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The Franklin Electric: l'art de se laisser porter par la vie – Le Journal de Montréal

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Plus de 450 spectacles dans une douzaine de pays, des scènes partagées avec de grands noms de la musique indie – dont Mumford & Sons et Ben Howard – et des nominations au Gala de l’ADISQ et aux Prix Juno : le parcours du groupe indie montréalais The Franklin Electric fait l’envie de bien des formations. Rencontre avec son énigmatique leader, Jon Matte.
• À lire aussi: Le festival Cigale démarre samedi à la Baie de Beauport
Un père québécois homme d’affaires et une mère du Nouveau-Brunswick à l’esprit frondeur – cadeau de racines irlandaises – ont fait de Jon Matte un Québécois bilingue élevé principalement en anglais.
Né à Trois-Rivières, il a vécu à Ottawa et à Hudson, en Montérégie. C’est à 16 ans qu’il a quitté le cocon familial pour se rendre étudier à Montréal ; une métropole animée qui allait à la fois alimenter son amour pour les arts et devenir sa ville d’adoption.  
C’est de ses parents qu’il a hérité, bien jeune, de son amour pour la musique. Du côté maternel, riche de dix frères et sœurs presque tous musiciens amateurs, notamment. 
«Je me souviens de ma mère et de ses frères et sœurs qui jouaient de la musique le soir après le souper, tous autour du piano», évoque celui qui se produit avec son groupe au festival Cigale à la baie de Beauport, ce soir. «Ma grand-mère jouait du dobro, mon grand-père du violon, ma mère était au piano et mes autres oncles et tantes avaient presque tous des guitares. Je viens d’une grande famille irlandaise de musiciens qui jammait à l’oreille.»
Fait cocasse : lorsque sa mère, directrice de la chorale de Hudson et femme très persuasive, a convaincu son père de chanter dans son groupe, ce dernier s’est découvert une voix… de chanteur d’opéra ! Comme quoi un certain talent musical est chose commune dans la famille. 
Sensible rebelle
S’il a très tôt été sensible à la musique, le chanteur avoue qu’il avait une mentalité de dur à cuire lorsqu’il était adolescent. Une façon de se protéger, lui qui avait de la difficulté à gérer ses émotions et à partager ses peurs. 
«Les arts m’ont beaucoup aidé», poursuit celui qui s’est rapidement plongé dans la littérature, tout en se découvrant un côté spirituel qui n’allait plus le quitter. «Au secondaire, je lisais du Jean-Paul Sartre à la bibliothèque à l’heure du dîner pendant que les autres fumaient dehors. J’ai toujours eu ce côté spirituel et ce désir de voyage de découverte de soi.»
C’est d’ailleurs de cela qu’il sera en grande partie question pendant notre conversation : de voyage initiatique, de laisser-aller pour voir où la vie va nous mener, d’ouverture aux opportunités, aux rencontres, et de création instantanée. La façon de voir la vie – et l’art – du musicien qui a tenu à coproduire tous ses albums. 
Du premier album This Is How I Let You Down sorti en 2014 à This Time I See It lancé en 2021, le groupe de musique indie reconnu pour ses pièces abordant avec puissance et douceur divers thèmes existentiels a accumulé plusieurs succès sur quatre différents albums. 
Les chansons I Know the Feeling, You And I, This is How I let You Down et After All font notamment le bonheur des admirateurs qui, en plus d’en connaître toutes les paroles qu’ils chantent à tue-tête en concert, sont visiblement chaque fois transportés par la sensibilité, l’ouverture et la vulnérabilité de Jon Matte. 
Repousser les limites 
Jon Matte et sa bande de Franklin Electric s’apprêtent à lancer un cinquième album à la fin de l’automne. Pas mal pour ce producteur qui est devenu musicien malgré sa peur de chanter et qui «n’avait aucune idée de comment être un front man» à ses débuts. 
Toutes ces années à «chercher un son» ont porté des fruits, même si la route fut parsemée de petits détours. 
«Je crois m’être perdu à un moment de ma carrière, dit-il. À un certain moment, j’ai été distrait en voulant être ceci et cela pour qu’on devienne un gros groupe indie. Je crois que j’avais perdu un peu de ce qui est intime. Je suis finalement retourné à cela.» 
Et cela fonctionne, à en croire les spectateurs en communion avec le chanteur aux cheveux longs lorsqu’il se livre au piano, à la guitare ou à la trompette sur scène dans des salles souvent combles.  
Son inspiration, le chanteur qui reste discret sur son âge (même si on arrive à le situer à l’aube de la quarantaine) la trouve toujours lors d’un moment ou d’un événement bien précis. 
Plusieurs pièces de ce nouvel opus ont ainsi été écrites à San Pancho, au Mexique, lors de moments uniques pendant la période pandémique. S’il est possible qu’il s’intitule The Story of You (l’histoire de soi), c’est que Jon Matte se dit à une période de sa vie où il pratique le laisser-aller. Pour regarder, de loin, ce que la vie a prévu pour lui. 
«Pour ce nouvel album, j’avais besoin d’être honnête, de repousser les barrières de ce que je croyais qui était bon, de repousser le tout, ajoute-t-il. Le meilleur endroit où être est lorsqu’on ne sait pas où l’on va et qu’on a confiance qu’on va faire des découvertes. L’univers te guide et les choses commencent à apparaître.»
Il décrit cette œuvre comme un album simple et artisanal, car composé de chansons qui lui sont spéciales et qu’il a lui-même imaginées avec plus de liberté. Les vidéoclips de deux premiers simples (Bordeline et Rabbit Hole qui sont déjà diffusés sur les plateformes) ont d’ailleurs été tournés au Mexique. 
De manière toute simple, honnête et artisanale, comme le souhaitait Jon Matte. 
The Franklin Electric est en concert au festival Cigale le 6 août à la baie de Beauport. cigalequebec.com
Le groupe sera aussi à Gaspé le 12 août au Festival musique du bout du monde et à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu le 13 août. Plus de dates ici : preste.ca/spectacles/thefranklinelectric
5 CHOSES QU’ON NE SAIT PAS SUR JON MATTE
« Je médite (presque) chaque jour. »
« J’ai joué de la musique sur des bateaux de croisière. »
« Je jouais – et je joue encore parfois – de la musique jazz. »
« J’ai joué de la trompette pendant 5 ans dans la rue. »
« J’aime créer dans le chaos et faire des albums à la dernière minute, dans l’urgence. »
Si Jon Matte a beaucoup voyagé, il ne se verrait pas habiter ailleurs qu’à Montréal. Une ville qu’il trouve unique pour sa culture, son rapport à l’art, sa qualité de vie et tout ce qui s’y imbrique de façon fluide, comme l’anglais et le français.  
La métropole est aussi remplie de souvenirs pour celui qui, après avoir quitté la petite ville de Hudson où il a grandi, s’est retrouvé au Collège Vanier à 16 ans pour étudier la musique.
«J’y suis resté pendant un an, mais j’ai échoué, car le programme était trop rigide et n’allait pas du tout avec ma personnalité, confie-t-il. Je suis plutôt allé apprendre la vraie vie en jouant de la musique un peu partout et découvrir le côté entrepreneur du métier, ce qu’on ne nous enseignait pas non plus à l’école.»
C’est tout de même au Collège Vanier que Matte a retrouvé un ami d’enfance aussi originaire de Hudson: un certain Patrick Watson (le populaire et délicieusement excentrique chanteur et musicien, oui !). Si Matt allait à l’école publique et Watson fréquentait l’école privée, cela n’a pas empêché les deux jeunes amateurs de musique de se lier d’amitié et de participer ensemble à des activités au centre communautaire de Hudson, alors que Matte devait avoir 12 ou 13 ans.  
«Je me souviens que nous voulions tous les deux le rôle d’Oliver Twist dans un spectacle qui y était monté, mais que c’est Patrick qui avait obtenu le rôle, relate Jon Matte. Je lui en veux encore (rires).»  
Les deux musiciens, qui allaient devenir deux figures importantes de la musique indie à Montréal, sont restés amis par la suite. Assez pour que Jon habite pendant un an dans le loft de Watson il y a une dizaine d’années et le temps de quelques participations de Jon sur scène ou sur album.  
«Nous avons débuté au bar Le Château du lac de Hudson tous les deux, ajoute celui qui confie travailler doucement sur une seconde chanson en français (après C’est plus comme avant). J’ai beaucoup aimé l’observer et je lui demandais des conseils. Nos chemins se sont croisés et ce fut un beau hasard.»
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