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Ukraine : ce qu'il faut retenir du mardi 22 février – Les Échos

Après avoir dénoncé « le début d'une invasion russe de l'Ukraine », le président américain a annoncé mardi une « première tranche » de sanctions qui doivent couper la Russie des financements occidentaux. Comme prévu, les Vingt-Sept Etats membres de l'UE ont eux adopté ce mardi un ensemble de mesures de rétorsion à l'encontre de la Russie.
Par Les Echos
Le président russe Vladimir Poutine a choisi de défier les Occidentaux en ordonnant à ses troupes d'entrer dans les territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine, provoquant dans la nuit de lundi à ce mardi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité pour tenter d'éviter une guerre avec Kiev. Signe de la nouvelle montée des tensions, les diplomates américains encore en Ukraine ont été déplacés en Pologne pour des « raisons de sécurité », a annoncé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
Le Parlement russe a entériné la décision du chef du Kremlin de déployer une force de « maintien de la paix » dans les deux régions de Donetsk et Lougansk dont il a reconnu l'indépendance, une « violation de souveraineté » dénoncée par Kiev et les Occidentaux qui ont annoncé des sanctions.
Ce qu'il faut retenir de la journée du lundi 21 février
> L'Union européenne approuve un « paquet de sanctions » contre la Russie
> L'Otan s'attend à une attaque de grande envergure de la Russie
> Le Sénat russe approuve le déploiement de soldats en soutien aux séparatistes
Joe Biden a dénoncé mardi « le début d'une invasion russe de l'Ukraine », annonçant que les Etats-Unis continueraient à fournir des armes « défensives » à l'Ukraine.
« J'ai autorisé le redéploiement de forces américaines déjà positionnées en Europe pour renforcer nos alliés baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie », a ajouté le président américain dans une adresse à la nation depuis la Maison-Blanche.
Joe Biden a également annoncé mardi une « première tranche » de sanctions qui doivent couper la Russie des financements occidentaux et visent les « élites russes » ainsi que des institutions financières.
« Nous mettons en place de vastes sanctions sur la dette souveraine russe. Cela signifie que nous coupons le gouvernement russe du financement occidental », a déclaré le président américain lors d'une allocution.
Joe Biden hausse le ton face à la Russie
> Ukraine : un soldat tué, six blessés mardi dans l'est
Un soldat ukrainien a été tué et six autres blessés mardi dans des bombardements séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a annoncé l'armée, dans un contexte de tensions croissantes.
« Un militaire a été tué » dans la région de Lougansk, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire, Pavlo Kovaltchouk, sans préciser où les autres soldats avaient été blessés.
> La Pologne « assez bien préparée » en cas d'afflux d'Ukrainiens, selon la Commission
La commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson a jugé la Pologne « assez bien préparée pour accueillir un grand nombre d'Ukrainiens » qui fuiraient leur pays face à une offensive russe, à l'issue de discussions mardi avec le vice-ministre polonais de l'Intérieur.
La responsable suédoise s'est entretenue avec Bartosz Grodecki des plans de préparation, côté polonais et côté européen, pour faire face à l'éventualité d'une vague d'arrivées de réfugiés ukrainiens en fonction de différents scénarios, au lendemain de la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes d'Ukraine auxquelles la Russie a promis une assistance militaire.
Les Vingt-Sept Etats-membres de l'UE ont approuvé ce mardi un « paquet de sanctions » à « l'unanimité » contre la Russie après sa décision de reconnaître les territoires séparatistes dans l'est de l'Ukraine. « Nous sommes tombés d'accord sur un premier paquet de sanctions à l'unanimité », a annoncé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à l'issue de la réunion des 27 ministres des Affaires étrangères à Paris.
Ces sanctions « feront très mal à la Russie », a ajouté le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell. Elles s'attaquent pour l'instant à la capacité de la Russie à accéder au marché de capitaux européens. D'autres actions devraient suivre.
> Moscou annonce l'évacuation prochaine des diplomates russes d'Ukraine
La Russie va évacuer ses diplomates d'Ukraine, a indiqué ce mardi le ministère russe des Affaires étrangères, accusant les autorités ukrainiennes de ne pas faire le nécessaire pour garantir leur sécurité. « Pour la protection, la vie et la sécurité [des diplomates russes, NDLR], le gouvernement russe a pris la décision d'évacuer le personnel de ses missions étrangères en Ukraine, qui sera mise en oeuvre dans les plus brefs délais », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Le Kremlin menace frontalement l'Ukraine, les Occidentaux ajustent leur riposte
> L'ONU relocalise son personnel non essentiel en Ukraine
L'ONU a indiqué ce mardi avoir commencé à relocaliser son personnel international non essentiel en Ukraine, face aux craintes d'une escalade militaire majeure dans le pays. « Nous sommes déterminés à rester et à poursuivre nos activités en Ukraine, en particulier dans l'Est du pays », a déclaré la porte-parole de l'ONU à Genève, Alessandra Vellucci.
Elle a expliqué qu'« en raison de l'évolution de la situation sur le terrain, nous avons autorisé la relocalisation temporaire de certains membres du personnel non essentiels et des personnes de leur famille qui sont à leur charge ». « Mais dans le même temps, nous avons un peu plus de personnel qui arrive pour soutenir nos opérations » en Ukraine, a-t-elle ajouté.
> La Finlande va réévaluer un projet de réacteur nucléaire du russe Rosatom
La Finlande va mener une nouvelle « évaluation des risques » pour un projet de réacteur nucléaire associant le groupe russe Rosatom dans le nord du pays nordique, a annoncé ce mardi la Première ministre Sanna Marin. Cette décision visant le projet, porté depuis plusieurs années par la société finno-russe Fennovoima, « a été proposée par le ministère finlandais de la Défense », a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse consacrée à la crise en Ukraine et aux sanctions européennes visant la Russie.
> La Roumanie prête à accueillir 500.000 réfugiés ukrainiens en cas d'escalade
La Roumanie pourrait accueillir 500.000 réfugiés en provenance de l'Ukraine voisine en cas d'aggravation de la crise avec la Russie, a déclaré ce mardi le ministre de la Défense Vasile Dancu. « Plusieurs estimations sont à l'étude, mais nous pourrions accueillir plus de 500.000 réfugiés, c'est le chiffre pour lequel nous sommes préparés », a dit Vasile Dancu aux journalistes. Selon lui, les autorités prévoient de mettre en place des structures d'accueil notamment dans de grandes villes le long de la frontière commune mesurant 650 km.
> L'Otan s'attend à une attaque de grande envergure de la Russie
La Russie continue de préparer une invasion à grande échelle de l'Ukraine après avoir reconnu lundi l'indépendance de deux régions séparatistes de l'est du pays, a déclaré ce mardi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. « Tout indique que la Russie continue de préparer une attaque de grande ampleur contre l'Ukraine », a-t-il dit lors d'une conférence de presse. « Nous continuons d'appeler la Russie à faire marche arrière […] Il n'est jamais trop tard pour ne pas attaquer », a-t-il ajouté.
> Le Sénat russe approuve le déploiement de soldats en soutien aux séparatistes
La chambre haute du Parlement de Russie a donné ce mardi son autorisation à Vladimir Poutine d'envoyer l'armée à l'étranger après la reconnaissance par le président russe de l'indépendance de deux territoires de l'est de l'Ukraine tenus par des séparatistes pro-russes. Après un débat éclair, le Conseil de la fédération a approuvé à l'unanimité des 153 votants cette demande.
> Erdogan parle à Zelensky et écourte sa tournée africaine
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est entetenu par téléphone ce mardi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, va écourter sa visite en Afrique de l'Ouest et regagner Ankara dès mardi soir, ont rapporté les médias turcs.
> Six pays de l'UE vont aider l'Ukraine contre les attaques informatiques russes
Six pays membres de l'Union européenne, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Estonie, la Roumanie et la Croatie, ont envoyé des experts en cybersécurité en Ukraine pour aider le pays à combattre les menaces informatiques, a annoncé le ministre adjoint de la Défense lituanien ce mardi.
> Les sanctions européennes contre la Russie pourraient viser le secteur financier
Les sanctions contre la Russie en cours de discussion au niveau européen seront « immédiates, lourdes et efficaces » et pourraient viser le secteur financier et des personnalités publiques russes et comprendre un gel d'avoirs bancaires, a déclaré ce mardi le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, au Sénat.
> Poutine demande au Sénat l'envoi de militaires en soutien aux séparatistes en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a demandé ce mardi soir à la chambre haute du parlement d'autoriser l'envoi de militaires russes en soutien aux séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine dont il a reconnu l'indépendance. Le vice-ministre russe de la Défense Nikolaï Pankov a lu la demande du chef de l'Etat devant l'assemblée réunie en session extraordinaire, arguant qu'« aux frontières des républiques populaires de Donetsk et Lougansk, une armée (ukrainienne) de 60.0000 hommes et de blindés lourds » a été déployée.
> L'Ukraine réclame à l'UE la promesse de sa future adhésion
Face à la Russie, l'Ukraine a réclamé ce mardi à l'Union européenne (UE) la promesse de sa future adhésion, selon un chef de la diplomatie interrogé par l'AFP. Le pays demande par ailleurs à l'Occident de lui fournir davantage d'armes.
« J'ai appelé l'UE à mettre de côté toute hésitation, toute réticence et tout le scepticisme existant dans des capitales européennes et à donner à l'Ukraine la promesse de sa future adhésion », a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba lors d'un point de presse à Washington.
> Joe Biden va parler de l'Ukraine et de la Russie à 19 heures
Joe Biden va s'exprimer sur l'Ukraine et la Russie mardi à 19 heures (GMT), a annoncé la Maison-Blanche. La présidence américaine doit dévoiler de nouvelles mesures en réponse à l'ordre du président Poutine de déployer des troupes russes dans deux zones séparatistes d'Ukraine.
> Un fonds de pension danois suspend ses investissements en Russie
Le fonds de pension danois AkademikerPension a annoncé ce mardi suspendre immédiatement tout nouvel investissement dans des actifs russes à la suite de la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des régions de Donetsk et Louhansk, dans l'est de l'Ukraine. Le fonds de 23 milliards de dollars a précisé arrêter les nouveaux investissements dans les obligations d'Etat russes et les entreprises dans lesquelles l'Etat russe détient une participation supérieure à 50 %.
> Les sénateurs russes priés de participer à une séance extraordinaire
La chambre haute du Parlement de Russie a demandé à ses élus de revenir participer à une séance ce mardi à partir de 15 heures (GMT) après une pause, une initiative inhabituelle qui intervient après leur vote approuvant les traités d'amitié entre la Russie et deux régions tenues par des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. On ignore l'ordre du jour de cette deuxième partie de séance, qui, selon une source citée par l'agence RIA, se déroulera à huis clos.
> Castex assure que la France apporte son « soutien indéfectible au peuple ukrainien »
Le Premier ministre Jean Castex a indiqué ce mardi que « la France portera la voix du soutien indéfectible au peuple ukrainien » au lendemain de la reconnaissance par Moscou de deux régions séparatistes en Ukraine. « Dans le cadre multilatéral, européen, onusien, la France portera maintenant la voix à la fois de la poursuite du dialogue, du soutien indéfectible au peuple ukrainien et celle de sanctions qui doivent être apportées à ces faits inqualifiables », a martelé Jean Castex lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, en qualifiant la situation d'» extrêmement préoccupante ».
> Erdogan s'oppose à toute violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine
La Turquie s'oppose à toute action menaçant l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a annoncé ce mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelenski, après la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes de l'est ukrainien.
> Mélenchon prône une « conférence des frontières » sous l'égide de l'OSCE
Le candidat LFI à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon a jugé ce mardi « inacceptable » la décision de Moscou de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine, et a prôné une « conférence des frontières » dans le cadre de l'OSCE.
Cette conférence sous l'égide de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui réunit notamment Etats-Unis, Europe et Russie, doit permettre de savoir « de quoi parlent et veulent aujourd'hui les Russes et que veulent les Nord-Américains ». « On ne peut plus supporter que les discussions sur la sécurité de l'Europe soient faites entre Biden et Poutine », a déclaré Mélenchon lors d'une conférence de presse.
> L'UE sur le point d'activer son équipe de cyberdéfense pour aider l'Ukraine
L'Union européenne (UE) est sur le point d'activer son équipe de réaction rapide aux cyberattaques afin d'aider l'Ukraine à faire face aux attaques russes, a déclaré ce mardi la Lituanie, le chef de file de cette unité.
> Selon l'UE, la suspension de Nord Stream 2 ne devrait pas affecter l'approvisionnement en énergie
La Commission européenne a annoncé ce mardi que l'approvisionnement énergétique de l'Europe ne devrait pas être affecté par la décision allemande de suspendre la certification du gazoduc Nord Stream 2, reliant la Russie à l'Allemagne, en riposte à la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des territoires séparatistes ukrainiens. Un porte-parole de l'exécutif européen a en effet souligné que le projet n'était pas encore opérationnel et qu'il n'y avait ainsi aucun changement par rapport à la situation actuelle.
Gaz russe : l'Europe durablement prise au piège
> Washington « salue » la suspension de Nord Stream 2
La Maison Blanche a salué la suspension par l'Allemagne de l'autorisation du gazoduc Nord Stream 2 après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes et a assuré qu'elle annoncerait ses « propres mesures » ce mardi.
> L'Allemagne se dit prête à déployer plus de soldats en Lituanie
L'Allemagne est « prête » à déployer plus de soldats en Lituanie, dans le contexte de la crise autour de l'Ukraine, a déclaré ce mardi la ministre fédérale de la Défense Christine Lambrecht, lors d'une visite dans le pays balte.
> L'Otan convoque une réunion d'urgence mardi avec l'Ukraine
L'Otan a annoncé une réunion d'urgence des ambassadeurs des 30 pays membres de l'Alliance avec le représentant de l'Ukraine ce mardi, après la reconnaissance par Moscou de régions séparatistes de l'est de ce pays. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, fera un point de presse « au siège de l'Otan, à la suite d'une réunion extraordinaire de la Commission Otan-Ukraine », indique l'Alliance.
> La Norvège se joindra aux sanctions de l'UE contre la Russie
La Norvège, qui n'est pas membre de l'Union européenne, a annoncé ce mardi qu'elle se joindrait aux sanctions à venir de l'UE contre la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne. Le pays scandinave a aussi confirmé la tenue sur son sol en mars de grandes manoeuvres bisannuelles de l'Otan, dans ce qui devrait être le plus grand exercice militaire de l'Alliance atlantique cette année.
« La situation en Ukraine […] est à un niveau qui est dramatique », a déclaré le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, lors d'un point de presse à Oslo. « Hier était un tournant », a-t-il dit en référence à la décision du président russe Vladimir Poutine lundi de reconnaître les régions séparatistes ukrainiennes.
> Moscou « ne s'apprête pas pour l'instant » à déployer des forces dans l'est de l'Ukraine
La Russie n'a « pour l'instant » pas l'intention de déployer des forces dans les territoires séparatistes dans l'est de l'Ukraine, mais le fera en cas de « menace », a annoncé ce lundi le vice-ministre des Affaires étrangères Andreï Roudenko. « L'aide militaire est prévue dans l'accord (avec les séparatistes), mais ne spéculons pas. Pour l'instant, on ne s'apprête à déployer personne nulle part », a dit le responsable russe.
> Londres sanctionne cinq banques et trois oligarques russes
Le Royaume-Uni a annoncé des sanctions visant trois oligarques réputés proches du Kremlin et cinq banques russes, dont Black Sea Banck et AS Bank en réaction à la reconnaissance par Moscou de régions séparatistes de l'est de l'Ukraine. Les milliardaires visés sont Guennadi Timtchenko, Boris Rotenberg et son neveau Igor Rotenberg, a précisé le Premier ministre Boris Johnson au Parlement, avertissant tenir « d'autres sanctions prêtes à être introduites avec les Etats-Unis et l'Union européenne » si l'escalade se poursuit.
> L'Autriche convoque l'ambassadeur russe
« L'ambassadeur russe en Autriche a été convoqué ce matin au ministère des Affaires étrangères », a indiqué l'Autriche dans un communiqué, précisant que les décisions de Moscou représentaient « une grave violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, que l'Autriche condamne fermement ».
> L'UE propose d'interdire l'accès de Moscou à ses marchés et services financiers
L'UE a proposé d'interdire aux autorités russes d'accéder aux marchés et services financiers européens et de cibler les banques finançant les opérations militaires russes dans les régions séparatistes ukrainiennes dont Moscou a reconnu l'indépendance, selon un communiqué de la Commission et du Conseil européens.
Les deux institutions se prononcent également pour sanctionner « ceux qui sont impliqués » dans cette reconnaissance « illégale et inacceptable », et pour cibler le commerce entre les deux entités séparatistes et l'UE. Ces propositions de sanctions seront soumises aux ministres européens des Affaires étrangères réunis mardi à Paris.
> Le pétrole flirte avec les 100 dollars
Le brent, référence européenne, a gagné près de 4 % à 99,5 dollars, du jamais vu depuis 2014. Le WTI, référence américaine, a suivi la même tendance pour coter à plus de 95 dollars. Le marché du gaz a lui aussi bondi à l'annonce de l'entrée des troupes russes en Ukraine. Le MWh livré aux Pays-Bas a pris 10 % à près de 80 euros. Si les cours sont élevés, ils demeurent inférieurs aux niveaux records atteints cet hiver.
Le pétrole flirte avec les 100 dollars
> Poutine assure ne pas vouloir « reconstituer un empire »
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ne pas avoir l'intention de reconstituer un empire. « Nous avions prévu qu'il y aurait des spéculations comme quoi la Russie s'apprête à reconstituer un empire », a-t-il dit lors d'une rencontre au Kremlin avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, et « ce n'est absolument pas la réalité ».
> L'ONU relocalise son personnel non essentiel en Ukraine
L'ONU a indiqué avoir commencé à relocaliser son personnel international non essentiel en Ukraine, face aux craintes d'une escalade militaire majeure dans le pays après la reconnaissance par Moscou de régions séparatistes. « Nous sommes déterminés à rester et à poursuivre nos activités en Ukraine, en particulier dans l'Est du pays », a déclaré la porte-parole de l'ONU à Genève, Alessandra Vellucci, lors d'un point de presse. « Nous continuons à être pleinement opérationnels », a-t-elle ajouté.
> L'Ukraine rappelle son chargé d'affaires à Moscou pour consultations
L'Ukraine a rappelé pour « consultations » son chargé d'affaires à Moscou, après la décision de Vladimir Poutine de reconnaître les « républiques » séparatistes dans l'est de ce pays, a annoncé la diplomatie ukrainienne. Le plus haut représentant diplomatique ukrainien en Russie, « le chargé d'affaires Vassyl Pokotylo a été rappelé en Ukraine pour mener des consultations », a indiqué la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé suspendre l'autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne, après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes.
« Sans cette certification, Nord Stream 2 ne peut pas être mis en service », a déclaré Olaf Scholz lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre irlandais Micheal Martin, ajoutant que le dossier allait être « réexaminé » par le gouvernement allemand. Le chancelier allemand a également appelé à des efforts diplomatiques pour « éviter une catastrophe ». Il s'est dit « confiant » dans le fait que l'Union européenne allait adopter des sanctions « massives et robustes » contre la Russie.
> Les députés russes approuvent l'accord de Poutine avec les séparatistes pro-russes d'Ukraine
Les députés russes ont approuvé au pas de course l'accord signé par Vladimir Poutine prévoyant que la Russie défende les territoires séparatistes d'Ukraine dont il a reconnu l'indépendance la veille.
« La reconnaissance de l'indépendance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk et la ratification des accords d'amitié, de coopération et d'entraide doivent mettre fin au conflit, à la mort de nos concitoyens vivant là-bas », a dit dans un communiqué le président de la Douma, Viatcheslav Volodine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé envisager la rupture des relations diplomatiques avec la Russie, l'accusant de préparer la poursuite de son « agression militaire contre l'Ukraine ». « J'ai reçu une requête du ministère des Affaires étrangères d'examiner la question de la rupture des relations diplomatiques entre l'Ukraine et la Russie », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue estonien. « Je vais examiner cette question toute de suite, après notre conférence de presse ».
Le dirigeant ukrainien a également exigé l'arrêt « immédiat » du gazoduc russo-allemand Nord Stream 2 après la décision de Moscou de reconnaître les républiques séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. « Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité de l'introduction immédiate de sanctions pour un nouvel acte d'agression contre l'Ukraine », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue estonien. « Ces sanctions doivent inclure l'arrêt total de Nord Stream 2 », a-t-il ajouté.
Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé mardi les « autres Etats à suivre son exemple » et à reconnaître l'indépendance des républiques séparatistes de l'est de l'Ukraine.
« La reconnaissance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk (est) nécessaire et la seule décision possible » dans les conditions actuelles, a déclaré le ministère dans un communiqué, au lendemain de la reconnaissance de l'indépendance de ces territoires par Vladimir Poutine.
> L'ambassadeur de l'Ukraine à Berlin demande à l'Allemagne de mettre en oeuvre des sanctions contre la Russie
Andrij Melnyk, l'ambassadeur d'Ukraine à Berlin, a demandé sur Twitter à ses « chers amis Allemands » de « sortir de [leur] léthargie et de passer à l'action ». « Poutine vient de déclarer une guerre d'extermination à l'Ukraine », a-t-il ajouté en listant les actions possibles de l'Allemagne en réaction aux annonces de Vladimir Poutine.
‼️Dear German Friends,
Putin Has Just Declared a New EXTERMINATION WAR Against Ukraine.
He’s Also Spat in Your “Mediator’s” Face.
NOW. IS. THE. TIME. TO. WAKE. UP. FROM. LETHARGY. & ACT:
🥊🇩🇪Weapons for 🇺🇦
🥊🇺🇦Lend-Lease & Stability Pact
🥊HELL SANCTIONS on RUSSIA‼️ pic.twitter.com/eJsDfZ7J5l
> Paris prévoit des sanctions européennes ciblées contre la Russie, selon Bruno Le Maire
Comme demandé lundi soir par Emmanuel Macron lors d'un conseil de défense, la France va « mettre en oeuvre des sanctions appropriées et ciblées contre les intérêts russes, avec nos partenaires européens », a déclaré à la presse le ministre français de l'Economie et des Finances, en marge d'un déplacement dans le Loir-et-Cher.
« Nous nous réservons évidemment le droit, en fonction des prochains développements d'alourdir ces sanctions, si le président Poutine devait aller plus loin », a-t-il ajouté.
> L'Ukraine exige des « sanctions sévères » contre la Russie
L'Ukraine a appelé l'Occident à prendre des « sanctions sévères » contre la Russie qui a reconnu la veille l'indépendance de deux régions séparatistes prorusses dans l'Est de ce pays. « La diplomatie ukrainienne oeuvre intensément dans des capitales étrangères pour que des sanctions sévères soient imposées contre la Fédération russe », selon un communiqué du ministère ukrainien des Affaires étrangères.
> « Il faut être dur avec Vladimir Poutine », estime François Hollande
L'ancien président français a dénoncé « un acte extrêmement grave » de Vladimir Poutine, estimant toutefois que « la guerre peut être évitée ». « C'est un acte extrêmement grave posé par Vladimir Poutine, un acte de force », « qui vient après un long processus de menaces, de fausses négociations », a fustigé François Hollande sur BFMTV/RMC.
Selon lui, Vladimir Poutine veut « retrouver l'Empire » soviétique, « son objectif ultime ». Vladimir Poutine a désormais « deux options », selon l'ancien président de la République : « soit il va s'arrêter là considérant qu'il a eu un acquis […], soit il va continuer sa pression » sur l'Ukraine et les Occidentaux. Face aux actions de Moscou, François Hollande a appelé les Occidentaux à « rappeler que l'Ukraine ne rentre pas dans l'Otan », mais aussi « marquer que militairement nous ne pouvons pas accepter que la Russie continue d'avancer ».
> Les Bourses européennes plongent de nouveau
La tension en Ukraine fait de nouveau chuter les marchés. Les principales Bourses européennes ont ouvert en net repli mardi dans le sillage des places asiatiques.
Les indices européens ont de nouveau ouvert en baisse
Le CAC 40 a ouvert en baisse de 2,28 %, après avoir cédé 2,04 % lundi. Le DAX à Francfort, perdait quant à lui 2,40 %, après avoir abandonné 2,07 % la veille.
> L'Iran appelle la Russie et l'Ukraine à la « retenue »
« La République islamique d'Iran appelle toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter toute action susceptible d'aggraver les tensions », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh dans un communiqué.
« Malheureusement, les interventions et les actions provocatrices de l'Otan et principalement des Etats-Unis ont compliqué la situation dans la région », a-t-il ajouté, sans expliciter davantage.
> L'UE va décider ce mardi de premières sanctions contre la Russie
L'Union européenne va décider de premières sanctions contre la Russie, a annoncé le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell. Ce dernier a indiqué lors de l'ouverture à Paris d'un forum de l'UE pour la coopération dans l'Indopacifique avoir convoqué un « conseil d'urgence des Affaires étrangères que la France va organiser ici même à Paris après la réunion ».
L'UE s'apprête à infliger à Moscou des sanctions proportionnées
« Cet après-midi le Conseil va décider des sanctions qu'on va prendre […] il faut agir vite et vite, ça veut dire cet après-midi, ici à Paris », a-t-il précisé, estimant que ces sanctions seraient adoptées « à l'unanimité ».
> Les Occidentaux réagissent vivement aux décisions de Vladimir Poutine
La reconnaissance lundi soir de l'indépendance des régions séparatistes pro russes de l'est de l'Ukraine par le président russe Vladimir Poutine a déclenché de vives réactions de la part des Occidentaux.
Le camp occidental condamne unanimement les agissements de Vladimir Poutine
Après plusieurs jours d'efforts diplomatiques, Emmanuel Macron demande des sanctions ciblées contre Moscou.
> Le Pen reproche à Macron d'avoir « fait de la communication »
Marine Le Pen a déploré mardi qu'Emmanuel Macron ait « fait de la communication » dans ses pourparlers avec Vladimir Poutine sur l'Ukraine, l'accusant d'avoir 'voulu se servir d'un succès diplomatique pour entrer en campagne'.
« Emmanuel Macron a cherché à se servir de cette séquence diplomatie pour appuyer une entrée en campagne », a affirmé sur RTL la candidate du Rassemblement national (RN) à l'Elysée, après la décision du président russe d'ordonner à ses troupes d'entrer dans les territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine. « J'ai vu passer des photos d'Emmanuel Macron pas rasé, la tête entre les mains, tout ça est très artistique, mais ce n'est pas sérieux de faire de la communication sur ces sujets-là », a-t-elle déploré.
> Kiev annonce la mort de deux soldats dans des bombardements séparatistes
L'armée ukrainienne a annoncé mardi que 12 autres soldats ont été blessés dans des bombardements des séparatistes pro russes dans l'est de l'Ukraine au cours des 24 heures écoulées, les pertes les plus lourdes enregistrées depuis le début de l'intensification des infractions au cessez-le-feu dans la région. Les forces ukrainiennes font état sur Facebook de 84 tirs à l'arme lourde de la part des séparatistes, qui auraient selon elles ouvert le feu sur une quarantaine de villages le long de la ligne de front.
Dans le même temps, la milice populaire de Lougansk affirme que les forces de Kiev ont violé 65 fois le cessez-le-feu et pilonné 29 localités. Celle de Donetsk fait état de 55 violations du cessez-le-feu commises par l'armée ukrainienne.
> Moscou toujours « prête » aux négociations avec Blinken
La Russie a assuré être toujours « prête » aux négociations avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui doit rencontrer jeudi à Genève son homologue russe Sergueï Lavrov, après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes ukrainiennes pro russes.
« Même aux moments les plus difficiles… nous disons : nous sommes prêts au processus de négociations, c'est pourquoi notre position est restée la même […]. Nous sommes toujours pour l'utilisation de la diplomatie », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans des commentaires diffusés sur Youtube.
L'ONU et une majorité de membres du Conseil de sécurité de tous les continents, Etats-Unis en tête, ont dénoncé lors d'une réunion d'urgence à New York la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance des républiques sécessionnistes de l'est de l'Ukraine, comme celle de « déployer des troupes russes » dans cette région. La désignation de l'armée russe, par le président Vladimir Poutine, en « force de maintien de la paix » pour justifier son entrée dans les territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine est « un non-sens », a fustigé l'ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield.
La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, avait au préalable vivement « regretté » les décisions et actions de la Russie. « Les prochaines heures et jours seront critiques. Le risque de conflit majeur est réel et doit être évité à tout prix », a-t-elle exhorté lors de la réunion organisée à la demande notamment des Occidentaux.
> La Chine appelle toutes les parties « à la retenue »
La Chine a appelé lundi les acteurs de la crise ukrainienne à « faire preuve de retenue », après l'annonce par le président russe Vladimir Poutine de l'envoi de troupes dans deux régions séparatistes de l'Est ukrainien.
« Toutes les parties concernées doivent faire preuve de retenue et éviter toute action susceptible d'alimenter les tensions », a déclaré Zhang Jun, l'ambassadeur de Chine à l'ONU, devant le Conseil de sécurité.
> La Russie demeure « ouverte à la diplomatie », selon son ambassadeur à l'ONU
La Russie ne ferme pas la porte à la « diplomatie » pour résoudre la crise en Ukraine mais empêchera un « bain de sang » dans les territoires séparatistes de l'est du pays dont Moscou vient de reconnaître l'indépendance, a assuré lundi soir l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia.
> « Les frontières de l'Ukraine ne changeront pas », affirme son ambassadeur au Conseil de sécurité de l'ONU
L'ambassadeur de l'Ukraine à l'ONU, Sergiy Kyslytsya, a assuré lundi devant le Conseil de sécurité que « les frontières internationalement reconnues » de son pays « resteront inchangées, peu importe les déclarations et les actions de la Russie ».
L'Ukraine demande à la Russie « d'annuler sa décision de reconnaissance » des territoires sécessionnistes ukrainiens, « de revenir à la table des négociations » et de procéder à « un retrait immédiat et vérifiable de ses troupes d'occupation », a-t-il dit.
> Les Bourses asiatiques en net repli
Les Bourses chinoises ont ouvert en baisse face à la crise ukrainienne. Dans les premiers échanges à Hong Kong, l'indice Hang Seng perdait 1,98 % à 23.692 points. De son côté, l'indice composite de la Bourse de Shanghai cédait 0,50 % à 3.473 points, tandis que la place de Shenzhen était en baisse de 0,59 % à 2.312 points.
L'offensive de Poutine sur l'Ukraine fait plonger les Bourses asiatiques dans le rouge
La Bourse de Tokyo a ouvert dans le rouge aussi tandis que les prix du pétrole bondissent. Après avoir lâché 2 % en début de séance, l'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo ralentit toutefois ses pertes : peu avant 01 h 00 GMT, il cédait 1,36 % à 26.543 points, tandis que l'indice élargi Topix perdait 1,08 % à 1.890 points.
> Le Donbass, élément clé d'un éventuel conflit entre la Russie et l'Ukraine
Cette région orientale d'Ukraine peut mettre le feu aux poudres à tout moment. Les accords de Minsk, censés régler le conflit entre les séparatistes et Kiev, « n'ont aucune perspective », a estimé lundi Vladimir Poutine.
DECRYPTAGE – Le Donbass, région en flammes au coeur de la crise
> Poutine ordonne à l'armée russe « de maintenir la paix » dans les territoires séparatistes d'Ukraine
Vladimir Poutine a ordonné lundi soir à l'armée russe de « maintenir la paix » dans les territoires séparatistes pro russes d'Ukraine dont il a reconnu l'indépendance.
En reconnaissant le Donbass, Poutine défie l'Ouest
Les deux décrets du président russe demandent au ministère de la Défense que « les forces armées de la Russie (assument) les fonctions de maintien de la paix sur le territoire » des « républiques populaires » de Donetsk et Lougansk.
> Macron demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité
Le président français a condamné lundi la décision de son homologue russe Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Emmanuel Macron a par ailleurs réclamé des « sanctions européennes ciblées » à l'encontre de Moscou, selon un communiqué de l'Elysée. Il a également demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
VIDEO. Ukraine : Vladimir Poutine reconnaît l'indépendance des séparatistes pro russes
> Le président ukrainien a discuté de la reconnaissance russe des séparatistes avec Biden
Volodymyr Zelensky a déclaré lundi soir s'être entretenu avec Joe Biden de la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des républiques séparatistes pro russes dans l'est de l'Ukraine. Cet entretien téléphonique de 35 minutes, selon la Maison-Blanche, s'est déroulé pendant l'allocution du président Poutine. Aucune des deux parties n'a donné de détails sur son contenu.
> Les Etats-Unis vont imposer de « nouvelles sanctions » contre la Russie
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient imposer de nouvelles sanctions contre la Russie mardi à l'ordre du président Vladimir Poutine de déployer des troupes russes dans deux zones séparatistes d'Ukraine.
« Nous prévoyons d'annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie demain en réponse aux décisions et actions de Moscou aujourd'hui. Nous nous coordonnons avec nos alliés et partenaires pour cette annonce », a déclaré lundi un porte-parole de la Maison-Blanche.
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