https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions
Rubriques et services du Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
Près de six personnes interrogées sur dix aimeraient que leurs collègues puissent plaisanter plus souvent.
Et si on réhabilitait les blagues et autres calembours au bureau ? Selon une étude réalisée par LinkedIn* et publiée lundi, cela semble être le souhait de la plupart des actifs. Près de trois quarts des professionnels sondés en France (78%) affirment en effet que l’humour est l’émotion la plus sous-estimée et la moins valorisée au travail.
Résultat, peu de blagues à la machine à café ou à la photocopieuse. Alors même que près de six répondants sur dix aimeraient que leurs collègues puissent plaisanter plus souvent. Et que près de sept sur dix (69%) estiment que blaguer permet de détendre l’atmosphère au travail. Mais à l’inverse, environ un quart des personnes interrogées (23%) considèrent qu’il s’agit d’un manque de professionnalisme.
À lire aussiL’humour est-il vraiment un besoin vital?
L’étude du réseau social professionnel tient par ailleurs un palmarès des pays où l’on se fend le plus la poire entre collègues. Ce sont les Indiens et les Italiens qui arrivent en tête, avec plus d’un tiers des professionnels (38%) qui plaisantent au moins une fois par jour. Les Australiens s’avèrent être les moins drôles (29%), derrière les Allemands (36%), les Britanniques (34%), les Néerlandais (33%) et les Français (32%).
Plus largement, les Français semblent davantage oser partager leurs émotions au bureau qu’avant. La pandémie de Covid-19 jouant un rôle d’accélérateur. Près de la moitié des sondés (46%) disent ainsi être plus ouverts et enclins à partager leurs émotions dans leur milieu professionnel aujourd’hui qu’avant la pandémie. Y compris les émotions négatives. Près de la moitié (49%) confie avoir déjà pleuré devant leur employeur ou un de leur collègue.
«Les frontières entre le travail et la maison n’ont jamais été aussi floues au cours de ces deux dernières années empreintes de profonds changements. Cela a donné aux professionnels le sentiment qu’ils peuvent montrer plus de vulnérabilité et de franchise les uns envers les autres», analyse Esther Ohayon, directrice de la communication de LinkedIn France, citée dans un communiqué.
À lire aussiVous voulez faire rire vos collègues? Ne devenez pas comptable!
Les jeunes générations sont les plus ouvertes à partager leur bonheur ou leur blues avec leurs collègues. En effet, 59% des sondés de la Génération Z (les 18-25 ans) et 46% des Millenials (les 26-41 ans) disent davantage exprimer leurs émotions au travail, loin devant les plus de 55 ans (24%).
Malgré tout, près d’un Français sur deux (45%) hésite toujours à se livrer par crainte d’être jugés et stigmatisés. Les femmes en sont les premières victimes, puisque 58% des sondés estiment qu’elles sont davantage jugées que leurs collègues masculins lorsqu’elles font part de leurs sentiments au travail.
*L’enquête a été réalisée par Censuswide auprès de 2248 actifs français entre le 25 mai 2022 et le 31 mai 2022.
À VOIR AUSSI – Millenials VS boomers, les bons mots de l’histoire, Georges Brassens, Nicolas Sarkozy : le Best Of de Points de vue (8/10)
Fanchon LE DOZE
le 13/07/2022 à 08:53
L’humour des open-spaces ? Celui qui n’est que l’alibi de la méchanceté ? J’ai bien connu cela. Depuis, j’en suis partie. Et j’ai appris il y a trois jours que l’entreprise avait déposé son bilan…
Loup35
le 12/07/2022 à 23:48
Les entartages sont mal vus
MOUTON REFLECHI
le 12/07/2022 à 22:19
Le problème en France, c’est que les engagements financiers des entreprises sont inversement proportionnels à leur horizon économique respectif : pour les PME et les TPE, les charges sociales à payer et les obligations en cas de licenciement de salariés sont bien supérieurs à leurs marges de manœuvres financières à court et moyen terme ! Dans ces conditions, il est difficile d’instaurer des méthodes de management empreintes de davantage d’humour !….
La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé, dans le Journal du Dimanche, de prochains décrets pour obliger les magasins climatisés à fermer leurs portes et à réduire la publicité lumineuse.
Les députés ont adopté par 198 voix contre 71 l’article 6 du projet gouvernemental, après des échanges musclés entre la majorité et la gauche, qui réclamait un blocage pur et simple des loyers
La Russie exige des clients de Gazprom de payer leurs achats en roubles, à compter du 1er avril. Paris et Berlin refusent ce chantage.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
Trois quarts des Français estiment que l’humour n’est pas assez valorisé au travail
Partager via :
46 commentaires
46
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement
https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions