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3 minutes à lire
Publié le 12/11/22
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Illustration Télérama avec Danil Polshin, Phạm Thanh Lộc, Draftphic, Jauhari et Amethyst Studio (CC)
1933. Virginia Woolf vient d’achever Les Vagues, quelques mois après avoir fait paraître Orlando. C’est fatiguée, triste aussi de la disparition récente de son cher ami, l’écrivain et biographe Lytton Strachey, auteur des Victoriens éminents, qu’elle entreprend d’écrire ce texte, tout ensemble biographique et imaginaire, dont le sujet — on ne saurait dire l’objet… — est Flush, l’épagneul de la poétesse Elizabeth Browning (1806-1861). À Flush, dont l’existence est avérée — Elizabeth Browning lui consacra d’ailleurs plusieurs poèmes –, Virginia Woolf prête donc ici sa plume, pour retracer son existence auprès de l’auteur des Sonnets portugais. Et pour, surtout, lui inventer une vie intérieure merveilleusement riche et profonde. Tout commence comme une fantaisie brillante, joliment incongrue, légère et drolatique — la généalogie de Flush, sa naissance, ses premiers apprentissages, son adoption… —, mais au fil des pages, et sans rien perdre jamais de sa saveur, l’exercice acquiert une intensité qu’on ne soupçonnait pas d’emblée. Lire la suite de la critique
s Ed. Folio, 2 €.
« Hervelino : ça ne m’évoque pas tant Hervé que nous deux. Le mot est banal mais c’était lui et c’était moi… » Hervelino, c’était bien plus qu’un surnom affectueux, c’était — et cela demeure — le nom d’un lien, d’une amitié, d’un amour qui n’en finit pas. « Hervelino », c’est ainsi que Mathieu Lindon appelait Hervé Guibert, décédé il y aura bientôt trente ans. Ils s’étaient rencontrés en 1978, par l’entremise de Michel Foucault, alors qu’ils avaient l’un et l’autre 23 ans. « J’avais surmonté ma timidité pour l’aborder en lui disant, comme il était seul dans un coin de l’appartement : ‘‘Vous êtes puni, Hervé Guibert ?’’… » Partant de cette première fois, Mathieu Lindon n’entreprend pourtant pas, dans Hervelino, ce qu’on pourrait appeler le récit de leur relation. Non plus que le portrait de son ami. À quoi bon ? « Hervelino est-il ressuscitable ?  » « Hervelino » : parce que « le mot m’évoque l’Italie et l’Italie m’évoque Hervé », c’est sur leurs années italiennes que se polarise la mémoire de Mathieu Lindon : la fin des années 1980, Rome, la Villa Médicis, deux jeunes hommes épris de légèreté et de littérature, leur « bêtise joyeuse ». Lire la suite de la critique
s Ed. Folio, 7, 80 €.
Dans le premier roman de Victor Pouchet, Pourquoi les oiseaux meurent (2017), le narrateur décidait de remonter la Seine à bord d’une péniche pour enquêter sur la chute de centaines de volatiles. Trois ans plus tard, son héros, Elias, a pour totem un chevreuil. Cette apparente obsession de l’auteur pour la faune n’est pourtant qu’un chemin détourné pour parler des hommes et de leur étrangeté. Avec Autoportrait en chevreuil, il se penche sur l’enfance d’Elias, fils de magnétiseur. Drôle de jeunesse pour ce garçon moqué à l’école. « Le papa d’Elias est un maboul », entend-il en boucle dans la cour de récréation. Coupeur de feu, médium, paradoxologue, ce père franchement bizarre est installé du côté des morts et des invisibles, tel un druide dans une forêt bretonne. Pour le former, il impose à son fils des tests de « philosophie ondulaire » ou encore un « exercice de grand froid » dont le gamin sort grelottant et terrifié. Mais, si étrange soit-elle, l’enfance se passe, et Elias parvient à s’en détacher grâce à Avril, jeune femme flottante, qui le fera basculer du meilleur côté possible… Lire la suite de la critique
r Ed. Le Livre de Poche, 7, 20 €
Enquête très documentée sur le parcours d’un tueur en série, Israel Keyes, arrêté en 2012, ce livre a l’efficacité d’un excellent thriller. Il est fondé sur le travail de fourmi de la journaliste Maureen Callahan. Durant des mois, elle a interrogé les policiers et agents du FBI, lu et relu des centaines de documents pour saisir avec exactitude leurs enquêtes, leurs stratégies. Elle est parvenue à recomposer le parcours de ce prédateur, qui se révèle un manipulateur hors pair, jouant avec les nerfs des flics, de l’enquêtrice, puis des lecteurs. Elle remonte loin en arrière dans la vie du tueur, le suit dans ses déplacements, ses mensonges, jusqu’à son arrestation après le meurtre d’une jeune fille à Anchorage. Écrit avec un grand souci d’exactitude, American Predator utilise les techniques de la fiction pour harponner le lecteur, sans le lâcher mais sans jamais dévier de la réalité. Le résultat est passionnant et diabolique, comme son tueur sur la route.
r Ed. 10/18, 8, 50 €

Editeurs
Il y a d’abord le paysage, vaste et blanc, hostile et gris à l’infini. Et deux quinze tonnes qui progressent lentement sur les routes de Bosnie, « huis clos roulants », chargés jusqu’à la gueule. Au volant de l’un d’eux, Maud, 21 ans, volontaire humanitaire, aussi déterminée que naïve. Elle est partie de Lyon avec quatre coéquipiers dont les motivations sont diverses, mais elle ne le sait pas encore. Vissé comme un thril­ler, le récit est dense et sa force tient à l’évolution des personnages que Jean-Christophe Rufin observe au microscope. Les motivations de ceux qui partent risquer leur vie dans un pays en guerre sont souvent passionnelles et secrètement ambiguës. Que poursuit-on quand on veut aider les autres ? C’est tout le sel de cette histoire, qu’on lit comme on regarde Le Salaire de la peur, le fameux film d’Henri-Georges Clouzot, qui l’inspire à l’évidence. Lire la suite de la critique
r Ed. Folio, 8, 40 €
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