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Trois jours d'horreur à Gaza : 46 morts sous les bombes, solidarité avec le peuple palestinien ! – http://www.revolutionpermanente.fr/Section-Politique

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De vendredi à dimanche, l’État colonial d’Israël a bombardé Gaza et fait vivre l’horreur aux palestiniens. Sur fond de surenchère raciste et de crise politique, ces frappes ont fait 46 morts dont 15 enfants et 360 blessés, avec la complicité de l’impérialisme américain et de l’État français.
Mahdi Adi
mardi 9 août
Un enfant palestinien au milieu des débris de sa maison détruite lors des trois jours de bombardements israéliens à Gaza. Le 8 août 2022. Crédit photo : Saïd Khatib / AFP
L’offensive israélienne aurait été planifiée au moins depuis le début de la semaine. Lundi 1er août, le gouvernement du Premier ministre Yaïr Lapid a ainsi arrêté Bassem Saadi, un haut dirigeant du Mouvement du Jihad Islamique en Palestine (MJIP) à Jénine en Cisjordanie occupée, avec l’intention explicite de provoquer une réaction pour justifier une nouvelle opération militaire.
Les Brigades Al-Quods, la branche armée du MJIP, avaient alors annoncé « la mobilisation générale ». A la suite de quoi, le gouvernement israélien a ordonné une attaque « préventive » contre la Bande de Gaza, affirmant avoir des informations sur une « attaque imminente ». Lors de ces frappes, plusieurs dirigeants du MJIP ont été tués, à l’instar de Tayseer Al-Jabari et Khaled Mansour, et une quarantaine de membres du mouvement ont été arrêtés en Cisjordanie.
Voici le quotidien à #Gaza sous les bombardements d’israël, en plein sur populations civiles sous #Blocus depuis 15 ans. Pas de couloir humanitaire, pas de condamnations internationales, pas de sanctions contre Israël, pas de soutien clair 🇵🇸#GazaUnderAttack #BoycottIsrael pic.twitter.com/bNv9RfCenC
— Monira Moon ❤️🇵🇸🔻 (@MoonMonira) August 6, 2022
En réponse, le MJIP a tiré des dizaines de roquettes vers le Sud et le centre d’Israël, inefficaces puisque la plupart d’entre elles auraient été interceptées par le bouclier anti-missile israélien, tandis que les autres ont atterri dans des zones non peuplées sans provoquer de dégâts ni de blessés. Une trêve « fragile » a été trouvé dimanche soir, et des points de passage ont été rouverts pour « des besoins humanitaires », mais la situation reste précaire et de nouvelles frappes israéliennes pourraient avoir lieu.
Ces bombardements ont lieu dans le cadre d’un renforcement général de la colonisation de la Palestine par l’État israélien. Ainsi en 2018, le parlement israélien votait une loi proclamant Israël comme « État-nation du peuple juif », et considérant donc les colonies comme relevant de l’intérêt national. Par ailleurs, en pleine campagne électorale pour les élections législatives israéliennes sont prévues en novembre prochain suite à une dissolution du parlement votée au mois de juin, le Premier ministre « centriste » Yaïr Lapid est attaqué sur sa droite en raison de l’alliance qu’il a dû faire avec la Liste Arabe Unie pour former un gouvernement par intérim. Cette opération militaire peut être l’occasion pour lui de consolider une base électorale dans un contexte de surenchère raciste et répressive contre les palestiniens.
D’autre part, il faut souligner que le Mouvement du Jihad Islamique Palestinien « est une faction qui a gagné en popularité parmi les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, et ce au-delà des clivages politiques », note l’analyste politique Odeh Noord dans L’Orient Le Jour qui explique que « le fait qu’il ne prenne pas part aux clivages internes [entre le Hamas et le Fatah] lui donne plus de crédibilité ». En effet, alors qu’à Gaza le Hamas doit composer avec « des conditions humanitaires désastreuses », en Cisjordanie le Fatah à la tête de l’Autorité Palestinienne apparaît de plus en ouvertement comme collaborant avec l’État colonial israélien. Cette crise de direction politique du mouvement de libération de la Palestine favorise l’émergence du MJIP, ce qui expliquerait pourquoi le gouvernement israélien cherche à le « saper ».
Soutenu financièrement et militairement par le régime iranien, le MJIP a également profité également de la rupture des liens pendant plus de dix ans entre le Hamas et le régime syrien suite à la répression de Bachar Al-Assad contre le soulèvement populaire de 2011. Une rupture qui avait fortement déplu à l’Iran, allié de la Syrie dans la région, et qui a donc favorisé en retour le MJIP tout en continuant d’entretenir des liens étroits avec le Hamas.
Les auteurs de l’ouvrage De la théologie à la Libération ? Histoire du Jihad Islamique Palestinien caractérisent le MJIP comme un mouvement fondé sur l’islam politique mais sans autre stratégie et programme immédiat que la lutte armée pour la libération nationale de la Palestine. Un projet contradictoire sur le fond, dans la mesure où derrière l’idée d’unité du mouvement national palestinien, il tente d’éluder la nécessité d’une stratégie politique qui aille au-delà de la lutte armée et qui défende un programme d’émancipation pour l’ensemble des classes populaires dans la région, opprimées par l’impérialisme mais aussi par les régimes autoritaires de Damas et Téhéran.
Plus généralement, cette nouvelle agression a eu lieu alors que l’impérialisme américain a récemment réaffirmé son soutien « inébranlable » à l’État colonial israélien. Lors de sa première visite dans la région le 13 juillet dernier, le président états-unien Joe Biden s’est rendu à Tel-Aviv où il a défendu « l’intégration d’Israël » au Moyen-Orient et a répété sa volonté « pour stopper le programme nucléaire de l’Iran », une des principales cibles d’Israël dans la région. En s’attaquant à Gaza, le gouvernement israélien pourrait ainsi chercher à continuer d’isoler le régime de Téhéran qui soutient le Hamas mais aussi le MJIP.
L’Égypte, le Qatar et les Nations unies ont quant à eux annoncé qu’ils tenteraient de jouer un rôle de « médiateur » entre les deux parties. L’envoyé des Nations unies pour le Moyen-Orient, Tor Wennesland, a affirmé vendredi que « la poursuite de l’escalade est très dangereuse », avant d’affirmer que « les tirs de roquettes doivent cesser immédiatement » et d’appeler « toutes les parties à éviter toute nouvelle escalade ». Alors que les gazaouis sont dépendants des aides humanitaires depuis la mise en place du blocus israélien contre la Bande de Gaza en 2007, l’émissaire des Nations Unies a fait pression en faisant planer la menace d’une réduction de ces aides en déclarant : « Les avancées réalisées dans l’ouverture progressive de Gaza depuis la fin de l’escalade en mai 2021 risquent d’être réduites à néant, entraînant des besoins humanitaires encore plus importants à un moment où les ressources mondiales sont limitées et où le soutien financier international pour un nouvel effort humanitaire à Gaza ne sera pas facilement disponible ».
La "seule démocratie du Moyen Orient" en action. Ici ce n’est pas seulement Israël qui tue mais tous ses complices aussi : les puissances occidentales, les petromonarchies du Golfe. Ah oui : où sont les journalistes et essayistes démocrates ?pic.twitter.com/E0qha3uPFV
— Philippe Alcoy (@PhilippeAlcoy) August 7, 2022
De son côté, l’impérialisme français par la voix du ministère des affaires étrangères a publié un communiqué qui « condamne les tirs de roquette sur le territoire israélien et réitère son attachement inconditionnel à la sécurité d’Israël », tout en « déplor[ant] les victimes palestiniennes ». Une rhétorique habituelle des impérialistes et alliés de l’État colonial d’Israël, qui justifie l’agression israélienne en mettant sur le même plan les bombardements qui ont fait 46 morts à Gaza avec des tirs de roquette sans conséquences.
Face à la propagande colonialiste et impérialiste, il faut rappeler qu’il ne s’agit pas d’une « escalade » ou d’un « conflit » entre deux adversaires, mais d’une nouvelle agression militaire de l’État colonial israélien contre le peuple palestinien. La Bande de Gaza assiégée, véritable « prison à ciel ouvert », est une fois de plus la cible de missiles israéliens, et les palestiniens victimes d’un État colonial qui cherche à les expulser et à leur imposer un régime d’apartheid sur leur territoire historique.
A ce titre, les organisations de la gauche sociale et politique doivent dénoncer les crimes de l’État colonial israélien, et exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Pour la libération de la Palestine et pour la construction d’un État unique et laïc dans lequel pourront coexister toutes les communautés, le peuple palestinien ne peut compter que sur la mobilisation des masses populaires et la solidarité internationale en toute indépendance des puissances impérialistes et des régimes autoritaires et corrompus du Moyen-Orient et d’ailleurs.
Mots-clés
Bande de Gaza   /    Impérialisme   /    Israël   /    Proche et Moyen-Orient   /    Palestine   /    Politique
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