Accueil » Actualités » 2022, une bonne année pour le jeu vidéo ? Notre rédaction donne son avis
Julien
2022, c’est terminé depuis quelques semaines maintenant (comment ça on ne vous apprend rien ?). Une nouvelle année démarre et on espère qu’elle sera remplie de bonnes nouvelles et de belles surprises, aussi bien sur le plan personnel que vidéoludique. Maintenant que nous entamons 2023, notre rédaction vous propose son habituel grand chelem de ressentis, avec un retour sur cette année 2022, rédacteur par rédacteur.
Comme l’année passée, nous centralisons en un seul article l’ensemble des retours de notre équipe. Vous retrouverez alors un sommaire puis l’intégralité des ressentis de notre rédaction. Un par un, nos merveilleux rédacteurs reviennent sur leurs jeux de l’année, leurs déceptions et leurs attendes pour 2023. Un article 200% subjectif, qui reflète des avis très personnels, et qui, on l’espère, vous plaira.
Sommaire
Telle une licence annuelle reprenant sa place dans les rayons des magasins quasiment à la même période de l’année, il est temps de faire le bilan de ce qui s’est passé dans l’industrie vidéoludique en 2022. Malgré de nouveaux reports en cascade et des ventes de PlayStation 5 et de Xbox Series X|S qui peinent encore véritablement à décoller, cette année aura été au moins tout aussi riche que la précédente, si ce n’est plus, avec notamment les sorties de plusieurs bons, très bons voire d’excellents jeux.
Des sensations arcade grisantes de GRID Legends à ma découverte larmoyante de la licence Xenoblade avec Xenoblade Chronicles 3, en passant par le retour au combien chargé en émotions de Kate Walker dans Syberia: The World Before, j’ai trouvé de quoi me faire plaisir. Parmi les autres mentions honorables, The Centennial Case : A Shijima Story, F1 Manager 2022, Soulstice, Chained Echoes, Horizon Forbidden West, Escape Academy et Tinykin sont des titres qui méritent également d’être cités pour leurs qualités et malgré leurs défauts.
Et, comme chaque année ou presque, il y a une production qui est sortie du lot. Oubliez God of War Ragnarok que je n’ai pas encore fait. Oubliez Elden Ring qui, comme tous les Souls avant lui, est une expérience qui ne m’intéresse pas et ne m’intéressera sans doute jamais, quand bien même un mode « Facile » ou « Histoire » apparaitrait par erreur dans la liste des options. Après Chorus en 2021, c’est au tour du chef-d’œuvre qu’est A Plague Tale: Requiem d’être mon GOTY.
Récit sombre que j’ai dévoré du début à une fin qui m’a marqué et me marquera encore pendant longtemps, personnages attachants, mise en scène convaincante, VF de très grande qualité, bande-son magistrale, gameplay amélioré et level design offrant davantage de liberté, claque graphique et artistique permanente… le dernier périple d’Amicia et de Hugo De Rune m’a tellement pris aux tripes que je n’ai quasiment rien à lui reprocher. A l’image d’Ori and the Blind Forest, The Legend of Zelda: Breath of the Wild et The Last of Us: Part II qui sont dans mon Panthéon personnel du jeu vidéo, la production bordelaise m’a mis une sacrée claque.
Cependant, je pense qu’il est aussi important de souligner que l’actualité vidéoludique de 2022, au sens large du terme, n’a pas été que positive. Si les succès du Z Event consacré à l’écologie et du GP Explorer sont venus me donner du baume au cœur, comment ne pas ressentir de la lassitude, de la tristesse et de la colère face à la toxicité toujours plus grande, intense et violente de certaines personnes à l’encontre des streameuses sur Twitch et les réseaux sociaux. Ma manière de l’exprimer vous semblera sûrement maladroite ou naïve mais je les vois comme des monstres qui n’ont plus aucune once de respect ni d’humanité en eux depuis déjà bien longtemps.
Et, malheureusement, ce n’est pas tout. Même si je n’ai jamais été un de leur lecteur, j’ai une pensée particulière pour Gamekult. Ce site JV historique a été mis à mort il y a quelques semaines par Reworld Media, un des fossoyeurs de la presse et de l’éthique journalistique dont les méthodes douteuses et la politique d’entreprise abjecte donnent envie de vomir.
Désolé de conclure ce ressenti de façon si abrupte et sombre mais, en tant que diplômé d’une école de journalisme, rédacteur contributeur pour ce site depuis bientôt trois ans et consommateur de Twitch et des réseaux sociaux, Twitter en tête de liste, je crois sincèrement que c’était l’occasion de mettre à nouveau en avant ces douloureux événements. Croisons les doigts pour que les choses évoluent dans la bonne direction en 2023.
2021 avait peiné à assurer une transition current gen-new gen, la faute à ces fameux soucis de stocks de console et qui, même lorsqu’elles parvenaient à trouver leur foyer, ne faisaient pas particulièrement l’unanimité au niveau de la ludothèque exclusivement disponible d’un côté comme de l’autre.
Du coup, est-ce que 2022 fut enfin la rampe de lancement salvatrice de nos PS5 et Xbox Series ? Eh bien, pas vraiment. Des titres phares de l’année, comme God of War Ragnarok, Elden Ring, ou Horizon Forbidden West et dont certains ont obtenu bien des récompenses, ont pu nous en mettre plein la vue, que ce soit par leur DA, leur pure qualité graphique, ou les deux à la fois, mais leurs versions d’ancienne génération étaient également tout à fait correctes. Alors attention, nous sommes d’accord, les versions new gen claquent d’autant plus, mais qu’auraient pu donner ces jeux en étant exclusivement réservés aux derniers modèles des constructeurs… ?
D’autres productions, comme A Plague Tale Requiem, étaient destinées uniquement à ces machines (outre le PC) et sont vraiment parvenues à nous faire décrocher la mâchoire par moments, bien que, en l’occurrence, la puissance de cette suite réside aussi en grande partie dans la sublime musique d’Olivier Derivière ainsi que l’interprétation d’Amicia et d’Hugo au travers d’une relation vraiment poignante entre les deux.
Si ce n’est pas vers les jeux censés représenter les fers de lance des nouvelles bécanes que je me suis dirigé, soit parce que j’ai loupé le train, soit par manque d’envie, c’est davantage du côté de l’indé que j’ai trouvé un plaisir tout particulier en 2022. Tinykin, par sa maîtrise et son soin du platformer 3D ultra chill. Sifu, pour son action frénétique exigeante mais jouissive à souhait. Stray, avec ses mécaniques simples mais une superbe réalisation.
Mais parmi ces petites perles, c’est surtout Tunic qui sort du lot, grâce à une proposition de game design absolument fabuleuse et une science de l’aventure et du mystère comme j’en ai rencontré que rarement. Des similitudes que j’ai trouvé avec The Legend of Zelda Breath of The Wild ou encore Outer Wilds, que j’ai rattrapé cette année et qui font preuve d’un génie inouï, complétant personnellement cette année 2022 avec un lot généreux d’expériences et de sensations inédites.
Maintenant le fun n’a pas occupé toute la place cette année, à l’image par exemple de cette belle édition des Game Awards 2022, quasi-parfaite pour ce qu’on pouvait en attendre, jusqu’à cette intervention, aussi inattendue qu’incompréhensible, et qui a fait le tour du monde du JV, de Matan Even, adolescent de 15 ans, où il dédie cette récompense à Bill Clinton. Bien entendu, on a d’abord pu en rire, et Twitter s’en est chargé aussitôt avec des mèmes à la pelle, et on aurait pu en rester à cette blague. Sauf que cette intrusion, d’une personne qui n’en est pas à son premier trolling, souligne quand même une certaine faille de sécurité, ce qui aurait pu causer un drame bien moins anodin que ce que l’on a vécu.
Au rang des mauvaises nouvelles de l’industrie, celle concernant la vie de Gamekult paraît incontournable. Et au-delà son âme et sa ligne éditoriale, parties au même moment que celles et ceux l’ayant entretenu, c’est la condition dans laquelle ce changement a été perpétré. Un haut rempart de l’info, du décorticage et de l’analyse de notre medium, dans un ton le plus indépendant possible, s’est effondré non sans sauvagerie, et c’est un profond soutien que nous offrons à ses désormais ex-membres.
Reste alors à regarder vers 2023, pour que la presse continue d’exister sous les meilleurs jours possibles, avec une actualité qui d’ores et déjà s’annonce passionnante, avec de belles attentes comme The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, Final Fantasy XVI, Hogwarts Legacy ou Star Wars Jedi Survivor, pour n’en citer qu’une partie. Enfin le feuilleton Xbox-Activision va continuer d’occuper nos temps de lecture avec une histoire qui, quel que soit le verdict décisif, en a déjà dit pas mal au fil des jours sur les velléités des différentes parties.
Si mes dernières semaines ont été marquées par la mort du Ranger Vert incarné par Jason David Frank, les discours au sujet de retours de licences comme Soul Reaver, Ninja Gaiden et Dead or Alive m’ont maintenu dans la lumière. En plus de me conforter dans l’espoir de revoir des choses pour moi à l’avenir, cette année n’étant qu’un avant-goût. Il faut voir le nombre de titres que j’attends en 2023, avec des priorités peu populaires, en atteste mon engouement pour Wanted : Dead, potentiellement le digne successeur des Ninja Gaiden d’Itagaki et réalisé par des anciens collègues de ce dernier. Clairement le soft qui m’attire le plus.
Sea of Stars est aussi un jeu qui fragilise ma patience. Il a suffi d’une équipe, celle de Sabotage Studio, qui m’avait retourné avec le stupéfiant The Messenger, d’un nom en la personne de Yasunori Mitsuda, crédité à l’OST de Chrono Trigger, puis d’un trailer pour me convaincre. Je ne veux plus rien savoir jusqu’au jour J. Enfin, je dois mentionner Stellar Blade, Beat’Em All sud-coréen influencé par les travaux de PlatinumGames, ainsi que que Street Fighter 6 qui, dans l’attente de mes franchises de combats de prédilection, m’a déjà conquis par sa proposition et ses ambitions folles.
Pour revenir à 2022, c’est le douteux Neon White qui m’a mis le plus gros coups, en plein plexus. Depuis sa sortie, je peine à reprendre mon souffle et n’ai trouvé aucune sensation s’en rapprochant. Une œuvre complètement folle, radicale dans ses choix de game design et son originalité, mais foutrement maîtrisée. Une expérience inoubliable, même si Bayonetta 3, que je dois urgemment rattraper, possède les qualités pour le détrôner. La lecture de ces lignes devrait rendre l’absence d’un God of War ou Elden Ring moins choquante. En effet, bien que je compte consacrer du temps au bébé de Hidetaka Miyazaki, depuis le grandiose Bloodborne et les nombreuses itérations de la formule Souls qui suivent, je fais une syncope totale.
Je viens d’une école de gameplay préférant la richesse et le skill, voir cette tendance pulluler à ce point, parfois sans pertinence, me gêne. J’attends donc le bon moment pour y plonger. Pour Kratos, c’est simple, le renouveau de la franchise ne m’intéresse pas. Pas le plus grand fan de la série, parce que Devil May Cry, j’adore la première trilogie dont le troisième volet était pour moi une consécration. Kratos m’avait littéralement démembré. Cependant, au vu de ce qui m’attire dans le genre et de mes attentes sur la franchise, j’ai détesté la mouture de 2018. Je n’ai pas de raisons d’attendre quelque chose de cette suite, bien que je salue l’ambition et le travail accompli. Si DMC prenait ce chemin, je… Je ne veux pas y penser.
Une bonne transition pour mentionner la déception Valkyrie Elyisum, symbole d’un Square Enix aux choix récents discutables, et Pokémon. Que dire sur les monstres de poches qui ressemblent maintenant à des chandeliers de cristaux ? Comment s’élever contre des millions d’humains victimes d’une hypnose généralisée ? En rendant son pokédex et ses badges, avant que la déception nous consume. Franchise importante dans ma vie, mais qui, selon moi, prouve une certaine complaisance de fans à l’esprit critique perdu sous les décombres de Cramois’Île. Sur ce, je retourne sur Tekken 7 me vider l’esprit.
2020, 2021, 2022… les années passent et se ressemblent dans tous les sens du terme. Pour le meilleur ou pour le pire ? Tout est une question de point de vue. Que pourrais-je donc bien dire sur celle qui vient de s’écouler ?
Je pourrais commencer par le jeu qui est pour moi le jeu de l’année : God of War Ragnarok. Santa Monica Studio a encore réalisé une prouesse en nous offrant une nouvelle itération des aventures de l’héroïque Kratos dans la mythologie nordique. Quel plaisir de contrôler ce personnage haut en couleurs, ainsi qu’Atreus, son enfant. De prime abord, j’étais réticent. Les premières minutes de gameplay en contrôlant Atreus/Loki étaient… comment dire… molles. Je me suis presque ennuyé, mais très vite je me suis pris au jeu, faisant bien la part des choses entre les deux manières de jouer. La mythologie nordique m’a toujours intéressé : Thor, Odin, Freya, Fenrir, Nidhogg… Il n’y a pas à dire : ce jeu est une pure merveille.
Outre ce petit bijou, j’aimerais évoquer les jeux auxquels je joue presque quotidiennement : FIFA 23, Apex et Overwatch 2 (malgré son lancement… comment dire ? Euh… non je n’ai pas de mots respectables). Faire mon équipe de rêve sur FIFA, galérer parce que la plupart ne sont pas méta, tomber sur des gens qui jouent n’importe comment en prenant des fusées sur le côté et en essayant tous les bugs du jeu… C’est une chose que je suis content de recommencer chaque année.
Je pourrais même évoquer le dernier Call of Duty. J’ai commencé le premier Warzone il y a quelques mois (ben oui, mieux vaut tard que jamais) et j’y ai pris goût. Rager, mourir, recommencer : le pied total ! Et que dire du système de tchat de proximité qu’Activision a mis en place ! Quel plaisir. Une sorte de Warzone RP où tout est possible.
Des jeux qui font la part belle à mon côté maso. Jouer à des jeux online, criblés de bugs, de glitch et le tout couvé par des communautés toxiques (n’ayons pas peur des mots)… je crois bien que j’adore rager.
Niveau attente, je suis impatient de pouvoir jouer à Hogwarts Legacy – L’héritage de Poudlard. Etant fan inconditionnel de la saga Harry Potter, que ce soit des romans ou des films (en passant par Les Animaux fantastiques aussi bien sur) je ne peux pas ne pas y jouer et attendre la sortie de ce jeu est d’une logique implacable. Je sais déjà que je vais l’adorer (oui, je suis bon public, il en faut).
Je vais éviter d’épiloguer sur les mauvais côtés de l’année comprenant les réseaux sociaux qui continuent de se dégrader, des harcèlements et j’en passe. Je vais également éviter d’évoquer ce qui s’est passé chez nos confrères de chez Gamekult. L’année se termine et je préférerai que ce soit sur une bonne note. Et qui dit bonne note dit ZEvent bien entendu. Les fonds levés ont encore une fois crevé le plafond. Cette année était pour l’écologie et plus de dix millions ont été récolté pour Sea Shepherd France, la ligue pour la protection des oiseaux, WWF France et The SeaCleaners.
Le monde du jeux vidéo est bien plus que ce que les gens peuvent croire. Quelle fierté !
Après une année 2021 relativement vide en termes d’activité vidéoludique intéressante pour moi, 2022 m’a semblé tellement dense qu’elle est passée en un clin d’œil, et je ne pense pas être la seule à avoir eu cette impression. Entre tous les gros jeux sortis (n’en déplaise à Kotaku) sur une New Gen enfin en prise de vitesse, les différentes annonces et la multiplication du nombre de présentation style « Direct » depuis une énième annulation de l’E3, il a été bien difficile de savoir où donner de la tête.
Ainsi, 2022 a été pour moi presque l’opposé de 2021, car en plus des jeux déjà annoncés que j’attendais avec impatience, comme Horizon Forbidden West et Bayonetta 3, est venu se greffer sans crier gare un mastodonte en matière de JRPG chronophage, j’ai nommé Xenoblade Chronicles 3.
Qui aurait cru, lorsqu’en 2021 j’écrivais « Mais qui sait, 2022 sera peut-être l’année où la fan de Xenoblade que je suis lancera enfin Xenoblade Chronicles 2 ? » que je lancerais bel et bien Xenoblade 2 purement à cause de la sortie imminente du 3 ? Et qui aurait même cru alors que non seulement Xenoblade Chronicles 3 serait annoncé en 2022, mais sortirait la même année, en réussissant l’exploit improbable de voir sa date de sortie AVANCÉE ? Pas la moi de 2021, visiblement.
Et autant vous dire que le jeu m’est tombé dessus comme une brique, déjà par le temps que j’ai passé (et passe toujours) dessus, mais aussi parce que la série des Xeno a l’habitude de nous rouler dessus émotionnellement et que le 3e opus ne fait pas exception : entre ses personnages et son écriture, son gameplay particulièrement riche et une bande son sur laquelle je ne tarirai jamais d’éloge. Je ne me lasse tout simplement pas de cet univers et c’est pour ça que je l’ai choisi comme mon jeu de l’année (malgré le rythme un peu bizarre du jeu vers la fin mais shhh).
Et pourtant il se battait contre Kirby dans mon cœur, et dieu sait qu’il est difficile d’y déloger Kirby, surtout l’année de son 30e anniversaire, qui aura été célébré comme il se doit avec très certainement l’opus le plus ambitieux de la licence, Kirby et Le Monde Oublié, qui aurait très bien pu être mon jeu de l’année si Xenoblade n’avait pas chamboulé mes plans.
Vous l’aurez compris, quand on passe deux tiers de son année à jouer à un même jeu, il est compliqué d’en faire d’autres. Ainsi, je n’ai toujours pas terminé Xenoblade 2, toujours pas commencé Shin Megami Tensei V, j’ai aussi loupé Stray, qui me faisait pourtant de l’œil, car contrairement aux autres membres de cette rédaction, je ne prends pas part dans la guerre chien vs chat, car je suis team capybara. J’étais aussi supposée terminer ma quatrième run de Dragon Age Inquisition ainsi que Animal Crossing Happy Home Paradise, mais le temps a vraiment été contre moi.
Et c’est visiblement une tendance qui va continuer en 2023, avec Zelda Tears Of the Kingdom se dotant enfin d’un nom ET d’une date de sortie, il est clair que 1/3 de mon année est déjà réservée, et Horizon Forbidden West : Burning Shores en avril et Final Fantasy 16 en juin, sans parler de Kirby’s Return to Dreamland Deluxe en octobre, et Dragon Age Dreadwolf un jour peut-être, mes espoirs de terminer Xenoblade 2 sont réduits à néant.
J’ose espérer qu’au moins en 2023, on n’a pas encore droit à une annonce sortie de nulle part avec une sortie dans la même année, parce que ni mon cœur, ni mon temps, ni mon argent ne le supporteront.
Voilà, encore une année de plus qui touche à son terme. Bon sang, que le temps passe vite. Comme chaque année, bien évidemment, j’ai un retard considérable sur toutes les sorties de l’année. Sans doute que jouer de façon récurrente à des titres sortis en 2013 n’aide pas à ce que je sois à jour. Néanmoins, j’ai pu toucher à bien plus de jeux cette année que l’année dernière, ce qui est déjà une réussite côté jeu vidéo.
Commençons par un postulat fait par de nombreux joueurs : Nintendo sait conquérir les foules. Certes, les derniers titres de la licence Pokémon ne font pas rêver en termes de graphismes, mais ils parviennent tout de même à vendre, à faire rêver, et moult joueurs parviennent au terme de l’aventure sans s’en soucier. De plus, on sent l’envie d’innover depuis la sortie de Legends Arceus. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts pour que les équipes au boulot sur le prochain y mettent du leur (sans surcharge de travail si possible) pour améliorer ce pan de la licence. A côté de ça, on retrouve également Xenoblade Chronicles 3, Kirby, Fire Emblem Three Hopes, Metroid, et pléthore d’autres titres incroyables (non pas Zelda) qui font que la Switch s’installe toujours plus dans les ménages. Et ce, sans barrière d’âge.
Côté Microsoft, très peu à se mettre sous la dent pour moi. Le rachat Activision-Blizzard, qui suit déjà le rachat très médiatisé de Bethesda, montre le désir de grossir de l’entreprise. Est-ce que cela suffira à conquérir un marché asiatique sur lequel ils ont tant de mal à s’imposer ? Pas sûr pour autant. Éternel amoureux de son rival de chez Sony, je dois dire que ces deux rachats d’affilé ne me font ni chaud ni froid, et le comportement immature de ces derniers me peine. Microsoft et Sony n’ont pas la même stratégie (ni le même portefeuille) concernant les rachats, et il serait temps que Sony l’accepte. De toute façon, si les développeurs de chez Activision-Blizzard et Bethesda sont aussi bridés que les autres dans leur créativité, Sony n’a rien à craindre.
Pour rester côté PlayStation, cette année a été marquée par la sortie de God of War Ragnarök. Titre très attendu suite au succès de God of War sur PlayStation 4, j’ai adoré cette suite, tant visuellement que côté gameplay. Je note également la découverte du très bon Neon White, ainsi que Tactics Ogre Reborn, qui ont ensemble su ponctuer ma fin d’année d’une touche très positive. Dommage que Valkyrie Elysium n’en fasse pas de même. Déception de l’année pour ce dernier.
Enfin, j’espère que l’année 2023 sera tout aussi riche en petits jeux indépendants qui font toujours la différence, qui innovent sans cesse et qui parviennent à toucher un public toujours plus large. Je profiterai également de cette année pour me rattraper et jouer à A Plague Tale: Requiem ainsi qu’à Horizon Forbidden West. Sans parler des jeux que j’attends de pied ferme, comme Like a Dragon: Ishin, ou encore Black Myth: Wukong. Outre Alan Wake 2 que tout le monde attend et Wo Long: Fallen Dynasty que j’attends sans exigences particulières, j’ai également hâte de voir ce qui va nous être proposé dans Marvel’s Spider-Man 2, ainsi que dans Hogwarts Legacy.
Cette année, il faut dire que l’on a été pour le moins gâté en productions vidéoludiques intéressantes. Entre Horizon: Forbidden West, God of War: Ragnarök ou encore Elden Ring voire Stray, il y avait de quoi nous mettre de belles gifles artistiques comme graphiques. En revanche, et même si c’est déjà mieux que 2021, cette année 2022 n’a pas réellement réussie à proposer une révolution graphique prononcée. A un tel point que l’on s’est finalement retrouvés avec des titres beaucoup plus cross-gen que véritablement next-gen. C’est vraiment le bât qui blesse car j’aurais vraiment voulu voir des jeux qui nous ébouriffent dans tous les sens sur ce point de vue là, mais cela n’a pas eu lieu.
Néanmoins, entre ces jeux là vraiment magnifiques que je viens de citer, d’autres productions indépendantes plus rafraichissantes ont été de la partie. Je peux citer en exemple Tunic qui apporte un petit vent de fraicheur ou bien encore Cult of the Lamb qui reste un rogue-lite des plus sympathiques. Bien entendu, il y a aussi Scorn qui a voulu sortir des sentiers battus rien que par sa splendide direction artistique qui rend un vibrant hommage à Giger. Mais celui-ci a été un peu moins réussi sur le reste, bien qu’il s’en sorte bien sur l’ambiance et ses quelques puzzles morbides bien sentis. Je pourrais encore parler de nombreux titres indés qui m’ont marqué avec Sifu et son hommage aux arts martiaux ou bien Potion Craft qui vous apprend à devenir un véritable fabricant de potions en herbe, mais il me faudra plus qu’un paragraphe pour en parler, bien qu’ils gardent eux aussi une place spécifique dans mon petit cœur.
D’ailleurs, le jeu de l’année a été aussi fortement débattu entre Elden Ring et God of War Ragnarök. Si je veux bien admettre volontiers que From Software a évidemment rafraichit d’une bien belle manière sa formule avec Elden Ring, c’est beaucoup plus sur la constance que j’ai été séduit avec God of War Ragnarök. Certes, je n’ai pas encore touché à Elden Ring (mais ça ne saurait tarder), mais ce que j’ai vu sur les nombreuses vidéos de gameplay que j’ai scrutées, m’a conforté dans mon choix de choisir purement et simple le titre de Santa Monica Studios. Le soft n’a fait en fait que peaufiner ses mécaniques de gameplay, tout en rendant l’histoire une fois de plus forte avec une mise en scène et une exploration semi-ouverte qui fonctionne. Certains lui reprocheront d’être un God of War 1.5 mais pas du tout pour ma part. Je vais d’ailleurs vous poser cette question pour clôturer ce paragraphe : Pourquoi tout changer alors que tout fonctionnait très bien sur le premier opus ? A méditer.
Dans les autres actualités fortes de cette année 2022, il y a aussi cette triste nouvelle avec la fin de Gamekult. Pour être honnête, je ne m’attendais pas forcément à une fin aussi tragique pour ce site qui a toujours gardé durant des années, cette aura sévère mais juste qui faisait tant de bien à la presse vidéoludique. Et malheureusement, c’est souvent ce qui arrive quand vous avez une entité comme Reworld Media qui rachète des sites de presse à tout-va pour faire ensuite le ménage dans les équipes et tout aseptiser à souhait. C’est déplorable d’agir de la sorte, et je reste clairement dépité par cette nouvelle…
Je terminerai par mes (nombreuses) attentes de 2023. Comme vous avez pu le voir, Atomic Heart me fait énormément de l’œil par son côté « Bioshock soviétique » qui m’a l’air diablement sexy et attirant. Pareil pour Wo Long: Fallen Dynasty, qui m’a littéralement séduit dès les premiers trailer de gameplay, et il me tarde de poser mes mains dessus. Et bien entendu, le PSVR 2 est aussi un casque VR que j’attends énormément, en espérant que Sony mette la barre très hautes pour rivaliser avec les Pico 4 et Meta Quest 2, qui sont déjà les meilleurs casques du marché VR actuel. Je suis très curieux de le découvrir, et voir ce que le bousin a de la ventre sur le côté configuration, tout comme son line-up qui se doit d’être colossal !
D’un point de vue personnel, 2022 n’est pas une année révolutionnaire pour moi. J’ai fait de belles découvertes (je pense notamment à Weird West, Card Shark, Expeditions Rome) mais mon vrai coup de cœur est arrivé tardivement avec Pokémon Violet que j’ai eu la chance de recevoir sous le sapin. Pourtant fan de la première heure, cela faisait plusieurs années que je n’avais pas eu envie de finir un jeu Game Freak. Je passe actuellement tout mon temps libre sur le dernière opus et je réalise que l’open-world était ce que j’attendais le plus pour cette licence. Certes, le jeu est techniquement triste mais quel bonheur de pouvoir explorer librement la région de Paldea !
On reste sur Switch pour la déception de l’année : Mario Strikers: Battle League Football. Mario Strikers Charged Football, son prédécesseur sur Wii, est un peu ma madeleine de Proust. J’ai passé des soirées entières avec des copains dessus. J’étais donc très enthousiaste quand j’ai appris qu’une suite allait sortir sur Switch et que la patte graphique était préservée. Je l’ai acheté day one, ce qui ne m’arrive pas souvent, et la déception a été à la hauteur de mes attentes. J’ai trouvé le terrain trop petit, l’action pas toujours lisible, le manque de contenu problématique… Bref, après avoir terminé la campagne et tenté quelques parties en multi, je m’en suis séparée. Parfois, il vaut peut-être mieux laisser les souvenirs d’enfance là où ils sont.
En dehors de ça, je suis toujours accro à Planet Zoo (c’était déjà le cas l’année passée). D’après Steam, j’ai passé plus de la moitié de mon temps de jeu à créer des parcs animaliers. D’ailleurs, j’ai récemment rejoint le Discord francophone. C’est l’endroit idéal pour trouver de l’inspiration et partager ses projets. Je vous le recommande chaudement, l’ambiance est très sympa. Sinon, le jeu reçoit toujours régulièrement des mises à jour. Cette année, j’ai particulièrement apprécié le pack Crépuscule avec de la décoration inspirée d’Halloween.
Tout le temps que je passe à gérer mes zoos, je ne le passe pas sur les jeux récents. Je dois en rattraper plusieurs mais je pense surtout à Mario+The Lapins Crétins : Sparks of Hope. Oui, encore un jeu Nintendo. La firme japonaise a frappé un grand coup cette année me semble-t-il. En dehors de ça, j’aimerais également rattraper rapidement Scorn, A Plague Tale Requiem et God of War : Ragnarök, mais pour ça, il faudrait que j’arrive à mettre la main sur une PlayStation 5. La fin de la pénurie, c’est pour 2023 ? Nous sommes nombreux à l’espérer !
J’attends depuis tellement longtemps Dragon Age Dreadwolf que je ne sais pas si cela vaut encore la peine de la citer. Dragon Age Origins a été une vraie claque pour moi à sa sortie en 2009. C’est aussi le premier jeu que j’ai modé. Les épisodes qui ont suivi n’étaient clairement pas à la hauteur. Dreadwolf saura-t-il faire mieux ?
2022 aura aussi été une année marquée de nombreuses turbulences dans le milieu des jeux vidéo et particulièrement dans celui de la presse spécialisée. La démission de la rédaction de Gamekult après le rachat par le groupe Reworld studio a été soudaine. C’est un acte courageux posé par l’équipe qui préfère partir plutôt que de devoir se plier à la volonté des nouveaux actionnaires. Cet événement doit nous rappeler que la liberté de la presse est primordiale et qu’elle mérite des sacrifices pour être préservée.
Quelle année, mes aïeux ! Nintendo a terminé d’asseoir sa Switch, roulant sur la concurrence sans prendre le temps d’enlever ses pneus neige entre la saison des fêtes 2021 et celle de 2022. Microsoft a entamé une transition pour devenir un véritable mastodonte inarrêtable… enfin à en croire Sony, pour qui la possession de Call of Duty semble être un motif valable pour diffamer. Et le Steam Deck… bon, on ne va pas en parler, c’est pas l’endroit pour être vulgaire. Reste Babylon’s Fall, l’un des rares faux pas de Platinum Games qui s’est heureusement rattrapé avec Bayonetta 3, comme si tout était rentré dans l’ordre.
Clairement pas mon année favorite des dix qui viennent de s’écouler, il lui manquait un gros banger, une baffe incroyable. Un truc à la The Evil Within ou à la Prey, qui sont, je pense, mes derniers gros coups de cœur du jeu vidéo… Ce qui demeure d’une tristesse affligeante, quant on constate qu’ils sont respectivement sortis il y a huit et cinq ans. Alors pour certains, cette baffe monumentale a été Elden Ring, et je comprends pleinement l’engouement pour ce jeu qui me fait de l’œil aussi. Mais bon, on ne m’enlèvera pas de la tête que ce n’est finalement qu’un Dark Souls en open-world, une suite logique finalement, ne réinventant pas la roue. Juste l’adaptation d’une recette connue et appréciée, à une autre recette connue, mais que j’apprécie moins.
Alors finalement je me suis plus retrouvé dans mes petites zones de confort. La profusion de Tactical-RPG cette année demeure une vraie surprise, et j’ai encore quelques sorties à rattraper, notamment Mario + Lapins Crétins. L’arrivée de Yu-Gi-Oh ! Master Duel m’a relancé dans les jeux compétitifs, que j’avais abandonnés depuis près de quatre ans. Et les annonces de toute part donnent foi en la suite. Je veux dire, regardez moi cette année 2023 ! On a, pêle-mêle, du Resident Evil 4, du Dead Space, Starfield, Diablo IV et Test Drive, sans compter sur Alan Wake 2. Que demander de plus ? Peut-être un jeu Pokémon décent. Ou mieux, des nouvelles de Metroid Prime 4 ? Mais j’ai l’impression de supplier tous les ans Nintendo pour le même résultat…
Une chose est sûre, 2022, c’était quand même vachement plus digeste que 2021 ludiquement parlant. Une année qui a commencé en fanfare avec Elden Ring, véritable rouleau compresseur qui a continué sa route jusqu’à la fin d’année, écrabouillant tout sur son passage avec son open world qui a redéfini des règles que Zelda Breath Of The Wild avait déjà bousculé avant lui. Un vrai coup de pied là où il faut pour faire bouger une industrie dont la tendance à faire du sur-place n’est plus à prouver. Entre Assassin’s Creed à la montagne et Far Cry à la mer (on attend le cross over entre les deux dans l’espace avec des dauphins munis de lance-flammes), il y a grand besoin de ces titres qui cassent la baraque pour mieux la reconstruire.
Un certain Horizon Forbidden West est également tombé entre mes mains, un vilain petit canard à mauvaise presse qui fait tout ce qui faut pour être aimé sans jamais rien recevoir en retour. Il atterrit aisément dans mes plaisirs coupables puisque personne ne semble l’avoir apprécié. Le bougre peut même se targuer de revenir bredouille des Game Awards, alors qu’il déploie la meilleure réalisation technique de l’année et ce, de très loin. Et ce n’est même pas God Of War qui peut prétendre lui titiller la cheville à ce niveau (sur PS5 en tout cas). Le pauvre Horizon fait des efforts démesurés pour effacer les défauts de son prédécesseur, et y parvient dans la plupart des cas, avec parfois même un certain brio. Dommage pour lui, il n’a pas la faveur du public, contrairement à un certain dieu de la guerre qui reprend trait pour trait son phrasé d’il y a 4 ans, et s’en tire quant à lui à plutôt bon compte (Kratos, je t’aime bien mais elle est pour toi celle-là).
2022 c’est aussi de grands événements comme le rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft, qui semble décidément bien prompt à mettre la main à la poche pour racheter la moitié du paysage vidéoludique. Pour le meilleur ? Probablement pas. Même si Activision-Blizzard, entre nous, ça fait bien des années qu’on y croyait plus. Dans ce cas précis, le rachat était peut-être ce qui pouvait arriver de mieux. L’avenir nous le dira. Reste à espérer que le jeu vidéo ne sera pas dans les mains d’une seule et même grande entité d’ici 2030. Toujours est-il que cette année, Microsoft et Obsidian nous ont pondu le petit chef d’œuvre Pentiment, et rien que pour ça le géant américain échappe au lynchage en place publique.
Et enfin, last but not least, la presse JV qui prend un bien sombre tournant. Ca ne date pourtant pas d’hier, la lente évolution du milieu a commencé il y a une dizaine d’années, et s’exhibe parfois avec de grands coups d’éclats comme le rachat de Gamekult par Reworld. Evénement qui résonne aujourd’hui encore plus fort lorsque mis en perspective avec la fermeture de Jv.fr avant cela, et bien d’autres malheureux tombés entre les griffes de gros poissons que le jeu vidéo n’intéresse guère, si ce n’est le profit qu’il génère. Un média de niche il y a de cela 20 ans, qui a fini par toucher le soleil à s’en bruler les ailes à force de grandir. Mais eh, ActuGaming tient bon, et pour cela, merci.
J’ai déjà bien trop parlé, mais 2023 c’est avant tout FF XVI, STALKER 2 (si si), Hollow Knight : Silksong, RE4 Remake, Baldur’s Gate 3… Du beau jeu à prévoir, qui achève de faire de 2021 (encore elle, décidément) la pire année de jeux vidéo depuis bien longtemps.
Je vais en choquer plus d’un, mais mon GOTY 2022 aura été Pokémon Legends Arceus, et il faut dire que je suis le premier étonné. Disons que l’année passée n’a pas eu le droit à de grosses sorties jeux vidéo qui m’ont attiré et les trois/quatre que j’attendais m’ont un poil, voir complétement déçu. Je me surprends encore aujourd’hui à retourner de temps en temps sur Arceus pour capturer des Pokémon et me balader dans ce Japon féodal (et je saigne régulièrement des yeux). En soit, je pense que j’aurais pu citer comme la majorité, Elden Ring, mais je viens tout juste de mettre la main dessus et pourtant je me régale comme pas possible, mais étant que je viens tout juste de l’acquérir, je me vois mal le considérer comme mon GOTY.
Etant un grand fan de jeux LEGO et surtout un dictionnaire à moi tout seul en ce qui concerne Star Wars, Lego Star Wars : La Saga Skywalker aura été mon petit plaisir coupable. En mettant les deux licences dans un seul et même jeu bien ficelé, cela m’a fait replongé en enfance avec ma Nintendo DS et mon Lego Star Wars : La Complete Saga.
Je retiendrais également God of War Ragnarok pour Kratos, qui aura été mon personnage préféré de cette année, ainsi que pour sa bande-son, qui tourne sans arrêt dans ma playlist Spotify quand je vais à la salle de sport. Un mot également sur The Last of Us Part I, dont l’annonce aura marqué mon année Bon, quand le jeu est sorti, j’ai été un poil déçu de voir qu’on était plus sur un énième remaster qu’un remake (même si on doit l’appeler comme tel). Je ne retiendrais en revanche pas vraiment ELEX II, étant donné que je n’ai rien d’autre à ajouter à son sujet car tous mes arguments sont partis en même temps que mes 3/4 sauvegardes corrompues du titre…
Pour 2023, ma plus grosse attente de l’année, et de la décennie, c’est bien évidemment mon petit bébé Zelda: Tears of the Kingdom. Zelda est ma licence préférée du jeu vidéo, donc forcément quand un nouveau Zelda s’apprête à sortir c’est l’événement de la décennie pour moi, surtout que cette fois-ci nous sommes sur la suite directe du dernier opus.
Mine de rien, 2022 aura été une belle année pour le jeu vidéo et autant de titres que je vais devoir rattraper dans les prochains mois et prochaines années. J’ai tout de même eu la chance de tester de belles pépites cette année comme Triangle Stratégie, Mario + The Lapins Crétins : Sparks of Hope, The Legend of Heroes : Trails from Zero, Monster Hunter Rise Sunbreak et bien d’autres.
Mon préféré reste tout de même Xenoblade Chronicles 3, une suite qui a dépassé mes attentes avec un gameplay plus impressionnant, une histoire poignante, des personnages très attachants et une OST sublime. J’ai aussi énormément apprécier Sonic Frontiers et Pokémon Ecarlate malgré les critiques légitimes qu’on peut leur faire.
J’aurais néanmoins aimé faire plus de jeux indépendants cette année. J’ai pu tout de même en essayer un bon paquet lors de la Gamescom 2023 dont énormément de très prometteurs. Malgré des mauvaises nouvelles concernant la situation de la presse jeu vidéo ou encore les annonces liées aux NFT, j’ai été ravi de reprendre les événements physiques pour discuter avec les développeurs (notamment à la Gamescom encore une fois).
Cette année j’ai tout de même gardé mes habitudes de 2022 avec des sessions de Battlefield 2042 et du Genshin Impact à foison. J’ai tout de même pu rattraper des choses que j’avais mis de côté comme les Mass Effect que j’arrive enfin à apprécier grâce aux remaster ou encore l’excellent Yakuza : Like a Dragon.
2023 risque d’être tout aussi riche avec énormément de jeux que j’attends, le prochain Zelda en tête. Outre les grosses productions bien connues, j’ai une fascination pour tous ces jeux chinois et coréens qui ont l’air très prometteurs. J’imagine qu’on peut aussi s’attendre à de gros rebondissements dans l’industrie, mais sans oublier notre prochain AG French Direct qui mettra encore en avant les productions indépendantes francophones.
Que retenir de l’année 2022 dans le jeu vidéo ? A vrai dire, cette année reste pour moi en demi-teinte. Pas d’exclusivité majeure chez Microsoft qui pourtant avait un boulevard entre février et novembre et cette communication qui semble revenir dans les travers de la Xbox One après 2 années de très bonne facture et un Game Pass en forme ?
Ou encore l’obstination et la mauvaise foi d’un Sony jaloux (?), apeuré (?) que le rachat Activision-Blizzard-King puisse aboutir, utilisant son influence et sa présence manifeste sur énormément de territoires pour multiplier les communications bancales et les retournements de veste selon le vent, érodant peu à peu son aura auprès des joueurs et joueuses fidèles ?
En tout cas, entre ces deux mastodontes pas francs du collier, se trouve Nintendo, qui mine de rien réussit une très belle année avec des titres exclusifs comme Kirby et le Monde Oublié, Mario + Lapins Crétins : Sparks of Hope, Xenoblade Chronicles 3, Bayonetta 3 mais aussi les deux Pokémon (Arceus et Violet/Ecarlate) encerclant cette année riche chez le constructeur nippon, celui qui s’en sort sûrement le mieux en 2022 avant une année 2023 qui promet d’être explosive avec un certain The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom…
Cette année fut marquée par plusieurs jeux qui m’ont bouleversé : Elden Ring d’abord, qui a su me donner espoir dans les jeux FromSoftware, A Plague Tale : Requiem, mon jeu de l’année, bien qu’imparfait mais qui aura su résonner en moi bien plus fort que je ne l’aurai cru avec son récit poignant et son héroïne aux multiples facettes, mais aussi God of War : Ragnarök qui restera ma déception de cette année.
Attention, c’est incroyablement beau et il reste un grand jeu, mais peut-être en attendais-je trop, la mayonnaise n’a pas autant pris de mon côté que je ne l’espérais, avec une mise en scène remarquable certes, mais au récit trop sage, comme le fut son cousin Horizon : Forbidden West en début d’année. Las des open world avec pléthore d’indications sous perfusion et sans 30 secondes pour réfléchir aux énigmes !
Je n’ai qu’une hâte : celle d’être à l’an prochain pour découvrir des jeux comme Assassin’s Creed Mirage, Avatar : Frontiers of Pandora ou encore Lies of P ou The Last Case of Benedict Fox. Ce ne sont qu’un aperçu des jeux que j’attends car cette année risque d’être réellement intense avec sûrement la fin de la pénurie de consoles ainsi que, enfin, l’envol de la nouvelle génération. Et qui sait, pouvons-nous espérer quelques jeux exclusifs à Xbox dans l’année ? S’il te plait Phil…
C’est toujours un plaisir de partager ces mois en votre compagnie sur ActuGaming. La presse spécialisée souffre d’année en année, preuve en est de la débâcle de nos confrères de chez Gamekult, empêchés de saluer leurs lecteurs suite à la refonte de l’équipe rédactionnelle. On pense fort à eux et je leur souhaite bien du courage pour la suite.
Quand je n’étais pas occupé à écrire mon 243e article sur le d’Activision-Blizzard par Microsoft (pitié, faites que cela cesse), 2022 aura enfin été l’année durant laquelle j’ai pris plus de temps pour jouer à plus de titres, sans doute grâce à ma désintoxication de Genshin Impact même s’il m’aura happé pendant des centaines d’heures ces derniers mois. L’obsession que j’avais pour le jeu de miHoYo s’est en réalité déplacée vers un autre, quelque peu moins chronophage mais tout aussi addictif, avec Marvel Snap qui me captive depuis sa sortie, bien plus que de raison.
Elden Ring reste évidemment le jeu qui m’aura laissé les plus beaux souvenirs cette année, tout comme God of War Ragnarok – dans une moindre mesure – et ses personnages qui m’ont bouleversé, tandis que Marvel: Midnight Suns aura été une jolie surprise (parce que je n’avais visiblement pas assez de ma dose de Marvel). Et comment ne pas adresser une mention spéciale à Tinykin, petite douceur de 2022 que je n’oublierai pas de si tôt. 2023 me semble être une année encore plus folle avec Final Fantasy XVI, aka le messie, le titre que j’attends le plus pour cette année, car je n’ai pas la force de croire que Kingdom Hearts 4 sortira en 2023. Je n’oublie pas non plus Star Wars Jedi: Survivor, Hogwarts Legacy ou encore The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom sur lesquels je ferais bien quelques nuits blanches si j’avais encore l’âge de faire cela sans me ruiner la santé.
Mais malgré l’avenir prometteur que semble nous réserver l’industrie, je ne peux m’empêcher d’appréhender le déclin de la presse JV durant ces prochains mois, qui me semble être inexorable. On l’a particulièrement vu en 2022 avec nos confrères de Gamekult, JVFR et bien d’autres, et c’est un phénomène qui ne va malheureusement pas s’arrêter puisqu’il n’a pas lieu que dans nos frontières. On l’a vu avec plusieurs rédactions anglophones ces derniers temps, tandis que des sites historiques ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.
Un triste constat qui nous donne tout de même l’opportunité de vous remercier vous, lecteurs et lectrices d’ActuGaming, pour votre soutien et votre simple présence quotidienne sur le site, nos réseaux sociaux ou sur YouTube. 2023 sera une année périlleuse, pleine de défis, mais on a de beaux projets en préparation et un AG French Direct qui devrait bientôt faire parler de lui, alors continuez de nous soutenir !
Et puisqu’on est encore au mois de janvier, il n’est pas encore tout à fait trop tard pour vous souhaiter une très bonne année 2023 ! Toute l’équipe d’ActuGaming vous souhaite une année riche en bons jeux et en jolies découvertes, en espérant que vous serez toujours aussi nombreux à nous suivre dans cette belle aventure.
Blue Protocol aura pris son temps, mais il semble être fin prêt pour nous parvenir […]Même si à n’en pas douter, le jeu se vendra comme des petits pains grâce […]Les collaborations s’enchaînent dans Fortnite et ne se ressemblent pas. Après avoir accueilli Geralt ou […]
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Vu, lu, intéressé et approuvé 👏👍🙏 Je ne peux qu’être empathique à votre égard concernant la triste évolution de la presse vidéoludique cette dernière année, vous même étant directement impactés et possédant les nuances que nous lecteurs ne possédons pas toujours. Ceci étant, être David contre Goliath, c’est très éreintant, lutter encore et toujours contre l’envahisseur de la « facilité », en nous proposant encore cette droite ligne et cet éthique exemplaire, fait que vous pouvez être très fiers de ce que vous accomplissez, même si on ne le sens pas immédiatement… Lire plus »
Mon Jeu de l’année : heu… Tunic ? Tinykin ? Sable ? Mon Plaisir coupable : Rocket League / Hearthstone Ces jeux que j’ai loupé et que je dois rattraper : Elden Ring / GoW Ragnarok Ma déception de l’année : la hausse du prix des PS5 Mes plus grosses attentes 2023 : avoir des nouvelles des projets Xbox Studios Moment marquant de l’année : la guerre en Ukraine et ses tristes conséquences 2022 n’était pas une année vidéoludique qui restera dans mes souvenirs. Je cours toujours après mon backlog de dingue, 50 jeux bouclés… Lire plus »
Suite à une reco’ (peut-être se reconnaîtra-t-il), une nouvelle attente vient de se créer, ActuGaming je vous recommande d’aller jeter un œil si ce n’est pas déjà fait : RetroSpace par The Wild Gentlemen
https://store.steampowered.com/app/2067820/RetroSpace/
https://www.youtube.com/watch?v=fdZROhrwMjQ
J’en profite pour mettre System Shock Remake dans les attentes!
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https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions