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De récentes recherches ont montré que certains traits de la personnalité pourraient avoir un impact, bénéfique ou non, sur notre cerveau.
Une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology révèle que certains traits de personnalité permettraient d’éviter les troubles cognitifs. À l’inverse, d’autres pourraient les favoriser. Par exemple, le fait d’être plus consciencieux et extraverti contribuerait à éviter les troubles cognitifs légers plus longtemps d’après les chercheurs. En revanche, des niveaux élevés de névrosisme, qui s’apparentent à de l’anxiété ou de l’instabilité émotionnelle, pourraient augmenter ce risque.
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Les résultats de l’étude sont clairs : plus une personne a un niveau de névrose élevé, plus elle est vulnérable face au déclin cognitif. À l’inverse, les personnes consciencieuses seraient beaucoup moins touchées par ces troubles. Selon l’étude, être plus extraverti et engagé socialement semble également offrir une année supplémentaire de vie sans démence.
Tomiko Yoneda, étudiant postdoctoral en psychologie à l’Université de Victoria, et auteur principal de l’étude, explique comment notre caractère influence notre quotidien : « les traits de personnalité reflètent des schémas de pensée et de comportement relativement durables. Ils peuvent affecter l’engagement dans des comportements et des schémas de pensée sains et malsains tout au long de la vie ». Ainsi, notre caractère influence nos choix de vie et peut même avoir un impact sur notre santé et notamment sur les troubles cognitifs : « l’accumulation d’expériences tout au long de la vie peut alors contribuer à la susceptibilité à des maladies ou troubles particuliers, tels que des troubles cognitifs légers, ou contribuer à des différences individuelles dans la capacité à résister aux changements neurologiques liés à l’âge ».
Par ailleurs, l’un des traits de caractère qui se détache de ces recherches est le fait d’être conscienceux.se. En effet, l’étude a révélé, que plus une personne était considérée comme consciencieuse est mieux cela était. Ce trait de caractère était associé « à une diminution de 22 % du risque de passer d’un fonctionnement cognitif normal à une déficience cognitive légère ».
Outre le fait de mettre en évidence le lien entre la personnalité et la fonction cérébrale, le but de l’étude était également d’observer la résistance des personnes face au déclin cognitif. Pour cela, les scientifiques ont observé le rôle de la conscience, de l’extraversion ou encore du névrosisme auprès des 2 000 personnes participant au Rush Memory and Aging Project.
Ainsi, les résultats ont montré que certaines personnes avaient des prédispositions et seraient plus enclines à développer des troubles cognitifs, comme l’explique le Dr Richard Isaacson, directeur de la clinique de prévention de la maladie d’Alzheimer au Center for Brain Health du Schmidt College of Medicine de la Florida Atlantic University : « des traits spécifiques peuvent augmenter le risque d’une personne à développer un déclin cognitif. Il pourrait y avoir un rôle biologique lié à la pathologie précoce de la maladie ». Même si les résultats sont encore flous et doivent encore être étudiés, l’expert finit par confirmer que le névrosisme dû à l’inquiétude, l’anxiété et l’instabilité émotionnelle pourrait expliquer « des volumes cérébraux plus petits ». Pour rappel, Le névrosisme est un trait de personnalité qui affecte la façon dont une personne gère le stress. Or les personnes névrosées abordent la vie dans un état d’anxiété ou encore de colère. Cela serait donc néfaste et conduirait à des troubles cognitifs. Un résultat qui prouve une fois de plus l’impact de la personnalité sur notre cerveau.
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