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«Pour le moment…» Castalori, le 8 octobre 2022 @ 09:00 – 1 réaction(s)
Fans de rallye-raid, nous étions impatients de découvrir toute l’expérience de Dakar Desert Rally. Nous étions déjà rassurés sur de nombreux aspects du gameplay après avoir effectué une très courte session découverte du jeu lors de la Gamescom fin août. L’équipe de Saber Porto semblait avoir amélioré les principaux défauts de l’épisode précédent Dakar 18. C’est que le studio portugais se montre particulièrement ambitieux pour son nouveau titre avec un terrain de jeu immense et l’exploitation de la licence officielle du Dakar sur les trois dernières années. Sorti depuis le 4 octobre sur Xbox One, Xbox Series X|S, Playstation 4 et 5 et PC via Steam, Dakar Desert Rally est-il à la hauteur de toutes ses promesses ?
Au revoir l’Amérique du Sud, bienvenue au Moyen-Orient. Depuis 2020, le Rallye Dakar made in A.S.O. (Amaury Sport Organisation) a posé ses valises en Arabie saoudite en échange d’une mallette pour une durée de cinq ans. Au-delà des polémiques suscitées par ce contrat, force est de constater que les trois dernières éditions du mythique rallye-raid ont été à la hauteur de cette épreuve avec un nombre impressionnant de participants.
L’occasion était belle pour Saber Porto d’asseoir sa nouvelle vision vidéoludique de cette course légendaire à partir de cette nouvelle ère qui s’ouvrait en parallèle du développement du jeu. Il n’est donc pas étonnant que Dakar Desert Rally propose la crème des participants et véhicules officiels des trois dernières éditions. Ainsi, nous sommes libres de piloter tous les types de véhicules participant à ce rallye-raid en compagnie de pilotes chevronnés et reconnus mondialement. Environ 150 véhicules sont disponibles au lancement dans les catégories Auto, Moto, Camion, Quad et SxS (buggy).
C’est un véritable plaisir de pouvoir sélectionner la Toyota Hilux GR de Nasser Al-Attiyah, quadruple et dernier vainqueur Auto du Dakar, les Prodrive Hunter de Nani Roma et du nonuple Champion du monde WRC Sébastien Loeb, les camions monstres de puissance Kamaz, les motos Gasgas 450 du dernier vainqueur Sam Sunderland et Honda 450 (2021) puis KTM 450 du talentueux argentin Kevin Benavides, premier sud-américain à remporter l’épreuve (2021). Seule ombre au tableau, l’absence inexplicable de Carlos Sainz, pourtant vainqueur de l’édition Auto 2020 en Arabie saoudite. En lot de consolation pour les fans de l’Espagne, nous pouvons choisir d’incarner Fernando Alonso, participant en 2020 à son premier et unique Dakar avant son retour en Formule 1 chez Alpine ou les talentueuses Laia Sanz (moto) et Cristina Gutiérrez Herrero (auto et SxS).
Les amoureux de l’histoire du Dakar ne sont pas mis de côté. Des véhicules qui ont façonné le mythe sont de la partie. Pour les piloter, il faudra mouiller le maillot puisque ces véhicules sont déblocables en gagnant chaque course du mode Sport dans les cinq catégories de véhicules. Les “françaises” sont à l’honneur avec les Peugeot 205 et 405 T16 ou les Citroën DS 23 PALLAS, 2CV “Bi-Bip 2” et ZX Grand Raid en différentes livrées.
Le plaisir des yeux, c’est essentiel, mais le plus important dans un jeu de courses reste le gameplay. Dakar 18 proposait une conduite catastrophique. Le studio portugais était donc attendu au tournant sur cet aspect crucial. Si le résultat n’est pas génial, on peut affirmer qu’une nette amélioration a été apportée sur Dakar Desert Rally. Le plaisir est enfin là, une fois qu’on a compris le comportement de son véhicule.
Certes, tous les types de véhicules ne sont pas logés à la même enseigne. Le titre souffre de sa générosité ; il est difficile d’obtenir un très bon gameplay sur cinq catégories de véhicules totalement différentes. Mais par défaut, nous profitons bien de cinq manières de conduire différenciées, elles-mêmes influencées par le type de caméra choisi, surtout entre les vues externes et internes. Souvent, la caméra extérieure placée derrière le véhicule en hauteur propose le meilleur compromis entre jouabilité et perception de l’environnement. Néanmoins la vue “pilote” est particulièrement jouissive en moto, quad et sur certains véhicules qui offrent une bonne visibilité via un pare-brise non surchargé. Dans cette vue, l’immersion fonctionne très bien et le ressenti du terrain est très palpable. Nous vivons en harmonie avec les suspensions de notre véhicule.
Sur la conduite pure, aucune surprise concernant nos attentes n’est à signaler. Les différences d’inertie entre les différentes catégories de véhicules sont respectées, à défaut d’être hyper réalistes. Les camions sont lourds et difficiles à manœuvrer, malgré leur puissance. Les SxS à la puissance limitée sont agiles et particulièrement adaptés pour les joueurs débutants car nous profitons aussi des conseils d’un copilote (comme les autos et camions). La catégorie Auto est devenue au fil du temps la plus populaire auprès du grand public. Dans Dakar Desert Rally, leur conduite est plaisante. Capables de monter à plus de 200 km/h, elles allient puissance et bonne tenue de route.
Pour profiter pleinement de ces trois catégories, il faudra s’adapter à la sensibilité du stick gauche (un geste latéral très brusque à haute vitesse suffit à perdre le contrôle), comprendre l’inertie du véhicule et respecter les rappels de sécurité du road-book ou du copilote. Un bon coup de freinage avant un virage serré ou une crête de dune pourra sauver votre trajectoire ou la mécanique. Prendre un virage sans accélérer demeure aussi efficace. Même si nous sommes en présence d’un copilote, mieux vaut apprendre à regarder vite fait le road-book dans le coin droit de l’écran, sous peine de s’écraser violemment contre un rocher ou perdre son chemin. Les notes de notre partenaire virtuel ne sont pas toujours très appropriées et se livrent parfois avec un décalage. Par contre, si vous parvenez à allier la lecture furtive du road-book et les conseils du copilote, la présence de ce dernier est un vrai plus.
Reste les deux catégories de véhicules sans présence du copilote : les quads et les motos. Une très bonne lecture et compréhension du road-book devient indispensable dans les modes réalistes du jeu. Les quads pour les motos sont l’équivalent des SxS pour les autos, une bonne introduction aux véhicules phares. Pas forcément plus agiles cette fois, mais limités en accélération et vitesse de pointe. Ils laissent plus de temps de réaction face à la digestion des notes du road-book.
La catégorie Moto, autre catégorie reine du Dakar, représente finalement l’expérience ultime de l’esprit Dakar. L’image du motard solitaire au soleil couchant, cherchant son chemin au milieu des dunes, a marqué plusieurs générations de fans. La conduite de ces engins exige un temps d’adaptation encore plus important. La sensibilité du stick gauche est accentuée et nous partons vite en dérapage incontrôlé en cas de mouvement très brusque dans un virage serré. L’accélération et les vitesses de pointe sont grisantes, surtout en vue pilote. Mais une fois tout cela maîtrisé, avec l’enjeu de la navigation et le road-book accroché au guidon devant ses yeux, conduire une moto lors d’une spéciale de rallye-raid devient un vrai kif et une expérience vidéoludique unique qu’aucun autre jeu de course ne peut proposer.
Globalement, la conduite dans Dakar Desert Rally se veut “arcade”, en partie à cause d’une permissivité de la physique du jeu. Par exemple, il n’est pas rare de faire des sauts et des réceptions au-delà du raisonnable. Si cela passe crème dans le mode Sport, la punition via l’accumulation de dégâts dans les modes de difficulté plus réalistes calmera nos ardeurs. Le jeu n’atteint pas du tout le réalisme de la physique de Wreckfest, référence en la matière, particulièrement dans la gestion des collisions. Ces dernières sont trop abruptes. Oubliez les tonneaux, il n’y en a pas (en tout cas, pas durant nos heures de jeu). Si vous vous prenez un petit rocher à pleine vitesse, la voiture s’arrête net ; seules des parties de la carrosserie et des pneus éclatés jonchent le sol à côté du bolide.
Toutefois, en cas de chocs légers ou moyens, le jeu prend en compte la déformation du véhicule et sa perte d’efficacité. Les dégâts sont localisés et les réparations peuvent se faire en course moyennant une pénalité de temps. Nous sommes libres de cibler les réparations, un très bon point. Seules celles effectuées au bivouac entre deux spéciales ne font pas l’objet de pénalités. Elles coûteront uniquement des points Dakar, monnaie virtuelle accumulée au fil des courses qui permet également d’acheter les véhicules en Carrière.
Pour faire honneur à tous ces véhicules et pilotes qui nous font rêver, il fallait un écrin d’exception. Inutile de chipoter, les paysages de l’Arabie saoudite sont prodigieux. Si le jeu se concentre pour le moment sur la partie occidentale du pays, les biomes que nous traversons sont extrêmement variés : dunes de sable à perte de vue, bordure de mer, canyons et vallées rocailleuses, montagnes enneigées, oasis luxuriantes et steppe, le tout sublimé par des conditions météorologiques changeantes et un cycle jour/nuit complet.
Le travail effectué pour ce monde ouvert par les équipes de Saber Porto est remarquable, bien loin du rendu très modeste de Dakar 18. Certes, nous ne sommes pas au niveau d’un Forza Horizon ; le titre est bien un projet double AA. Il suffit de traverser une étendue d’eau pour refroidir notre emballement. Mais rares sont les mondes ouverts de ce rang qui proposent un rendu global aussi beau, crédible et cohérent. Les textures sont propres et les effets de lumière subliment les paysages.
De nombreux effets de particules apportent également plus de vie à ce monde. Lors du passage des véhicules, des cailloux sont projetés, de la fumée et poussière sont créées. Le vent soulève du sable dans les dunes. Sans compter la présence de vieux cargos échoués sur le bord de plage ou de carcasses d’avions écrasés en pleine montagne. La météo dynamique apporte aussi une part importante dans ce souci de proposer un monde réaliste et vivant. Commencer une course avec une pluie fine et la finir une centaine de kilomètres plus loin en plein milieu d’une tempête de sable torride fait son petit effet. C’est un plaisir évident de traverser ces territoires et une belle carte postale de l’Arabie saoudite.
Cependant le revers de la médaille de cette ambition recherchée est cher payé pour le moment. Sur Series X, même en mode Performance, censé maintenir un 60 FPS stable (avec résolution 4K dynamique), les chutes de framerate sont relativement fréquentes, surtout quand la zone est particulièrement chargée. Le phénomène s’accentue en mode Qualité (4K native et 30 FPS). Nous n’avons pas pu tester le jeu sur Xbox One mais nous avons de réelles craintes sur la qualité technique du jeu pour cette génération. Nous espérons vivement que les développeurs amélioreront via de futures mises à jour la stabilité du titre, sous peine de gâcher l’expérience de nombreux joueurs.
Le moment est venu de présenter les modes de jeu et de difficulté de Dakar Desert Rally. La première surprise provient du menu principal. Si ce dernier est moderne avec une superbe vidéo en fond d’écran, nous constatons rapidement que seulement deux modes de jeu sont présents à la sortie du titre : la Carrière et le Multijoueur. Ce dernier ne prend en charge qu’une session jusqu’à quatre joueurs via des invitations personnalisées ou un jeu rapide sur un réseau peer-to-peer. Malheureusement, l’écran partagé n’est pas d’actualité.
Le cœur de Dakar Desert Rally est à n’en pas douter son mode Carrière. La nouvelle vision de Saber Porto est une véritable révolution en comparaison de Dakar 18. La présence de trois modes de difficulté sont le seul point commun entre les deux jeux, et encore, c’est sans compter que le nouveau mode “débutant” n’a plus rien à voir avec son prédécesseur. Si l’on pouvait auparavant effectuer une course rapide de n’importe quelle spéciale du Dakar 2018 et même se lancer directement à l’assaut de cette course légendaire, la dernière cuvée nous impose une progression linéaire obligatoire et un mode de difficulté Simulation déblocable uniquement une fois le 25ème niveau d’expérience atteint.
Le premier objectif de la Carrière est d’acquérir un véhicule. Pour cela, nous disposons de 500 points Dakar. Nous sommes libres d’acheter n’importe quel type de véhicule tant que son prix reste inférieur à cette somme. Vous avez compris que nous ne pouvons pas acheter tout de suite les véhicules les plus performants ou ceux des pilotes stars. Autre bonne nouvelle, nous pouvons essayer n’importe lequel des véhicules avant d’en faire l’acquisition via un circuit terre/tarmac. De quoi tester les différentes vues, notamment la vue pilote, afin de juger de leur jouabilité.
Une fois le véhicule choisi, nous aurons accès à des épreuves à la difficulté croissante qui ne se débloquent qu’au fur et à mesure de notre progression et de l’accumulation d’expérience. Pour avancer dans le mode carrière, finir une spéciale dans les huit premiers est obligatoire sous peine de devoir recommencer. Notre place au classement garantit une certaine quantité d’expérience et de points Dakar.
En imposant cette progression linéaire, Saber Porto souhaite avant tout accueillir le mieux possible le grand public. Il est vrai que démarrer une étape en simulation dans Dakar 18 était une expérience traumatisante. Bonne nouvelle, le choix du mode de difficulté Sport ou Professionnel ne nous enferme pas. Il est possible à tout moment de continuer sa carrière en lançant une course dans n’importe quel mode et avec n’importe lequel de nos véhicules. Cela tombe bien, le gameplay dans les deux modes est totalement différent.
Le nouveau mode Sport propose une compétition n’ayant aucun rapport avec le Dakar. Nous affrontons nos adversaires en temps réel comme une course de Forza Horizon. Dans ce mode, qui est clairement un jeu de courses arcade classique, nous devons franchir des balises visibles à des kilomètres les unes après les autres. Les road-books ne servent plus à rien, et nous suivons plutôt les indications des dangers ou trajectoires en haut de l’écran comme le font certains jeux de rallye. Des marquages au sol apparaissent également à certains moments pour mieux nous guider.
Malheureusement, l’IA de nos adversaires est catastrophique ou alors le véritable objectif de ce mode est d’être aussi cruel et injuste qu’une course dans Mario Kart, où les carapaces sont ici remplacés directement par nos adversaires. D’aucuns prendront du plaisir dans ce type de courses, où tous les coups sont permis, surtout les coups bas. Quand d’autres pesteront contre le comportement erratique de cette IA, qui est capable de foncer dans le décor à tout moment. En l’état, ce mode divisera la communauté de joueurs selon les attentes de chacun. Cerise gâtée sur le gâteau, c’est à travers uniquement celui-ci que nous pouvons débloquer les voitures classiques du jeu…
Nous n’avions pas ressenti ce constat lors de notre très courte session de jeu à la Gamescom, comme quoi, il faut toujours éviter les conclusions hâtives. Nous comprenons l’envie du studio d’exploiter pleinement l’open world créé. Les développeurs ont un sacré travail devant eux s’ils veulent rendre ce mode crédible et moins frustrant. Mais nous n’enterrons pas prématurément cette proposition de course arcade ; elle a vraiment du potentiel à terme. La balle est dans le camp de Saber Porto pour nous rendre une meilleure copie.
Heureusement, pour les amateurs de l’esprit Dakar, le mode Professionnel reste fidèle au règlement du rallye-raid. Vous pourrez donc monter tranquillement les échelons d’expérience en ne vous focalisant que sur ce niveau intermédiaire, sachant qu’il n’est pas trop difficile avec un minimum de persévérance et de temps d’adaptation aux joies de la navigation. Ici aucune indication n’est affichée sur le terrain pour indiquer les balises. Notre GPS valide les points de passage une fois qu’on les traverse. Il faut suivre avec attention les informations de notre road-book et/ou de notre copilote. Croiser une flopée d’adversaires est plutôt rare (tant mieux avec l’IA) avec les départs décalés. C’est via cette expérience que nous apprécions encore plus le travail du level design de l’immense monde ouvert.
Finalement le mode Professionnel est une vraie initiation au mode Simulation, dans le sens où il est plus permissif sur les erreurs de navigation, les réparations des véhicules et donne la possibilité de repositionner son véhicule grâce à une sauvegarde automatique à chaque point de passage.
Nous avions hâte d’atteindre le niveau 25 et de débloquer le mode Simulation. Malgré tous ses défauts, nous étions amateurs de Dakar 18, l’un de nos plaisirs coupables, et de ses spéciales interminables et sadiques. Il nous a fallu une vingtaine d’heures de jeu avant d’obtenir le sésame. Et là ce fut le drame. Nous le pressentions en voyant les épreuves débloquées au fil de notre progression se concentrer dans la partie occidentale de la carte. Actuellement, seuls deux nouveaux points d’intérêt apparaissent sur la carte dans le mode Simulation, intitulés sobrement “Expérience Dakar” 2020 et 2021. La première expérience se compose uniquement des premières étapes du Dakar 2020 alors que la seconde contient les dernières du parcours 2021. Nous avons tout de suite percuté qu’il s’agissait des spéciales qui se sont déroulées dans cette zone géographique.
Quelle frustration ! Nous étions prêts à crier au complot. Rendez-nous un Dakar complet ! D’autant plus que le mode Simulation est une nouvelle fois à la hauteur de sa réputation : intransigeant et jouissif. Avec des spéciales autour des 400 km (dans le jeu, nous mettons environ 10 minutes pour parcourir une centaine de kilomètres) qui ne pardonnent rien. Plus d’une demi-heure de pure concentration par course où la moindre erreur peut être fatale, comme celle que nous avons commise à quelques kilomètres de l’arrivée d’une étape, synonyme d’un abandon aussi brutal qu’injuste. Une vraie leçon d’humilité. Aucun repositionnement possible, aucune balise à oublier, aucune sauvegarde en course, le mode Simulation est pour les masochistes. Mais quelle joie indescriptible quand nous finissons une spéciale ! Peu importe le classement final, le sentiment du devoir accompli suffit à nous rendre heureux.
Nous étions donc au bord du précipice, dégoûtés de cette expérience tronquée, quand une communication de l’éditeur nous a aussitôt rassurés. Dans les prochaines semaines, “le DLC gratuit Saudi Arabia Extended Map sera publié, permettant aux joueurs de simulation dédiés de reproduire les événements du Rallye Dakar 2020-2022 pour un véritable défi une fois qu’ils auront atteint les niveaux ultérieurs.” Ouf. Prenez votre temps, Messieurs Dames, nous voulons une expérience complète et FINIE.
Car oui, Dakar Desert Rally est sorti prématurément comme beaucoup de jeux ces dernières années. Même si sa proposition à sa sortie tient la route pour une majorité des joueurs qui achètent le jeu, les amateurs de simulation doivent ronger leur frein. Sans compter le travail de finition lié à la stabilité du framerate et à l’amélioration de l’IA, une simple lecture de la roadmap du titre finit par nous convaincre de cette évidence. Où sont passés les outils de photo et de replay ? Le fameux éditeur de spéciales mis en évidence dans un trailer récent ? L’éditeur de livrées ? Le mode Exploration libre ? Ne vous inquiétez pas, ils arriveront tous gratuitement mais pas aujourd’hui.
Testé sur Xbox Series X.
Dakar Desert Rally a suffisamment de bases solides pour devenir avec le temps et du travail une superbe vitrine du rallye-raid et de son épreuve phare : licence officielle du Dakar, terrain de jeu envoûtant et gigantesque, modes arcade et simulation, conduite des différents véhicules nettement améliorée par rapport à Dakar 18 et une navigation via road-book toujours aussi grisante et immersive. La nouvelle Carrière accueille même à bras ouverts les néophytes pour les initier progressivement à la discipline. Malheureusement, le titre souffre d’une sortie prématurée qui gâche l’expérience de jeu à cause d’un framerate souffreteux, d’une IA chaotique et d’un manque de contenu frustrant pour les fans du mode simulation. La roadmap ambitieuse répondra aux attentes de ces derniers dans les prochaines semaines. Espérons que le studio arrive à résoudre également les soucis techniques. Si cela se réalise, Dakar Desert Rally deviendrait à coup sûr un jeu à se procurer pour tous les amateurs de sports mécaniques.
Accueil > Tests > Tests Xbox One
Genre : Courses
Editeur : Saber Interactive
Développeur : Saber Interactive
Date de sortie : 2022
Prévu sur :
Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 4, PC Windows
1 reactions
poulette73
08 oct 2022 @ 11:36
Merci @Castalori pour ce test vraiment très complet.
Encore un jeu qui me fait de l’œil depuis les premières annonces. Et quand j’ai vu Saber, je garde un excellent souvenir de Snowrunner que je possède avec tous les DLC (un « must have », en tout cas pour moi). D’ailleurs on reconnait bien la touche graphique de Saber dans les menus et sur certains screens… ça s’en rapproche énormément.
Dommage qu’il n’existe pas une version pour le tester 1h, afin de se faire une vraie idée avant l’achat. J’aurais voulu l’essayer avec mon combo volant pédalier Thrustmaster TX Racing Wheel Leather Edition. Et ne pas procéder à un achat coup de cœur et le regretter par la suite.
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