Contrairement à nombre de ses pairs le premier magistrat de Monein ne se conforme pas aux rituels vœux en public – préférant les vœux en ligne – également sources d’informations. C’est dans son bureau, au côté de son adjoint Christian Lombart qu’il s’est livré, mettant en avant « la préservation, dans un contexte particulier, du…
Contrairement à nombre de ses pairs le premier magistrat de Monein ne se conforme pas aux rituels vœux en public – préférant les vœux en ligne – également sources d’informations. C’est dans son bureau, au côté de son adjoint Christian Lombart qu’il s’est livré, mettant en avant « la préservation, dans un contexte particulier, du lien social et du bien vivre ensemble, axe majeur de la ligne de conduite de notre projet ».
Il cite la gestion de l’école durant la période Covid, la bonne coordination du centre de vaccination et ses 16 000 doses délivrées, la création de la Maison solidaire, la Banque alimentaire passée de six à 18 colis, l’ouverture d’un second marché le vendredi soir, etc.
« On essaie de répondre à la demande des Moneinchons », poursuit-il, notant aussi l’effort porté sur « la propreté urbaine, sujet important pour nous ». Outre « les actions sur la vie quotidienne, moins visibles », il met à son crédit la réfection du terrain de foot synthétique dont le montant, rappelle-t-il, est de 500 000 euros. « Ça s’est fait sans augmentation des impôts », plaide-t-il, affichant « la maîtrise du budget de fonctionnement malgré les hausses subies ». « Ce décalage est peut-être un mal pour un bien », positive le maire à l’évocation du retard de certains projets. Telle la salle des sports ayant demandé une rallonge pour financer le renforcement de la structure avant d’effectuer les travaux de la toiture initialement actés.
« Dans un contexte de hausse des coûts, on va maintenant savoir où on peut aller en fonction de nos possibilités financières ». Ainsi la réflexion engagée sur la rénovation de la cuisine centrale va permettre de présenter au Conseil municipal l’orientation la plus opportune.
Pas de craintes pour l’édile concernant le tissu commercial de Monein, « forcément il y a des fermetures et des ouvertures de commerces […] ; nous sommes à l’écoute de tous les porteurs de projets ».
De façon implicite, Bertrand Vergez-Pascal a répondu aux critiques de son prédécesseur Yves Salanave-Péhé, élu départemental, sur la gestion communale (édition du 30 décembre 2022). « Nous avons assumé la continuité des deux chantiers importants que sont le terrain synthétique et la salle des sports (lancés lors du mandat précédent) tout en développant notre projet », plaide le maire avant de tacler à son tour sur « la problématique des bâtiments communaux – des passoires thermiques – où rien n’a été engagé depuis 2010 ». « Nous avons récupéré un paquebot qu’il faut réarmer ! On agit sur les dossiers que l’on maîtrise », se défend-il encore livrant son impuissance face aux dossiers sur lesquels il « n’a pas la main », à l’image de la fermeture de la Trésorerie. « Les hommes politiques doivent prendre le relais, moi je suis juste le maire ».
Concernant le programme Petites villes de demain – dont l’élu départemental s’était offusqué que Monein n’a pas candidaté – « les jeux étaient faits » note Christian Lombart, compte rendu du bureau de la CCLO à l’appui en date du 8 février 2021. « Sur la communauté des communes, deux villes ont été désignées par le préfet : Mourenx et Orthez », précise l’élu également adjoint à la CCLO.