C’est sur un blog que Kaytlynn Green, 23 ans, a choisi de raconter son quotidien de maman. Originaire du Missouri, la jeune mère doit pourtant faire face à de multiples critiques, certains de ses abonnés n’hésitant pas à l’accuser de maltraitance sur ses enfants.
En cause ? Ses méthodes parentales controversées. En effet, si Kaytlynn a toujours voulu être mère, elle savait également qu’elle les élèverait à sa manière même si celle-ci n’est pas toujours conventionnelle pour les autres.
« Je pratique ce qu’on appelle une parentalité holistique et respectueuse » confiait Kaytlynn au New-York Post. Cependant, une grande majorité des gens qui côtoient la jeune femme, ont du mal à comprendre ses méthodes particulières. « Certains me disent que j’abuse en ne leur permettant pas de manger certains aliments et ils me disent que je ne mérite pas d’avoir des enfants » notait-elle. En effet, la maman d’Olive, 3 ans et de Félix, 1 an, ne les autorise pas à consommer de la viande, des produits d’origine animale ou des sucres transformés.
Mais ce ne sont pas les seules règles que Kaytlynn a fixé. Olive et Félix ne vont pas à l’école, ne consultent pas forcément de médecin, n’ont pas d’horaires établis pour le coucher et son libres de ne pas dormir dans leur lit ou de ne pas porter de chaussures si cela leur fait plaisir. Fréquemment, les enfants choisissent donc de partager le lit de leurs parents. « Ils me disent que cela est dangereux et ne sont pas d’accord avec le fait que je les laisse être pieds nus, ou que je les scolarise à la maison » s’agaçait-elle.
Confiante en sa parentalité positive et bienveillante, Kaytlynn a tout de même été choquée par les réponses reçues après avoir divulgué sa manière d’élever ses enfants. « Je ne pensais pas que c’était à ce point controversé » notait-elle. « La haine ne me dérange pas, j’ai confiance en mes choix » poursuivait-elle. Kaytlynn a elle-même grandit dans une famille nombreuse aidant à élever ses sept frères et sœurs plus jeunes. Kaytlynn l’avoue, elle a été élevée « pour se sentir honteuse, ne pas exprimer son opinion » ce qui a laissé des traces. Un schéma qu’elle s’évertue donc à ne pas reproduire. « Ils ne devraient pas être frappés, humiliés ou dit que leurs opinions n’avaient pas d’importance » soulignait-elle.
Durant sa première grossesse, la maman de deux enfants a choisi d’être accompagnée par une sage-femme. Mais l’expérience se passe mal. « Quand elle a commencé à faire des choses avec lesquelles je n’étais pas d’accord, mon mari et moi avons décidé de faire par nous-même, à la maison, la prochaine fois » confiait-elle. Pour Félix, elle évite donc les médecins, étant en bonne santé et en phase avec son corps. C’est seule, en compagnie de son mari, qu’elle donne naissance à son deuxième enfant, ce qui permet à la famille de se sentir plus détendue.
Depuis, Kaytlynn et son époux préfèrent subvenir seuls aux besoins de leurs enfants, faisant office d’enseignants primaires, de médecins, de cuisiniers, de poussettes et même d’ours en peluche. « Je pratique la parentalité d’attachement, ce qui signifie que nous restons tout le temps avec nos bébés pendant les six premiers mois et que nous dormons tous dans le même lit. Nous quatre » détaillait-elle. Leurs enfants apprennent à travers des expériences du monde réel. Les maladies sont traitées à base de remèdes maison. Les repas, eux-aussi, sont faits maison.
« Nous croyons en l’apprentissage dirigé par les enfants. Je leur enseigne tout ce qui les intéresse, et c’est ce que nous apprenons » révélait-elle. « Je leur apprends des expériences de la vie réelle comme aller au magasin et devoir calculer combien coûtent les choses, même si les gens voient cela comme controversé ». Incroyablement proche, la famille Green est rarement séparée. « Nous ne les quittons pas non plus. Ils ne vont pas à la garderie et ils n’ont pas de baby-sitters, ce n’est que lorsque ma famille viendra nous rendre visite que nous les quitteront » concluait Kaytlynn, heureuse et comblée.
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.
https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions
