazon de juillet à septembre sont divisés par deux, comparés à ceux réalisés l’an dernier. La firme désormais dirigée par Andy Jassy, ancien bras droit de Jeff Bezos, ne dégage que 3, 2 milliards de dollars de bénéfices, sur un volume de ventes de 110, 8 milliards de dollars. Wall Street anticipait près de 5 milliards de bénéfices sur un chiffre d’affaires de 111, 6 milliards de dollars.
«Nous anticipons plusieurs milliards de dollars de coûts supplémentaires dans notre activité de service aux consommateurs, à mesure que nous naviguons dans les problèmes de pénuries de main-d’œuvre, de hausses de salaires, de difficultés de chaîne mondiale d’approvisionnement, et de hausses de coûts de fret de transport maritime», résume Andy Jassy. «Dans le même temps nous faisons tout ce qui est possible pour minimiser l’impact sur nos clients et nos partenaires qui vendent sur notre plateforme, durant les fêtes de fin d’année.»
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Tout n’est pas noir pour Amazon, tant s’en faut. Le moteur de profitabilité de l’empire du commerce en ligne, continue de tourner à vitesse accélérée: il s’agit de sa filiale Amazon Web Services (AWS) qui fournit des services informatiques sur le cloud. La croissance de son activité atteint 39%. Quant au boom de la publicité numérique, qui a permis à Google de produire des résultats trimestriels spectaculaires, il profite de plus en plus à Amazon également.
La plateforme de vente en ligne recueille une grande quantité de données sur les goûts et intérêts des internautes. Elle peut les monétiser auprès d’annonceurs et cibler leurs messages de manière précise. La catégorie de revenus qui englobe cette activité relativement nouvelle pour Amazon affiche un gain de 50% et atteint 8 milliards de dollars au cours du trimestre.
La nouvelle est humiliante pour Facebook qui subit au contraire un fort ralentissement de sa croissance dans ce métier qui est au cœur de son modèle économique. La divergence s’explique notamment par les nouvelles protections offertes aux internautes par Apple dans la nouvelle version de son système d’exploitation iOS. Il est désormais plus facile aux utilisateurs de tablettes et iPhone d’empêcher Facebook de tout savoir sur leurs passions et déplacements.
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Voilà pourquoi, en dépit d’une performance globalement décevante, et malgré l’anticipation de fêtes de fin d’année très compliquées pour le commerce en ligne, le cours d’Amazon n’a chuté que de 4% sur le marché hors cote, après la clôture du Nasdaq.
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Anonyme
le
La pleurnicherie est une technique que cette entreprise utilise depuis bien longtemps. Rien de nouveau.
LeRenardRouge
le
Il parait que c’est la faute du Brexit…
Datura
le
Il n’y a pas qu’Amazon, les approvisionnements habituels des Noëls subiront quelques tensions quant à l’offre.
Le pirate qui a pénétré le réseau informatique de la société mondiale de VTC n’aurait que 18 ans. Uber est actuellement en contact avec les forces de l’ordre.
«Nous voulons montrer les coulisses de la gendarmerie, l’arrière de la scène, comme la préparation d’une opération», précise Jean-Valéry Lettermann, patron du service de presse (Sirpa) de la gendarmerie.
L’application est passée devant Google comme moteur recherche utilisé par les plus jeunes pour trouver une information.
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Amazon plombé par les pénuries d’approvisionnement
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