L’économie verte est une équation difficile mais faisable entre la préservation des ressources naturelles, la protection de l’environnement et l’exercice de toute activité agricole respectant ces principes.
A cet égard, dans un entretien au journal La Presse du 11 novembre, Faouzi Zayani, agriculteur et expert en politique agricole et développement durable, fait un bilan plutôt médiocre de cette orientation pour ce qui concerne la Tunisie..
« Malheureusement, a-t-il souligné, le secteur de l’économie verte (en Tunisie) rencontre plusieurs difficultés. La première contrainte concerne la sourde oreille des pouvoirs publics, malgré les appels incessants des experts et de la société civile qui mettent en garde contre tout abus de l’exploitation massive des ressources naturelles et contre le non-respect de l’environnement. Nous avons un ministère de l’Environnement incapable de gérer les crises, notamment celle des déchets à Sfax. Il est incapable, au même titre que le ministère de l’Agriculture, de sensibiliser et de proposer des alternatives à ce que nous vivons comme stress hydrique et énergétique. Aussi, nos lois ne suivent pas les changements que vit le monde, à savoir les changements climatiques… Ces lois freinent parfois toute tentative de développement durable au profit d’une société de consommation. Il n’existe pas de stratégie ni même de programme de court, moyen ou long terme visant la transformation de notre modèle économique et sociétal ».
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