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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
« Toujours passionnée de l’enseignement après 29 ans, je suis triste de constater combien nos élèves souffrent et sont de moins en moins outillés pour faire face à un monstre que nous combattons depuis des milliers d’années : le stress », écrit l’auteure.
Toujours passionnée de l’enseignement après 29 ans, je suis triste de constater combien nos élèves souffrent et sont de moins en moins outillés pour faire face à un monstre que nous combattons depuis des milliers d’années : le stress. Et si la réponse passait par un cours innovateur qui mettrait de la lumière sur ce monstre qui fait de plus en plus partie de nos vies.
Est-ce que les jeunes d’aujourd’hui sont plus sensibles au stress qu’il y a de cela 30 ans ? Je le constate chaque jour et les études pullulent de partout : on ne cesse de crier haut et fort combien nos jeunes vivent de l’anxiété. C’est bien d’en parler, de décrire combien notre société est exigeante et met la performance au premier rang de ses valeurs. Mais parle-t-on des solutions ? Parle-t-on des outils de base à offrir à nos générations futures ? Qu’offre-t-on de concret à notre relève ?
Œuvrant dans un milieu où les initiatives sont encouragées, j’ai proposé à ma direction d’école un cours optionnel en troisième secondaire, le cours Plan B gestion du stress, anxiété et angoisse.
La réponse fut rapide et positive. Mes formations personnelles et ma certification en pleine conscience m’ont motivée à créer ce cours sur mesure, répondant à une urgence !
Les jeunes aiment comprendre, aiment apprendre et quand ils sentent que ce qu’on leur propose peut les aider, l’attention est là, bien vivante et réelle. Ils écoutent avec avidité, les yeux tout grand ouverts, ils se sentent interpellés de tous bords, tous côtés.
Apprendre combien le stress est un allié, de quoi il est formé pour chaque humain, à quel moment il devient notre ennemi et par-dessus tout, quelles sont les solutions pour le combattre ou le fuir. Les solutions sont si importantes et si oubliées. En plus de recevoir de la théorie, mes élèves mettent en pratique ces solutions, déterminent lesquelles leur conviennent le mieux. Nous abordons aussi les mythes du bonheur et lisons Le piège du bonheur du Dr Russ Harris, la version illustrée, parfaite pour le secondaire. Nous apprenons combien les émotions peuvent être régulées, combien les émotions peuvent être des bombes prêtes à éclater.
Le cours s’est amélioré au fil des années et après six ans, j’améliore encore le cours et son corpus. Rien n’égale la satisfaction que je lis dans les yeux de mes élèves. Nous voyons les principes de la confiance en soi et ses destructeurs ; la puissance de la respiration ; l’alimentation et le cerveau ; l’importance du sommeil et de l’activité physique et j’en passe.
Alors que les prescriptions d’antidépresseurs ne cessent d’augmenter, ne devrions-nous pas être proactifs et soutenir nos éducateurs et éducatrices spécialisés, nos travailleurs sociaux, nos professeurs à bout de souffle devant tant d’adolescents qui crient leur souffrance et leur difficulté à s’adapter ?
Notre école a poursuivi son élan et maintenant nous offrons la formation Dé-stresse et progresse créée par Sonia Lupien (une sommité dans la recherche sur le stress humain), à tous les élèves de la première secondaire, une petite formation de cinq heures que l’on peut donner à tous les élèves de nos écoles. À la suite de ce programme, les élèves approfondissent cette formation avec Plan B en troisième secondaire.
J’aime profondément les jeunes, comme tous les enseignants québécois. Alors que notre premier ministre nous a informés que la priorité des priorités est l’éducation, j’ajouterais ceci : « Pourquoi pas le cours Plan B comme priorité ! »
L’auteure s’est intéressée au témoignage de Félix Le-Phat-Ho, médecin de famille, sur l’immersion comme moteur de cohésion sociale1.
Le robot conversationnel ChatGPT de l’entreprise OpenAI est sans doute la technologie qui a le plus fait écarquiller les yeux en 2022. Plusieurs tentent d’anticiper les effets que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT auront sur la vie humaine. Comme c’est toujours le cas lorsque l’IA fait de nouvelles percées, l’emballement et le battage médiatiques rendent une appréhension juste et sobre de ses capacités et de ses impacts presque impossible.
Dans un texte paru d’abord dans le Toronto Star1, et plus récemment traduit dans Le Devoir2, l’ex-leader politique Jean-François Lisée prend un malin plaisir à citer hors contexte des préoccupations de la communauté anglophone sur la nouvelle Charte de la langue française (le fameux projet de loi 96).
L’IRIS publiait la semaine dernière une étude exposant les risques que fait peser le développement de l’industrie privée des soins virtuels sur l’accès équitable aux soins et la pérennité du système public.
Depuis presque un an, la guerre qui s’est enclenchée en Ukraine, après l’invasion illégale de son territoire par la Russie, a plongé une partie du monde dans la crise et une véritable léthargie. Nous parlons d’un attentisme inquiétant de la part de l’Occident : pas l’attente que la guerre se finisse sans agir, car Européens et Américains ont largement financé et fourni Kyiv en matériel militaire, mais l’attente qu’une vraie solution à la guerre pointe son nez.
Le 29 août dernier, les résultats de la mise à jour des Directives de consommation d’alcool ont été divulgués par l’entremise d’une consultation publique1. Alors que nous diffusons cette semaine la version finale des nouveaux repères, nous souhaitons exposer l’ensemble de nos démarches.
Dans La Presse du 12 janvier, un article évoque l’expérience d’élèves de l’école Saint-Luc qui souhaitent s’attaquer à la protection des milieux naturels, notamment celui de la rivière Magpie1. Il y a quelques semaines, Marie Maltais et Olivier Cloutier, deux élèves de l’école Mont-Saint-Sacrement, ont fait parler d’eux pour avoir sondé plusieurs centaines d’élèves du primaire et du secondaire au sujet de la place qu’ils aimeraient que l’environnement prenne à l’école.
En réponse à la lettre de la présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), « Artistes de la littérature : les syndicats, en a-t-on vraiment besoin ?1 », publiée le 23 décembre
Le coût de l’épicerie, du logement et de l’essence vous accable ? Vous faites probablement partie des 1,7 milliard de travailleuses et travailleurs pour qui le rythme de l’inflation dépasse celui du salaire. Avez-vous pensé à vous inspirer des milliardaires ?
L’Institut de la statistique du Québec vient de dévoiler ses fiches démographiques annuelles. Pratiquement toutes les régions ont vu leur population s’accroître de 2021 à 2022. La plupart d’entre elles, de surcroît, ont connu une croissance record.
La décision récente du Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets de procéder à une réorganisation de ses services afin de contrer les effets de la pénurie de main-d’œuvre surprend.
Avec la nationalisation de la Montreal Light, Heat and Power en 1944, le gouvernement d’Adélard Godbout préparait le terrain à la première révolution énergétique du Québec, qui sera concrétisée en 1962, avec la campagne « Maître chez nous », du gouvernement Lesage et de son ministre des Richesses naturelles, René Lévesque. En étendant la nationalisation de la production d’électricité sur tout le territoire, le Québec sera avantageusement positionné sur le plan environnemental pour les années à venir.
(New York) Jusqu’à récemment, le président chinois Xi Jinping faisait grand battage de sa politique « zéro COVID » et se vantait que les États autoritaires à parti unique comme la Chine sont mieux équipés pour faire face aux pandémies (ou à toute autre crise) que les démocraties désordonnées, gênées par des politiciens égoïstes et des électorats inconstants.
Durant quatre jours, des élus du Freedom House Caucus, une faction républicaine incarnant la droite radicale au Congrès des États-Unis, ont pris en otage le pouvoir législatif en refusant de voter pour le représentant Kevin McCarthy pour le poste de président de la Chambre des représentants.
À l’heure où l’insécurité, la misère et le désespoir poussent des dizaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants en provenance d’Haïti à s’aventurer dangereusement en mer ou jusqu’en Amérique du Sud sur des milliers de kilomètres à travers les montagnes, la jungle, exposés aux pires agressions, pour gagner les États-Unis et, de là, avec un peu de chance le Canada, il faut revenir à la case départ pour mieux comprendre le sort réservé à leur pays.
Nous vivons plus que jamais dans un monde interconnecté qui nous permet d’être plus conscientisés aux réalités des différentes sociétés qui peuplent notre Terre.
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