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William et Harry : cette trahison faite à Diana – Le Point

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Ils lui avaient promis de toujours rester soudés et unis. Vingt-cinq ans après sa mort, le fossé n’a jamais été aussi grand entre eux. Histoire d’un gâchis.
Temps de lecture : 5 min
C’est un serment que les deux frères avaient fait du vivant de leur mère. « Vous devez me promettre de toujours rester meilleurs amis », leur avait demandé un jour Diana, rapporte l’historien Robert Lacey dans son ouvrage Guerre royale, mensonges et trahisons, sorti en 2021. Un serment auquel avait assisté la voyante Simone Simmons, devenue l’amie de la princesse de Galles. Les deux garçons avaient promis, s’est-elle souvenue. Ils s’étaient tapé dans la main avant de faire un grand câlin à leur mère. « N’importe qui aurait fondu en voyant ça… Ensuite, ils sont sortis jouer au foot. »
Diana se doutait-elle que ses enfants risquaient de s’affronter un jour ? Elle connaissait trop bien les arcanes et les coulisses de la monarchie britannique pour avoir quelques craintes : les seconds finissent toujours par souffrir à l’ombre de la couronne, à l’image de la princesse Margaret, sœur d’Elizabeth II, contrainte de renoncer à l’amour de sa vie pour éviter tout scandale, ou encore le prince Andrew, longtemps à piaffer et à rager derrière les prérogatives de son aîné le prince Charles. Une place toujours difficile à digérer, avec son lot de jalousies, de frustrations et de ressentiments qui finissent par lentement empoisonner l’âme de ces figurants princiers.
À cela s’ajoutent les caractères bien différents des deux héritiers, un contraste qu’avait bien saisi leur mère. William plus sage, plus prudent, conscient très tôt de ses responsabilités, à l’inverse de Harry, tout feu tout flamme, rieur et farceur, boule d’énergie cherchant à exister en prenant les chemins de traverse… Si William ressemble physiquement le plus à Lady Di, Harry a indéniablement hérité de son caractère et reste au fond un Spencer, turbulent et rebelle. Qu’importe, la princesse de Galles ne faisait aucune différence et privilégiait les moments passés ensemble, les éduquant à sa façon en laissant s’exprimer leurs émotions, tout en évitant le plus possible l’ambiance pesante et protocolaire des palais royaux : sorties au fast-food, matchs entre copains, excursions dans un parc d’attractions, ski dans les Alpes, vacances à Saint-Tropez…
Dans son autobiographie Le Suppléant, Harry raconte comment William, en grandissant, commence à prendre ombrage de son cadet et refuse qu’on les considère comme « un lot », ce qu’a longtemps fait Diana. « Il détestait quand maman nous habillait de la même façon, rapporte-t-il. Pour ne rien arranger, elle avait des goûts assez extrêmes en matière de vêtements pour enfants ; nous ressemblions souvent aux jumeaux d’Alice au pays des merveilles… » Quand Harry entre à Eton, en 1998, un an après le décès de Diana, William, lui aussi scolarisé dans l’établissement, lui demande de faire comme s’il ne le connaissait pas. Son frère aîné avait déjà ses copains, ses habitudes, pas question pour lui d’avoir son cadet aux basques… Pour Harry, c’est une première déchirure.
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Les deux garçons continuent bien sûr de se voir régulièrement à Highgrove, la résidence de campagne de leur père, mais chacun commence à suivre sa route, William part à l’université de Sant Andrews, en Écosse, Harry à sa formation militaire de Sandhurst. Mais en grandissant, ce dernier commence à comprendre qu’il sert habilement de bouc émissaire à la famille, la presse prenant plaisir à rapporter ses frasques – l’alcool, la drogue, son déguisement nazi – pendant que son frère est relativement épargné : on oppose Harry le sale gosse à William le sage, alors que celui-ci n’est pas le dernier à picoler dans les pubs… Les premières brouilles interviennent, des moments où ils ne se parlent plus, même si le lien fraternel, forgé dans le deuil, finit toujours par refermer les cicatrices.
À l’époque, Harry ne s’est pas encore détaché de l’orbite de son frère : il assiste à la naissance de son amour pour Kate, qu’il considère comme une sœur, il est au premier rang de son mariage, où il a l’impression de dire adieu au Willy de son enfance, et tous deux finissent par vivre près l’un de l’autre à Kensington, quand les Cambridge s’installeront à Londres. Harry passe souvent une tête, s’invite à dîner, raconte ses blagues… Jusqu’au jour où il leur présente Meghan, cette actrice américaine dont il est tombé amoureux : Kate et William sont stupéfaits, Suits est l’une de leurs séries préférées, mais ils vont vite déchanter.
La greffe ne prend pas. Que s’est-il réellement passé ? Kate et Meghan s’embrouillent autour des préparatifs du mariage des Sussex, mais derrière l’agacement pointe la rivalité : les Windsor peuvent-ils avoir deux duchesses stars sous les mêmes projecteurs ? Kate a-t-elle senti le danger d’être rapidement ringardisée par cette belle Américaine métisse, actrice et engagée ? Quant à Meghan, elle bouscule les habitudes sans ménagement, rudoie le personnel, se permet des familiarités qui détonnent… « Elle est malpolie, elle est agressive, elle s’est aliéné la moitié de nos collaborateurs », lance William à Harry lors d’une dispute en 2019. Son frère réplique en reprochant à Buckingham de ne rien faire pour contrer les attaques cinglantes des tabloïds. La rupture est consommée, leur bureau commun est dissous, les Sussex déménagent à Windsor avant de prendre la poudre d’escampette pour les États-Unis. William est alors furieux d’être mis devant le fait accompli.
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Depuis, les deux frères nourrissent colère et méfiance l’un à l’égard de l’autre, surtout depuis les sorties très médiatiques organisées par les Sussex depuis Montecito. Ce que redoutait le plus Diana est survenu et même l’inauguration de sa statue dans les jardins de Kensington n’est pas parvenue à les ressouder, symbole d’un fiasco que personne n’aurait pu imaginer. Lors de l’enterrement de Philip d’Edimbourg, au printemps 2021, William a tenté de recoller les morceaux : « Écoute-moi, Harold, je t’aime ! » lui a-t-il lancé alors que la conversation s’enlisait une fois de plus.
« Je veux simplement que tu sois heureux… Je le jure sur la vie de maman. » Harry rapporte dans ses mémoires qu’à cet instant précis, il s’est figé. « Il avait employé le code secret, le mot de passe universel, écrit-il. Depuis qu’on était petits, ces cinq mots ne devaient être prononcés qu’en cas de crise majeure. Sur la vie de maman. Pendant presque vingt-cinq ans, on avait réservé ce serment déchirant aux occasions où l’un de nous devait être entendu, être cru dans l’instant. »
Mais l’appel solennel de William ne servit à rien. « Je ne le croyais pas, je n’avais plus totalement confiance en lui. Et inversement. Il s’en est aussi rendu compte. Il a vu qu’on avait atteint un point de non-retour où la souffrance et le doute étaient tels que même ces mots sacrés ne pouvaient nous en libérer. »
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