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Or et matières premières
Par Jean-François Faure
Publié le 25/01/2018 à 15:04 – Mis à jour le 25/01/2018 à 15:04
En période de crise, la pièce d’or est le seul actif à prendre de la valeur quand tous les autres en perdent. Mais tous les produits en or physique ne jouent pas aussi efficacement leur rôle de couverture et ne sont pas tous de bons placements. Fiscalité, prime, voici comment les choisir.
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Pour choisir les meilleures pièces d’or en termes de placement, il faut regarder comment elles se comportent à l’achat et à la revente et pour cela se référer à leur fiscalité.
L’or d’investissement présente des avantages à l’achat, contrairement aux bijoux. Il a une existence légale très claire et possède sa propre législation européenne.
L’or d’investissement, pour être reconnu comme tel, doit se présenter sous forme de barre, de lingot ou de plaquette, et dont la pureté est égale ou supérieure à 995 millièmes.
Il pourra bien sûr s’agir aussi de pièces et dans ce cas les caractéristiques requises sont :
Tous ces produits d’or d’investissement sont exonérés de TVA, contrairement aux bijoux.
Les médailles, monnaies commémoratives et plaquettes en or qui ne rentrent pas dans ces critères, par exemple quand elles pèsent un gramme ou moins, à plus forte raison s’il s’agit d’objets ouvrés, sont alors taxées, considérées comme des bijoux et subissent la TVA au taux plein.
Ces produits sont le plus souvent vendus avec une forte prime de départ et donc le spread (écart de prix à l’achat et à la revente) est toujours conséquent. Il ne s’agit donc pas de placements intéressants.
Grâce à leur fiabilité, leur aspect historique et traditionnel et surtout à leur potentiel à la revente, les pièces d’or d’investissement sont la meilleure option à l’achat. On peut s’orienter vers des pièces d’or d’investissement classiques du type Napoléons 10 et 20 francs, Vreneli Suisse,
Souverain britannique, 50 pesos mexicain, Liberty US… et des pièces bullion, dédiées à l’investissement appelées aussi pièces lingot. Concernant ces dernières, leur format d’une once est universellement reconnu, elles sont donc faciles à échanger sur les places de marché du monde entier. Divisibles en multiples (¼ once, ½ once…), elles peuvent s’acquérir à partir de prix abordables.
Le Krugerrand sud africain, l’Eagle américain, la Maple Leaf canadienne, la Philharmonique de Vienne ou encore le Nugget australien font partie des pièces lingots les plus populaires.
Parmi les pièces d’or d’investissement, choisissez bien sûr celles qui disposent d’un bon potentiel de hausse, c’est-à-dire avec un différentiel de prime élevé (écart entre la prime moyenne et la plus haute observée), autrement dit une bonne marge de progression en période d’instabilité économique. C’est le cas par exemple du 10 francs Napoléon dont la prime de fond est habituellement comprise entre 5 et 15%, mais qui avait atteint entre 80 et 100% en pleine crise en 2008.
En résumé, en septembre 2008, en plein éclatement de la crise des subprimes, vous pouviez revendre vos Napoléon 10 francs le double de la valeur de l’or qu’ils contenaient. Impossible d’avoir un tel levier sur un lingot ou lingotin par exemple car ils vont strictement suivre le cours de l’or internationale.
Les pièces de collection sont une autre possibilité d’investissement permettant de joindre l’utile à l’agréable. Elles présentent un intérêt certain dans une logique de placement, à condition d’y mettre le prix et d’être un peu numismate dans l’âme.
Refondus en masse, frappés par un atelier inédit ou difficiles à trouver en bon état, certains millésimes de Napoléons sont ainsi très recherchés par les collectionneurs et les investisseurs pour leur fort potentiel. C’est le cas par exemple du demi-Napoléon 10 francs Napoléon III Tête nue en petit module, du Napoléon 100 francs Napoléon III Tête laurée en qualité splendide (SPL) ou bien la 100 francs Bazor dont la plupart des exemplaires furent refondus au moment du Front Populaire.
À la faveur de la prime, il est possible de réaliser une plus-value en revendant une pièce d’or d’investissement, à conditions de les acheter au bon prix et là aussi, d’acheter les bons produits.
À la revente, la fiscalité diffère en fonction des produits. L’Union Européenne distingue les pièces qui entrent dans la catégorie des métaux précieux (frappées après 1800, ayant eu cours légal et démonétisées) des pièces à cours légal à cet instant, c’est-à-dire celles qui sont reconnues comme moyen de paiement par un État souverain (via un décret ou une loi encore valide).
Pour les pièces démonétisées qui ont eu cours légal comme le Napoléon ou les Liberty américaines, deux options sont proposées lors de la revente : payer une taxe forfaitaire fixe sur le prix de revente (11,5% depuis le premier janvier 2018), ou une taxe sur les plus-values de 36,2% avec un abattement dégressif de 5% à partir de deux années de détention (et aucune taxe au-delà de 22 ans), c’est le régime de droit commun.
Cette taxe est collectée par le professionnel par qui vous passez pour revendre vos pièces. Si vous opérez la revente de vos pièces hors Union Européenne (Suisse, Andorre, bientôt Angleterre), c’est d’office une imposition de 36,2% qui s’applique, elle aussi dégressive. Dans le cas de ce type d’opération c’est par contre au vendeur d’assumer la déclaration et de payer directement l’impôt à l’État français. Attention aux contrôles…
Pour les pièces à cours légal (Krugerrand, Eagle, Maple Leaf, etc.), c’est la taxe sur les plus-values de 36,2% qui s’applique pour toute revente supérieure à 5.000 euros, en et hors Union Européenne. Pour les transactions inférieures à 5.000 euros, on ne paie aucune taxe ! Pensez donc à fractionner et anticipez le plus possible vos actions de reventes. Être dans l’urgence se paye toujours cher.
Ni médaille, ni monnaie, le jeton n’a pas de valeur faciale et pas de cours légal au moment où il a été frappé. Qu’est-il alors ? À la base, un jeton sert à compter. En raison de leur design, de leur pureté et de l’absence de valeur faciale légale, certains jetons répondent parfaitement aux critères de produit d’investissement.
C’est le cas de la Vreneli 1935 L Suisse, du 50 pesos mexicain, de la Vera Valor Française et du Goldhans Suisse. Et pourtant, même s’ils ressemblent à des pièces, ils rentrent dans la catégorie des bijoux lors de la revente. Et c’est là que leur intérêt réside car vous allez pouvoir choisir entre une taxe fixe de 6,5% sur la valeur de votre vente ou bien la taxation dégressive sur les plus-values, 36,2% les deux premières années de détention.
Opter pour l’option sur les plus-values nécessite par contre que vous soyez capable de prouver la date et la valeur de votre achat initial. Pas toujours possible quand vos pièces à revendre proviennent de vos grands parents.
Pour conclure, avant d’acheter des pièces d’or d’investissement, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un professionnel et à regarder les primes et les cotes des pièces sur le marché. Appréhendez bien aussi le type de fiscalité que vous subirez lors de la revente, notamment en fonction du temps de détention que vous envisagez.
Comme il n’existe plus de cours officiel en France depuis 2004, comparez les prix indiqués par les plus grands acteurs du marché français afin d’avoir une bonne idée du coût avant d’acheter. Tentez même de demander à ces mêmes acteurs à quel prix ils vous reprendraient vos produits si vous étiez vendeur. Le moment le plus important dans la vie d’une pièce d’or c’est la revente, ne commencez pas à perdre vos chances de réaliser une bonne opération en sortie en achetant le mauvais produit et de la mauvaise manière.
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