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Voici pourquoi les enjeux trans sont toujours importants en 2022 – TVA Nouvelles

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SIDNEY DAGENAIS /Agence QMI
Pourquoi devrait-on se préoccuper des enjeux trans en 2022 au Québec? Le 24 heures s’est rendu dans le Village, samedi soir, où plusieurs centaines de personnes ont marché pour la libération des personnes trans, dans le cadre de Fierté Montréal, afin de leur poser la question
Bien que les personnes trans re représenteraient que 0,6% de la population, leur place et leur inclusion doit être aussi importante que le reste de la société, estime Zakary, qui est coordinateur de l’engagement francophone pour l’organisme Réseau Enchantée. 
Selon l’employé de l’organisme qui soutient les organismes LGBTQ+ à travers le Canada, les réalités qui sont propres aux personnes transgenres, doivent être prises davantage en considération dans les sphères sociale, économique ou du travail.  
Geneviève Abran
Zakary George à la marche trans, qui avait lieu dans le Village, dans le cadre de la Fierté.

Pour y arriver, les personnes cisgenres, c’est-à-dire dont le sexe correspond à celui assigné à la naissance, doivent s’impliquent dans la lutte, affirme-t-il.  
«C’est pas seulement les personnes trans qui devraient se préoccuper de leurs vies parce que si c’est juste nous, c’est sur qu’on ne survit pas», lance-t-il. 

SIDNEY DAGENAIS /Agence QMI

«Si on est seuls à se battre contre le reste de la société parce qu’on est invalidés et que les gens ne croient pas en notre existence, ça nous mène à l’épuisement, ce qu’on peut voir dans nos communautés énormément», mentionne Zakary.  
Selon Eliott, les personnes transgenres devraient davantage de s’exprimer sur leurs réalités dans les médias. Ils devraient aussi avoir un mot à dire sur les décisions gouvernementales, surtout celles qui les concernent. 
Il pense notamment à l’ajout d’une troisième case neutre sur les papiers officiels pour ceux et celles qui ne veulent pas être étiquetés en tant qu’homme ou femme. 
SIDNEY DAGENAIS /Agence QMI

Accorder de l’importance aux enjeux trans, c’est avant tout une question de «droits humains», pensent Eliott et Léo . «C’est la liberté et l’autonomie de ton corps de faire ce que tu veux avec, mais aussi de ta personne sociale, la façon dont tu t’exprimes, les gens que tu aimes», croit Eliott.  

Geneviève Abran
Eliott, Sabrina et Léo à la marche trans, qui avait lieu dans le Village, dans le cadre de la Fierté.

«Normaliser [les enjeux trans], c’est de la prévention du suicide. Ça sauve des vies d’être inclusif», assure-t-il.  
«Le droit au libre choix, ça touche tout le monde», renchérit Léo. Tout le monde doit pouvoir faire ce qu’il souhaite de son corps et de son statut social, et ça compte aussi pour les personnes trans et non-binaires, estime-t-il.  
«La transition ce n’est pas juste médical, c’est aussi social», reconnait quant à lui Mathieu. Selon lui, l’acceptation sociale représente «un pas dans la bonne direction».  
Normaliser le fait de nommer ses pronoms quand on rencontre quelqu’un est une très bonne première étape, croit-il.  
Geneviève Abran
Mathieu à la marche trans, qui avait lieu dans le Village, dans le cadre de la Fierté.

«Lorsqu’une personne cisgenre utilise ses pronoms dans une conversation, c’est extrêmement validant pour la personne trans à qui il parle», affirme Mathieu. Ça lui permet de «surmonter la peur» de nommer ses pronoms beaucoup plus facilement. 
SIDNEY DAGENAIS /Agence QMI

Plusieurs personnes transgenres ont le désir de faire une ou des chirurgies d’affirmation de genre afin que ce dont ils ont l’air correspond à la façon dont ils se sentent intérieurement.  
La grande majorité des chirurgies d’affirmation de genre sont couvertes par le Régime d’assurance maladie du Québec (RAMQ).  
Toutefois, des opérations considérées «esthétiques», comme le changement de la voix ou la féminisation du visage, ne le sont pas. Ce genre d’opérations peuvent avoir un impact significatif sur la santé mentale des personnes trans qui souhaitent en obtenir, explique Céleste Trianon, organisatrice de la marche.  
SIDNEY DAGENAIS /Agence QMI

Céleste Trianon dénonce les démarches administratives complexes et les longs délais pour obtenir une chirurgie. De plus, une seule clinique offre le remboursement par la RAMQ, soit la clinique GRS Montréal, ce qui peut être un frein pour plusieurs personnes trans, poursuit-elle.  
De plus, les personnes trans ne sont pas à l’abri d’être mégenrés par leur médecin, ou bien que l’on ne soit pas à l’écoute de leurs besoins, explique Mathieu. En plus d’avoir trop de problèmes de santé pour avoir une chirurgie d’affirmation de genre, il affirme avoir de la difficulté à être vu par un spécialiste.  
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