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Ukraine : entretien Macron-Poutine, réponse russe aux propositions de l'Otan… que faut-il retenir ? – Le Figaro




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FOCUS – Depuis la fin de l’année 2021, la Russie amasse des troupes à la frontière ukrainienne et veut négocier avec Washington une nouvelle architecture de sécurité européenne.
Les Américains rejettent une «neutralisation» de l’Ukraine arguant du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et proposent à la Russie des engagements réciproques pour limiter les armements. Washington déploie des troupes en Europe de l’Est et Emmanuel Macron n’exclut pas de se rendre à Moscou pour trouver une solution diplomatique… Le Figaro fait le point ce jeudi 3 février sur la situation en Ukraine.
Emmanuel Macron va s’entretenir ce jeudi avec ses homologues russe Vladimir Poutine, ukrainien Volodymyr Zelensky et polonais Andrzej Duda pour tenter de trouver une issue diplomatique à la crise aux frontières de l’Ukraine, a annoncé l’Élysée. Cette intense journée diplomatique a débuté par une visioconférence à 10h30 entre le président français et le président du Conseil européen Charles Michel.
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Puis il aura des entretiens téléphoniques avec Andrzej Duda à 12h30, avec Vladimir Poutine à 18h et avec Volodymyr Zelensky à 19h15, selon la présidence. Emmanuel Macron a expliqué mercredi que sa «priorité» était, avec ces discussions, de «trouver les termes politiques d’une sortie de crise» et «une désescalade» des tensions alors que les Occidentaux soupçonnent la Russie de vouloir envahir l’Ukraine.
Assurant la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, la France est donc incontournable dans cette «crise ukrainienne» même si le duo Moscou-Washington reste prépondérant. Mercredi soir, Joe Biden et Emmanuel Macron se sont téléphoné et ont passé en revue «la coordination en cours au niveau à la fois de la diplomatie et des préparatifs pour imposer des mesures économiques rapides et sévères à la Russie si elle envahissait davantage l’Ukraine».
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«La priorité pour moi sur la question ukrainienne et le dialogue avec la Russie est une désescalade et de trouver les termes politiques d’une sortie de crise qui passe par la capacité à avancer sur les bases des accords de Minsk», a expliqué Emmanuel Macron devant la presse. Il a précisé qu’un éventuel déplacement à Moscou, et peut-être à Kiev, dépendrait «de l’avancée de (ses) discussions dans les prochaines heures».
«Je n’exclus rien parce que je pense que le rôle de la France, tout particulièrement avec la présidence (du Conseil de l’UE) ce semestre, est d’essayer de construire cette solution commune», a ajouté le président de la République. Le chancelier allemand Olaf Scholz a quant à lui annoncé dans la soirée hier qu’un voyage à Moscou était programmé pour «bientôt».
Le Kremlin a exhorté ce jeudi les États-Unis à «cesser» d’aggraver la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine, au lendemain de la décision américaine d’envoyer 3000 soldats supplémentaires en Europe de l’Est. «Nous appelons constamment nos partenaires américains à cesser de nourrir les tensions», a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Selon lui, «l’inquiétude de la Russie est claire et parfaitement justifiée», étant donné que ce sont «des Américains qu’on envoie dans des pays européens». Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko, cité par l’agence Interfax, avait fustigé hier une mesure «injustifiée, destructrice, augmentant les tensions militaires et réduisant le champ pour les décisions politiques».
«Tant que (le président russe Vladimir Poutine) ne cessera pas de se montrer agressif, nous ferons tout pour assurer nos alliés de l’Otan que nous sommes là, et que l’article 5 est une obligation sacrée», a déclaré mercredi le président Joe Biden après l’annonce de l’envoi des troupes. L’article 5 est le fondement de la «sécurité collective» et prévoit le soutien de tous les alliés de l’Otan à un membre attaqué.
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Dans le détail, un millier de soldats seront déployés d’Allemagne vers la Roumanie et 2000 envoyés en Pologne depuis la Caroline du Nord. Ces troupes s’ajoutent aux 8500 militaires placés en état d’alerte fin janvier par le président Biden pour être déployés dans la force de réaction rapide de l’Otan en cas de besoin. La Pologne et la Roumanie se sont félicitées de l’arrivée de ces renforts dans les prochains jours. «Ces mouvements sont un message sans ambiguïté que nous adressons au monde pour montrer que nous sommes prêts à rassurer nos alliés de l’Otan et déterminés à les défendre contre toute agression», a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense John Kirby.
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Les dernières déclarations de Moscou font aussi suite à la réponse américaine aux demandes présentées la semaine dernière par la Russie, publiée hier par le journal espagnol El Pais. Ces documents martèlent fermement que l’Ukraine ou tout autre pays souverain a le droit de rejoindre l’Alliance atlantique. Parmi les propositions, la prise d’«engagements réciproques de la part des États-Unis et de la Russie de ne pas déployer des systèmes terrestres de lancement de missiles offensifs et des forces permanentes chargées de combattre sur le territoire ukrainien». Mais aussi l’inspection par Moscou de certaines infrastructures militaires qui l’inquiètent en Europe.
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Les États-Unis se disent également prêts à discuter de l’«indivisibilité de la sécurité». Le Kremlin se fonde sur ce concept pour réclamer un recul de l’Otan de son voisinage, arguant que la sécurité des uns ne peut se faire aux dépens de celle d’autres, en dépit du droit de chaque État, et donc de l’Ukraine, à choisir ses alliances. Moscou est également invité à réutiliser le Conseil Otan Russie, un organe diplomatique «qui offre le dialogue et le partenariat à la place du conflit et de la défiance», selon les lettres. Washington et l’Otan préviennent toutefois qu’ils renforceront leurs positions défensives dans la région en cas d’«augmentation du déploiement russe» ou «de nouvelle agression contre l’Ukraine».
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La Russie a condamné ce jeudi l’interdiction faite à la chaîne russe RT par le régulateur allemand de diffuser localement comme une «atteinte à la liberté d’expression» et annoncé des mesures de représailles imminentes. «Ce n’est rien d’autre qu’une atteinte à la liberté d’expression et nous ne pouvons que le regretter», a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
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De son côté, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a promis sur Telegram des mesures de représailles qui seront annoncées dès ce jeudi, fustigeant l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour son absence de réaction dans cette affaire. La Russie estime que ces mesures de l’Allemagne sont «motivées par des considérations politiques». Mercredi, le ministère russe des Affaires étrangères avait évoqué des mesures de rétorsion à l’encontre «des médias allemands accrédités en Russie» et la patronne de RT, Margarita Simonian, a cité la Deutsche Welle.
Villeneuve25
le 03/02/2022 à 23:32
poutine a peur de ne pas avoir suffisamment de choux pour son bartch. C’est pour cela qu’il est aux abois.
C RIBINN
le 03/02/2022 à 20:43
J’espère que Macron saura raconter à Poutine l’histoire de l’arroseur arrosé : c’est parce qu’il fait peur à l’Ukraine que ceux ci cherchent le parapluie de l’Otan … qu’il dit lui faire peur !
PBa
le 03/02/2022 à 18:48
Le droit des peuples à disposer d’eux mêmes ne fonctionne que lorsqu’il va dans le sens souhaité par les USA . Le référendum de 2005 qui a exprimé cette volonté du peuple Français de rejeter le traité de Lisbonne a été ignoré et bafoué .
La France a ainsi perdu sa souveraineté par forfaiture .
Nous n’ avons vu nulle part que les USA aient émis la moindre protestation .
La moindre des choses est de réitérer ce référendum et d’en tenir compte .
Dans un rapport, l’ONG a accusé l’armée ukrainienne d’établir des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux et de lancer des attaques depuis des zones peuplées.
REPORTAGE – Des opposants au régime de Minsk combattent aux côtés des forces ukrainiennes, et se disent prêts à rentrer au pays «les armes à la main».
L’ancien président américain a annoncé ce lundi que sa célèbre propriété Mar-a-Lago avait été «perquisitionnée» par la police fédérale.
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