Par Alain Marçais
Créative et travailleuse, Stéphanie Domergue met à profit une volonté hors-norme pour multiplier les expériences professionnelles et se créer un itinéraire de vie d’une grande richesse. Portrait.
Stéphanie fut vendéenne, à La Roche-sur-Yon, pendant 6 ans, avant la mutation de ses parents à Albertville pour gérer le magasin de chaussures Myrys, rue de la République. Après l’école Pargoud, le collège jeanne d’Arc et le lycée Jean Moulin, Stéphanie choisit de s’orienter vers le lycée professionnel Le Grand Arc, et passe avec succès le bac pro « Métiers de la mode ».
Pendant les vacances, jeune fille réservée et déterminée, Stéphanie aime à retourner en Vendée, chez ses grands-parents, à Saint-Fulgent, balades à pied et à vélo, vie au grand air dans les champs, récolte des légumes… les bases d’une vie saine. En complément, pendant l’année, Stéphanie profite des pentes enneigées pour faire du ski et de l’école de danse « Rythme et Mouvement » pour pratiquer la danse… tout en travaillant quelques heures comme caissière à Géant Casino : « ce travail à Géant, pendant mes années au Grand Arc, m’a permis d’entrer dans la vie active et d’acquérir de l’assurance pour les oraux d’examens ».
Stéphanie trouve son premier emploi à Annecy, à la vente de robes de mariée, un beau débouché après son bac « mode ». Stéphanie aime vendre les robes, d’autant plus qu’elle a l’opportunité de participer à l’élaboration de la collection. Au bout de 4 ans, changement de décor, toujours dans la vente, mais cette fois dans les technologies, radios, télé, téléphones, à Moûtiers.
L’idée germe quelques temps et Stéphanie décide de créer son magasin de téléphones portables, sous un label indépendant, « Phonéo ». « Les premières années nous avons connu un beau développement mais à l’arrivée de « Free » sur le marché, les opérateurs ont créé leurs propres points de vente et notre business a commencé à connaître des difficultés, il fallait modifier notre concept, j’ai essayé, pendant un an, en fusionnant avec un réparateur puis j’ai préféré arrêter ».
Parallèlement à son engagement professionnel, Stéphanie proposait ses services en extra dans le domaine des bars et de la restauration, les week-ends et lors d’évènements, « pour donner un exemple j’ai beaucoup travaillé au bowling d’Albertville ». Tout naturellement après l’arrêt de son magasin, Stéphanie trouve facilement des emplois en responsable de bar restaurant, dont le dernier à l’Anecdote… jusqu’à la période de crise sanitaire. Une belle opportunité se présente ensuite, après la vente de la brasserie du Gaulois, rue de la République, lorsque la nouvelle direction propose à Stéphanie la responsabilité de la salle et à son collègue Alexandre, celle de la cuisine. Après la passation en fin de confinement, le protocole sanitaire, n’a pas rendu les choses simples, ne permettant pas d’accueillir toute la clientèle dans les meilleures conditions. L’équipe est aujourd’hui bien rodée et voit avec plaisir la clientèle apprécier la qualité des mets et du service. Les idées ne manquent pas pour donner quelques touches de nouveauté… à suivre !
