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CPF, aides de Pôle emploi… 10 solutions pour financer tout ou partie de votre formation – Capital.fr

Vous avez trouvé la formation de vos rêves mais vous n’avez pas les moyens de la payer intégralement ? Pas de panique, que vous soyez au chômage ou en activité, plusieurs dispositifs et aides financières ont été mis en place par les pouvoirs publics pour vous permettre de financer vos actions de formation. “En se renseignant un peu, on peut toujours trouver une solution de financement pour la formation qu’on souhaite suivre”, signale Jérémy Plasseraud, directeur de la edtech d’HelloWork, premier acteur digital français de l’emploi, du recrutement et de la formation.
Pour vous aider à y voir plus clair, Capital a sélectionné, avec l’aide d’HelloWork, dix solutions permettant de financer tout ou partie de la formation de vos rêves. On y retrouve l’incontournable compte personnel de formation, qui s’adresse à tous les actifs, mais aussi des aides de Pôle emploi dédiées aux demandeurs d’emploi, ou encore des dispositifs réservés aux salariés souhaitant se reconvertir. Revue de détail des différentes solutions existantes.
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Il s’agit de l’un des dispositifs permettant de financer une formation les plus connus. Le compte personnel de formation (CPF) permet à tous les actifs d’au moins 16 ans d’accumuler des droits chaque année, qui leur donnent la possibilité ensuite de financer tout ou partie d’une formation. Les salariés et les travailleurs indépendants accumulent des euros sur leur compte : 500 euros par année de travail, dans la limite de 5.000 euros ou bien 800 euros par an pour les salariés peu ou pas qualifiés, dans la limite de 8.000 euros. Quant aux CPF des agents de la fonction publique, ils sont encore crédités en heures. À noter qu’une fois au chômage, vous n’accumulez plus de nouveaux droits sur votre compte. Mais vous avez tout de même la possibilité d’utiliser les droits déjà acquis sur votre CPF.
Avec le compte personnel de formation, vous pouvez financer intégralement ou partiellement les formations permettant d’acquérir une qualification (diplôme, titre professionnel, etc.), d’être accompagné pour la validation des acquis de l’expérience (VAE), de réaliser un bilan de compétences, de créer ou de reprendre une entreprise, ou encore d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de vos missions si vous êtes bénévole ou volontaire en service civique. Vous pouvez par exemple financer votre permis de conduire B avec votre CPF, des formations en langues, dans le domaine de l’informatique, ou encore des formations permettant d’obtenir un CAP boulanger ou fleuriste.
Pour accéder à votre CPF, rien de plus simple. Il suffit de vous créer un compte sur le site ou l’application mobile “Mon compte formation”. Vous pouvez ensuite chercher les formations qui vous intéressent sur la plateforme. Une fois la formation de vos rêves trouvée, vous pouvez utiliser la somme accumulée sur votre compte pour la financer. Si vos droits ne sont pas suffisants, vous pouvez payer le reste à charge par carte bancaire. Sinon, il existe aussi huit solutions vous permettant de compléter le financement d’une formation via votre CPF, comme un versement volontaire de votre employeur, un abondement de Pôle emploi, ou encore une participation financière de certaines régions.
Les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier de différents types d’aides pour financer une formation. L’aide individuelle à la formation (AIF), qui est versée par Pôle emploi, en fait partie. Elle s’adresse non seulement aux demandeurs d’emploi, mais aussi aux personnes accompagnées dans le cadre de certains dispositifs spécifiques, comme le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ou encore le contrat de reclassement professionnel (CRP). Pour en bénéficier, il faut contacter votre conseiller Pôle emploi, qui vous aidera à cibler la formation adaptée à votre projet personnalisé d’accès à l’emploi.
Vous devez ensuite demander un devis à l’organisme qui dispense la formation visée. Une fois reçu sur votre espace personnel Pôle emploi, l’organisme public étudie le devis, qu’il peut accepter ou refuser. Attention, “cette aide peut être utilisée uniquement si la formation visée n’est pas entièrement ou partiellement finançable via un autre dispositif”, avertit Jérémy Plasseraud. Le montant de l’aide individuelle à la formation varie selon chaque bénéficiaire. Il doit correspondre au coût de la formation, dans la limite d’un plafond de 8.000 euros. Dans le cas d’un contrat de sécurisation professionnelle, l’aide ne peut pas excéder 5.000 euros. Par ailleurs, pendant la formation, le bénéficiaire peut percevoir (sous conditions) une rémunération.
Voilà une autre aide qui s’adresse aux personnes inscrites à Pôle emploi. Mais cette fois, comme son nom l’indique, pour bénéficier de l’action de formation préalable au recrutement (AFPR), les demandeurs d’emploi doivent avoir reçu une proposition d’emploi en CDD (d’une durée de six à douze mois), en intérim (pendant six mois au cours des neuf mois suivant la formation) ou en contrat de professionnalisation (d’une durée de douze mois au maximum). Cette aide s’adresse plus exactement aux demandeurs d’emploi ayant trouvé un emploi mais qui n’ont pas toutes les compétences requises pour être recrutés.
La formation peut être assurée directement par le futur employeur en interne, par un organisme de formation interne à l’entreprise, ou bien par un organisme externe. “Il s’agit de formations assez courtes, de 400 heures au maximum”, précise Jérémy Plasseraud. Dans le cadre de ce dispositif, l’action de formation est prescrite et financée par Pôle emploi, via le versement d’une aide financière directement au futur employeur ou à l’organisme de formation pour prendre en charge le coût de la formation. Le demandeur d’emploi n’a donc rien à payer.
Le montant de l’aide varie selon le prix et les modalités de la formation. Si elle est délivrée en interne, dans l’entreprise, le montant de l’aide est plafonné à 5 euros net par heure de formation (et 2.000 euros au total). Si la formation est dispensée par un organisme externe à l’entreprise, l’aide est de 8 euros net par heure de formation au maximum (plafond de 3.200 euros au total). Par ailleurs, pendant la formation, les demandeurs d’emploi peuvent être rémunérés (soit via l’aide de retour à l’emploi formation s’ils sont indemnisés, soit via la rémunération de formation de Pôle emploi s’ils ne perçoivent pas d’indemnités chômage).
Troisième aide destinée à financer la formation des demandeurs d’emploi (mais aussi des salariés en contrat d’insertion) : la préparation opérationnelle à l’emploi (POE). Le but est simple : former le bénéficiaire pour répondre spécifiquement au besoin d’un employeur. Ce dernier doit alors déposer auprès de Pôle emploi une offre dans un secteur en difficulté de recrutement. Dans ce cadre, et pour bénéficier de l’aide permettant de prendre en charge le coût de la formation, l’employeur doit s’engager à embaucher le demandeur d’emploi en CDI, en CDD d’au moins douze mois, ou bien en contrat d’alternance (professionnalisation ou apprentissage) d’au moins douze mois.
Comme l’action de formation préalable au recrutement (voir ci-dessus), la POE peut financer jusqu’à 400 heures de formation. Le demandeur d’emploi n’a rien à débourser. La formation peut être assurée par un organisme interne ou externe à l’entreprise. Une période d’apprentissage en direct par l’employeur peut aussi être mise en place. Les modalités de financement sont les mêmes que dans le cadre de l’AFPR : si la formation est dispensée en interne, le montant de l’aide est limité à 5 euros net par heure, avec un plafond global de 2.000 euros ; si la formation est assurée en externe, le montant est de 8 euros net par heure au maximum, dans la limite de 3.200 euros. Par ailleurs, pendant la formation, les demandeurs d’emploi peuvent être rémunérés (soit via l’aide de retour à l’emploi formation s’ils sont indemnisés, soit via la rémunération de formation de Pôle emploi s’ils ne perçoivent pas d’indemnités chômage).
À noter qu’avec son plan dédié à la formation des salariés et des demandeurs d’emploi et présenté l’an dernier, le gouvernement prévoyait de créer 15.000 actions de formations supplémentaires d’ici fin 2022, dans le cadre de l’AFPR et de la POE. Reste à savoir désormais si cet objectif a été atteint.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’alternance, qui permet à la fois d’accéder à une formation théorique et d’acquérir une expérience pratique en entreprise, n’est pas réservée aux plus jeunes. Ainsi, “le contrat de professionnalisation ne s’adresse pas qu’aux jeunes de 16 à 25 ans, c’est aussi une solution adaptée et plébiscitée par les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus”, expose Jérémy Plasseraud. Ce contrat s’adresse également à toutes les personnes actuellement bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ainsi qu’aux personnes ayant bénéficié dans le passé d’un contrat unique d’insertion (CUI), à chaque fois sans limitation d’âge.
Avec un contrat de professionnalisation, le bénéficiaire est un véritable salarié de l’entreprise et les frais liés à sa formation sont pris en charge par l’employeur. En effet, dans le cadre du contrat de professionnalisation, un CDD (d’une durée comprise entre six et douze mois, renouvelable jusqu’à vingt-quatre ou trente-six mois dans certains cas) ou un CDI est signé avec l’employeur. L’objectif du dispositif est d’acquérir une qualification professionnelle – diplôme, certificat ou autre – reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle. Le salaire de l’alternant en contrat de professionnalisation varie selon son âge et son niveau de diplôme, et peut aller de 55 à 100% du Smic.
Il est également possible de se faire financer sa formation par le biais des conseils régionaux, des conseils généraux ou des municipalités. Chaque conseil régional, général ou municipal établit tous les ans un programme de formation professionnelle adapté aux besoins des entreprises locales. La collectivité peut prendre en charge tout ou partie du coût de la formation, mais aussi verser une aide financière au bénéficiaire (chèque transport, équipement informatique, etc.). Les dispositifs mis en place diffèrent selon les collectivités. Pour bénéficier de ces aides locales, il faut en faire la demande soit auprès de son conseiller Pôle emploi (demandeur d’emploi), soit auprès de sa mission locale (jeune de moins de 26 ans), soit de l’Apec (cadre), soit de Cap emploi (travailleur handicapé).
Si vous êtes salarié, vous pouvez bénéficier d’actions de formation intégralement financées par votre employeur. Mis en place depuis le 1er janvier 2019 pour remplacer le plan de formation, le plan de développement des compétences permet aux salariés de suivre des formations proposées par leur employeur. Si rien n’oblige ce dernier à mettre en place un plan de développement des compétences, il y est fortement incité.
Ce plan peut contenir deux types d’apprentissage : des actions de formation obligatoires définies par accord ou convention collective et que les salariés ne peuvent pas refuser (par exemple : hygiène et sécurité, cybersécurité, etc.), ainsi que des actions de formation non obligatoires, qui visent à développer les compétences des salariés. L’employeur est libre de choisir les salariés qu’il souhaite faire profiter d’une formation. Si la demande émane du salarié, celui-ci peut la formuler par écrit ou oralement. Le salarié continue à être rémunéré normalement si la formation est suivie sur son temps de travail.
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Également lancé le 1er janvier 2019, le CPF de transition professionnelle permet aux salariés qui souhaitent faire évoluer leur carrière de financer des formations certifiantes en lien avec leur projet. Les pouvoirs publics ont principalement conçu ce dispositif afin de renforcer l’autonomie des salariés engagés dans un projet de reconversion professionnelle. Y sont éligibles les salariés en CDI justifiant d’au moins vingt-quatre mois d’activité, consécutifs ou non, dont douze dans la même entreprise, mais aussi les salariés en CDD justifiant de vingt-quatre mois d’activité professionnelle pendant les cinq dernières années, dont quatre mois en CDD au cours de la dernière année. Les salariés suivant une formation dans le cadre de ce dispositif bénéficient non seulement d’un droit de congé, mais également du maintien total ou partiel de leur rémunération pendant toute la durée de leur formation, qui peut aller jusqu’à douze mois.
“Concrètement, le dispositif permet de changer de métier en utilisant son CPF ainsi que le financement des associations Transitions Pro”, explique Jérémy Plasseraud. En effet, si les droits accumulés sur votre CPF classique ne sont pas suffisants pour financer la formation visée, le reste à charge (frais pédagogiques et de validation de la certification) peut être financé par ces associations de transition professionnelle. Pour cela, une fois votre projet défini, vous devez adresser une demande écrite d’autorisation d’absence à votre employeur. Après accord, vous devez adresser une seconde demande, cette fois à l’association Transitions Pro de votre lieu de résidence ou de travail, dans le but d’obtenir une aide pour prendre en charge votre formation. Attention : cette aide n’est pas systématique. Les critères de sélection sont précis (niveau d’études, expérience, motivation et, bien sûr, enveloppe budgétaire).
La reconversion ou promotion par l’alternance, appelée Pro-A, favorise l’évolution, voire la réorientation professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés les moins qualifiés (niveau de diplôme inférieur au bac +3). Avec ce dispositif, ils peuvent suivre une formation en alternance… dans leur propre entreprise. Et ce, afin d’obtenir une certification, tout en conservant leur poste. L’objectif peut être de se reconvertir dans un nouveau métier ou d’évoluer au sein de son entreprise.
Concrètement, un autre salarié de l’entreprise est désigné par l’employeur et a un rôle de tuteur, dans le but de former le bénéficiaire du dispositif pro-A à de nouvelles compétences. La durée de la formation ne peut pas être inférieure à 150 heures. À noter que pour en bénéficier, il faut obligatoirement obtenir l’accord de votre employeur. Car c’est lui qui, avec un opérateur de compétences (Opco), va financer votre formation, ainsi que les frais de transport et d’hébergement que vous pouvez engager au titre du dispositif.
Le dispositif “Transco” est le plus récent de la liste : il a été mis en place au 1er janvier 2021, en pleine crise sanitaire, dans le cadre du plan de relance. Il permet de former pendant vingt-quatre mois au maximum les salariés dont l’emploi est menacé et de les orienter vers des postes plus porteurs dans leur région. Cela permet aux salariés de changer d’activité sans passer par le chômage. L’identification des métiers porteurs se fait dans chaque région, en fonction des spécificités des territoires.
Ce dispositif s’adresse plus exactement aux salariés ayant travaillé au moins deux ans, dont un an dans la même entreprise, et qui voient leur emploi menacé, soit en raison de la mauvaise santé économique et financière de leur entreprise, soit parce que leur métier est destiné à devenir obsolète sur le long terme. Pour que sa demande soit prise en charge, un salarié doit constituer un dossier Transco avec son employeur, et ainsi obtenir de sa part une autorisation de congé.
En cas d’intégration au dispositif, le salarié restera sous contrat avec son entreprise d’origine jusqu’à la fin de sa formation. Sa rémunération sera maintenue et versée par son entreprise de départ. Le dispositif est pris en charge par l’État, dans des conditions fixées par une instruction du 18 mars 2022 du ministère du Travail aux préfets de région :
En cas de reste à charge, les entreprises bénéficiant du dispositif (les entreprises dont les salariés se forment dans le cadre de “Transco” et/ou les entreprises qui emploient les salariés en reconversion) se le partagent. Bonne nouvelle, donc : dans le cadre de Transco, “le salarié n’a pas besoin de mobiliser son CPF pour se reconvertir”, insiste Jérémy Plasseraud.
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