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TotalEnergies : CFE-CGC et CFDT ont signé l'accord sur les salaires … – La Tribune.fr

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Pas de quoi rassurer les particuliers et les entreprises. Le projet d’accord sur les salaires discuté dans la nuit entre la direction de TotalEnergies et les quatre syndicats représentatifs du groupe a été signé ce vendredi midi par les deux syndicats majoritaires CFE-CGC et CFDT (56% de représentativité à eux deux). Cet accord prévoit une augmentation de salaire de 7% (dont 5% garantie pour les non-cadres) et des primes allant de 3.000 à 6.000 euros et rétroactive au 1er novembre 2022.
« Après consultation interne, nous venons de signer l’accord », a indiqué à l’AFP Dominique Convert, coordinateur CFE-CGC. Son homologue de la CFDT Geoffrey Caillon a souligné que pour son syndicat, « valider cet accord, c’est aussi demander à tout le monde d’apaiser le climat ». La direction de son côté a souligné dans un communiqué qu’il s’agit d’un accord « majoritaire » et appelle à la « fin de la grève sur l’ensemble de ses sites ».
Mais l’accord a été rejeté par la CGT qui a claqué la porte des négociations dénonçant une « mascarade », appelant à amplifier le mouvement. Ce syndicat, à l’origine de la grève lancée il y a bientôt trois semaines, le 27 septembre, dans les dépôts et raffineries, juge ces hausses « très insuffisantes ». La CGT réclame une hausse de 10%, correspondant à « l’inflation plus le partage des richesses, puisque Total se porte bien et que les actionnaires ont été servis depuis longtemps », a rappelé sur France Info vendredi Philippe Martinez, le numéro un du syndicat. Plusieurs membres de la CGT ont prévenu que le mouvement pourrait prendre une tournure « insurrectionnelle ».
Vendredi, les cinq sites du groupe TotalEnergies étaient toujours bloqués. La grève a d’ailleurs été reconduite jusqu’à vendredi soir dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe à La Mède, à Feyzin, à Flandres, jusqu’à mardi à la raffinerie de Normandie, la plus importante de France et jusqu’à mercredi à Donges, près de Saint-Nazaire, même si, au départ de ce dernier site, des livraisons de carburant auront lieu « de manière sporadique » durant le week-end pour « apaiser les tensions » , selon la CGT.
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Du côté d’Esso-ExxonMobil, le mouvement semblait donner des signes d’essoufflement vendredi matin. La grève a été « levée » vendredi sur le site de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), qui avait été le premier à être visé par des réquisitions de personnels mercredi soir pour permettre la livraison de carburants, en rupture dans de nombreuses stations-services. Le recours en référé de la CGT devant le tribunal administratif de Rouen pour contester ces arrêtés de réquisitions a été rejeté dans la matinée. Celui de Lille a fait de même en fin de journée.
Il n’y avait, en effet, « pas de gréviste » à Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), selon Force Ouvrière. La veille, la raffinerie du groupe de Fos-sur-Mer, deuxième site français du pétrolier à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) qui représente 10% de la consommation française, avait cessé la grève jeudi.
Le mouvement des raffineries s’est néanmoins déjà transformée en appels à la grève générale, et mardi prochain devrait être l’occasion d’une grande journée de grève nationale, des transports aux fonctionnaires, suite à l’appel jeudi de quatre grands syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU) et de plusieurs organisations de jeunesse. La grève de mardi touchera en particulier la SNCF et la RATP. « L’heure du bras de fer est venue », a estimé hier la députée de Seine-Saint-Denis (LFI) Clémentine Autain sur France 2, alors qu’une « Marche contre la vie chère et l’inaction climatique » est prévue dimanche à Paris à l’appel des partis de gauche, notamment.
Pour l’heure, alors que le site de Esso-ExxonMobil de Fos-sur-Mer (10% de la consommation française) a cessé la grève jeudi, cinq raffineries, sur sept en France, restent à l’arrêt, ainsi que plusieurs dépôts dont un immense à Mardyck, près de Dunkerque, appartenant à TotalEnergies. Ce dernier, comme celui d’Esso de Gravenchon en Normandie depuis mercredi, fait l’objet d’une réquisition des personnels depuis hier pour permettre de rouvrir les vannes.
Sur le terrain, les premiers salariés réquisitionnés, forcés de travailler sous peine de sanctions pénales, ont permis de libérer de premiers stocks de carburants par oléoduc (7.000 mètres cubes du dépôt de Gravenchon en Normandie en 24 heures, selon le gouvernement) et par la route (25 camions-citernes de Dunkerque jeudi), sans encombre. Vendredi matin, le recours en référé déposé par la CGT contre les réquisitions chez Esso-ExxonMobil a été rejeté.
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Pour accélérer la reprise, le gouvernement a de nouveau autorisé les camions-citernes à rouler ce week-end, alors que les poids lourds ont normalement interdiction de rouler du samedi 22 heures au dimanche 22 heures.
Vendredi en milieu d’après-midi, 28,5% des stations françaises étaient « en difficulté », a indiqué Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la transition énergétique, contre 29,1% jeudi et 30,8% mercredi. Les files d’attente continuent dans les stations-service. La situation s’est améliorée dans les Hauts-de-France, région qui fut la plus touchée par les pénuries de carburants, et en Ile-de-France, mais elle reste tendue, toujours selon le ministère, en particulier dans le Centre-Val-de-Loire avec 42,2% des stations-services en difficulté. Une pénurie qui fait perdre un temps considérable aux professionnels qui dépendent de leur véhicule : transporteurs routiers, artisans, ambulanciers…
Selon les acteurs du secteur, le retour à la normale sera progressif une fois terminé le conflit chez les pétroliers, même si le retour au calme dans les stations pourrait « rapide » du fait d’une conjonction de facteurs comme la libération du carburant des dépôts, la fin des achats de précaution des consommateurs et les apports supplémentaires via les importations qui se poursuivent.
Mais « il faut distinguer l’amélioration perceptible, qui est très rapide -c’est vraiment un ou deux jours – du retour à la normale, qui prend un peu plus de temps », résume pour l’AFP Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, porte-parole des pétroliers. Redémarrer une raffinerie à l’arrêt, comme les deux sites d’Esso-ExxonMobil, ou la raffinerie TotalEnergies de Normandie, prendra du temps, entre une semaine et dix jours : « Il faut remettre les unités de fabrication en service, il y en a qu’il faut remettre sous pression, en température, des unités avec des niveaux de risque importants », poursuit Olivier Gantois. Pour l’heure, on n’en est pas encore-là.
Selon le ministre des Transports Clément Beaune qui s’exprimait vendredi soir, les tensions vont encore perdurer quelques jours.
« Je pense qu’on en a pour deux semaines à revenir à une situation normale », a-t-il assuré. « Il faut arriver à régler la situation sociale le plus rapidement possible » dans les raffineries et dépôts en grève, a-t-il insisté.
Les conducteurs des camions-citernes effectuent actuellement environ quatre tournées par jour avec des amplitudes horaires allant de 11 à 14 heures consécutives pour assurer l’approvisionnement des stations, rendues difficiles d’accès par les files d’automobilistes longues parfois de plusieurs kilomètres. Les automobilistes, grâce à des applications comme Waze, sont tenus informés quasiment en direct du réapprovisionnement des stations et se ruent dessus lorsque celles-ci viennent d’être servies, a explique Clément Beaune.

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ZOOM- TotalEnergies visé par une plainte pour complicité de crimes de guerre en Ukraine
Deux ONG ont déposé jeudi auprès du parquet national antiterroriste français une plainte contre TotalEnergies pour « complicité de crime de guerre » pour avoir exploité un gisement de gaz fabriquant du kérosène utilisé par les avions russes effectuant des bombardements en Ukraine, a rapporté Le Monde. L’association ukrainienne Razom We Stand et l’association française Darwin Climax Coalitions ont confirmé au Monde avoir déposé plainte contre TotalEnergies, reprochant à celui-ci d’avoir « contribué à fournir au gouvernement russe les moyens nécessaires à la commission des crimes de guerre ».
Cette plainte, écrit le journal, fait suite à des révélations publiées en août selon lesquelles TotalEnergies était actionnaire à hauteur de 49% du gisement de Termokarstovoïe, en Sibérie, où est produit du gaz stabilisé dans une usine de transformation ravitaillant une raffinerie qui, elle, vend du kérosène à l’aviation russe. TotalEnergies a dénoncé des accusations « outrancières et diffamatoires » selon un communiqué effectué auprès du quotidien. « Ces accusations contre notre compagnie, qui conduit ses opérations dans le strict respect de la politique de l’Union européenne et des mesures de sanctions européennes applicables, sont particulièrement graves et infondées », a dit le groupe pétrolier.
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