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Un comité “crack” a été organisé le 18 octobre, avec notamment la préfecture de police et celle de la région Ile-de-France, pour faire le point, deux semaines après le démantèlement du campement de Forceval dans le XIXème, à Paris. Il rassemblait des centaines de consommateurs de crack.
A la suite du démantèlement “définitif” du campement de Forceval le 5 octobre , dans le XIXème arrondissement de Paris, qui rassemblait plusieurs centaines de consommateurs de crack, un comité “crack” s’est tenu le 18 octobre pour faire le point sur cette situation, et plus largement sur la lutte dans la durée contre le crack. Il a réuni le préfet de la région d’Ile-de-France, le préfet de Paris, le préfet de Police, la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France et plusieurs élus.
Depuis le démantèlement, toute réinstallation a été interdite. Pour s’en assurer, la préfecture de police a donc mis en place un important dispositif de sécurisation. Il “est maintenu sur le site en permanence, de jour comme de nuit, ainsi que sur les autres secteurs à risque du nord-est parisien (Stalingrad, Eole, Porte de la Chapelle et quais du Canal de l’Ourcq)“, indique le communiqué de ce comité “crack”.
En plus de cette action d’ordre public, les prises en charge sociales et sanitaires renforcées pour cette évacuation continuent de se développer. De nouvelles places d’hébergement ont été ouvertes. Les services de l’Etat se coordonnent avec les opérateurs sociaux et médico-sociaux pour préciser les besoins. A la date du 18 octobre, 93 consommateurs de crack supplémentaires ne vivent plus dans la rue et sont mis à l’abri (pour 81 au soir de l’opération de démantèlement).
Entre 150 et 200 personnes sont reçues en journée “dans des structures dédiées (espaces de repos) qui permettent des soins infirmiers, une permanence sociale, une orientation vers des solutions d’hébergement pour ceux qui le souhaitent“, précise le communiqué. Deux personnes restent aussi hospitalisées dans des services d’addictologie de l’AP-HP. Quatre autres ont entamé un parcours médico-social dans un centre de soins.
Les dispositifs d’accueil et de maraude sont eux toujours déployés par les opérateurs sociaux et médico-sociaux. L’accueil de jour de la Porte de La Chapelle par exemple, “qui a assuré le 5 octobre, un rôle de plate-forme pour orienter les consommateurs de crack après l’évacuation, connaît une fréquentation encore très importante, de plus de 50% par rapport à d’habitude“, expliquent les autorités. Les maraudes se rendent “sur les lieux de présence ancienne des consommateurs et sur des sites éventuellement signalés“.
De son côté, l’ARS a proposé d’organiser une réunion de concertation et d’information avec les élus des quartiers concernés pour leur expliquer le fonctionnement de toute cette opération. La préfecture de région va elle recevoir les commerçants du site de Forceval “pour examiner le soutien qui peut leur être apporté“, estiment les autorités présentes à ce comité “crack”.
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