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Syndrome de l'imposteur : au travail ou en amour, test, signes et … – Femme Actuelle.fr

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Vous avez l’impression de ne pas mériter votre poste, que votre compagnon n’aura pas de mal à trouver quelqu’un de mieux que vous ? Vous souffrez peut-être de ce mal très répandu dans la population : le syndrome de l’imposteur. Explications.
Très répandu, le syndrome de l’imposteur peut avoir beaucoup de conséquences sur la vie des personnes qui en sont atteintes, aussi bien dans le domaine professionnel que privé.  Aussi appelé l’imposteurisme ou le phénomène de l’imposteur, le concept a été découvert et théorisé en 1978 par deux psychologues, Pauline Clance et Susanne Imes. Elles ont mené une étude sur 150 femmes diplômées, exerçant des métiers prestigieux et jouissant d’une excellente réputation. Ces personnes brillantes avaient une fâcheuse tendance à se sous-estimer.
Le syndrome de l’imposteur recouvre donc divers symptômes caractérisés par un manque de confiance en soi, la peur d’être démasqué (la personne se sent coupable d’une fraude intellectuelle), l’impression d’être moins intelligent ou compétent que les autres. La personne souffrant de ce syndrome a tendance à minimiser ses réussites, une étude montre d’ailleurs qu’elles attribuent souvent leurs réussites à des facteurs externes comme la chance, des erreurs ou des contacts personnels.
Le syndrome de l’imposteur n’apparaît pas dans le Manuel Diagnostique et statistiques des troubles mentaux, il n’est donc pas considéré comme un trouble mental pathologique.
Lié à des origines diverses et variées, il s’ancrerait souvent dès l’enfance ou l’adolescence, mais il peut aussi se développer à l’âge adulte.
Il résulte de pressions extérieures, liées à l’obtention de résultats. On retrouve des causes similaires à celles du manque d’estime de soi, qui se traduit par une dévalorisation, des pensées négatives et de l’anxiété, souvent liée à la sphère professionnelle.
D’après une étude du Journal of Behavioiral réalisée en 2011, 70 % de la population était touché par le syndrome. Il est aussi important de préciser que les femmes sont touchées plus durement par cette dévalorisation. En cause ? Les stéréotypes d’infériorisation qu’elles ont intégré depuis leur plus tendre enfance. Une étude des Assises de la Parité datant de 2021, révèle que 75 % des femmes en sont victimes, contre 50 % des hommes.
Autre étude notable, il semblerait que la catégorie professionnelle des soignants soit particulièrement touchée. Le syndrome touche 22 % à 60 %  des médecins en exercice et des apprenants en médecine.
Le syndrome de l’imposteur a, bien sûr, des effets néfastes sur le travail, mais aussi sur la personne qui en souffre. La personne craint que ses collègues, son patron, découvrent l’imposture : selon elle, elle n’est pas assez qualifiée pour son poste, son salaire. Baisse de productivité, procrastination, renfermement sur soi-même… Sur le long terme, les symptômes peuvent s’inscrire de manière durable et avoir des impacts sur la santé.
Il peut y avoir un effet d’inhibition et de sous-évaluation dans différentes situations qui exigent de se positionner fermement ou de se « vendre » : des offres d’emploi qui vont paraître hors de sa portée, bien que son profil corresponde. La personne vit alors en-deçà de son potentiel.
Dans certains cas, le syndrome de l’imposteur va aussi se manifester par un comportement de surcompensation, la personne s’investit au-delà de ses propres limites pour être certaine de remplir ses objectifs et de répondre positivement aux attentes. Une situation qui peut alors entraîner un burn-out.
La personne va avoir tendance à penser de ne pas mériter leur compagne ou compagnon, ce qui pourrait dans certains cas pousser à une jalousie maladie de peur que l’autre trouve quelqu’un de mieux. D’autres chercheront à être l’enfant parfait, l’ami parfait. Les personnes atteintes du syndrome peuvent vivre dans une insécurité permanente.
L’échelle de Clance est un test qui a été mis au point par la psychologue Pauline Rose Clance, qui a théorisé le syndrome de l’imposteur. Ce test est fréquemment utilisé en psychologie pour évaluer si une personne souffre d’un problème d’estime de soi. Il se trouve facilement sur Internet.
Si vous avez la sensation de souffrir du syndrome de l’imposteur, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé qui pourra vous aider à surmonter cette mésestime de vous.
Quels en sont les symptômes ? Il y a des degrés et un large éventail de symptômes, qui va d’un moment de doute temporaire lié à une situation de stress, au sentiment très ancré de ne pas être à la hauteur qui relève de la vraie pathologie et peut parfois mener au surmenage. Voici quelques symptômes des personnes souffrant du syndrome de l’imposteur :
Sources :
Association médicale canadienne
National Library of Medecine
Le Monde
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