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Soft skills : Définition, exemples, CV… – Recrutement – Business Cool

Les soft skills se sont imposées dans le monde du recrutement comme une évidence. Savoir-être, compétences comportementales, tu as forcément déjà croisé l’une de ces expressions dans une offre d’emploi. Passer à côté de ces compétences non-techniques serait une grossière erreur.  Définition, exemples, comment présenter les soft skills sur le CV… On t’explique tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet !
 
Au-delà des compétences techniques, les entreprises recherchent aujourd’hui avant tout une personne avec des qualités relationnelles et humaines. C’est là où interviennent les soft-skills. Ces dernières regroupent toutes les compétences non-techniques qui définissent la personne et qui la rendent unique. Contrairement aux compétences techniques, celles qui sont comportementales ne peuvent pas être remplacées par les robots.
Jérôme Hoarau, co-auteur avec Fabrice Mauléon et Julien Bouret du Réflexe Soft skills (Dunod 2014), rassure toutes les personnes qui craignent que la robotisation remplace leurs métiers. Et la réponse qu’ils leur apportent est, justement, le renforcement de leurs soft skills. Les compétences comportementales, ou tout ce qui différencie un humain d’un robot, sont désormais primordiales lors des recherches des recruteurs. Pour se distinguer en entretien, il est donc crucial de faire le point sur ses soft skills. Business Cool dresse une liste non-exhaustive des soft skills dont tu pourras t’inspirer pour identifier tes propres compétences et que tu pourras présenter sur ton CV.
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Avant les années 70, les candidats n’étaient évalués que sur leurs compétences techniques. Si les soft skills ont vu le jour, c’est grâce à l’armée américaine et plus spécifiquement à un officier nommé Paul Whitmore. Son équipe représentait le contraste parfait entre réussir un travail physiquement dur et contraignant, mais être dans l’incapacité à bien gérer un groupe tout en étant performant et, donc, gagner des batailles.
Whitmore et ses collègues font rapidement la remarque que ce qui fait la différence lors d’un affrontement, c’est la façon dont est mené le groupe. Ces techniques ne sont toutefois pas apprises à l’école de l’armée américaine. C’est en 1972 que Whitmore utilise officiellement l’expression « soft skills » lors d’un congrès du commandement des forces armées.
 
La traduction littérale de soft skill est généralement « savoir-être » ou « compétence douce« . Si on devait donner la définition des soft skills, il faudrait comprendre que c’est une notion très large qui recouvre un grand nombre de concepts. On parle ici d’aptitudes, de qualités et de traits de caractères. Pour y voir plus clair, la psychologue Cécile Jarleton distingue trois aspects dans les soft skills :
De manière générale, les soft skills sont l’ensemble des qualités humaines, relationnelles et comportementales, qui ne sont pas techniques et qui nous permettent d’évoluer dans la vie personnelle comme professionnelle.
Les soft skills peuvent être assimilées aux compétences transversales ou transférables, étant donné qu’elles ne concernent pas un seul métier, ou secteur d’activité, mais peuvent être sollicitées dans n’importe quelle situation. À titre d’exemple, la « capacité d’écoute » est transversale puisqu’elle peut être utilisée aussi bien dans un poste de commercial que de consultant.La roue des soft skillsTout comme les compétences techniques, les soft skills peuvent être renforcées. La créativité, l’écoute, l’empathie ou encore la communication peuvent tous être cultivés dans le cadre personnel, à travers plusieurs activités : voyages, rencontres ou expériences, mais aussi dans le cadre professionnel, suite à des ateliers, des formations et un environnement de travail stimulant et encourageant.
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Les soft skills correspondent aux compétences transversales que mobilise une personne dans n’importe quelle situation, peu importe le cadre dans lequel il évolue. Nous pouvons prendre l’exemple du commercial qui aura besoin d’une aisance à l’oral et d’une force de persuasion pour exercer son métier. Quelques exemples de soft skills : pensée critique, écoute, créativité, management des équipes, négociation, empathie, etc.
Les hard skills correspondent, quant à elles, aux compétences techniques et au savoir-faire qu’il faut obligatoirement maîtriser pour exercer un métier. Il s’agit des compétences auxquelles on fait appel lors de la pratique. À titre d’exemple, nous pouvons citer : maîtrise du pack office, connaissance de techniques marketing, Python, langues étrangères, etc.
Ce n’est pas parce qu’on entend souvent parler des soft skills, et qu’elles sont devenues primordiales dans le recrutement, que les hard skills sont placées aux oubliettes. Elles sont toujours aussi importantes et doivent simplement être complétées par des compétences non-techniques. Jérôme Hoarau précise : « L’évolution du monde du travail, notamment avec la robotisation, l’automatisation et l’intelligence artificielle, nous oblige à miser sur le capital humain, donc les soft skills. »
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Ce n’est que dernièrement que les soft skills ont intégré le vocabulaire des ressources humaines. La question qui se pose est donc : pourquoi ces savoir-être commencent à prendre un caractère aussi important pour les RH ? La réponse est simple, à l’heure des nouvelles technologies et de la transformation digitale, les métiers se transforment et ne cessent d’évoluer. Certains métiers deviennent aussitôt obsolètes et les soft skills s’imposent comme une évidence pour les candidats pour survivre dans un marché de travail parfois très concurrentiel. Elles sont donc les meilleures réponses pour mieux s’adapter aux mutations du travail, à la numérisation des entreprises et à l’arrivée de l’intelligence artificielle.
Les programmes informatiques et les logiciels peuvent désormais remplacer certaines tâches mais ne peuvent en aucun cas être créatifs et à l’écoute, ni même manager des équipes, des compétences jusqu’à aujourd’hui réservées aux êtres humains. C’est ainsi que les soft skills deviennent un véritable avantage concurrentiel pour se démarquer lors des entretien de recrutement.
En bref, les soft skills deviennent aujourd’hui un atout incontournable pour s’adapter et évoluer sur des métiers que les nouvelles technologies et l’IA ne cessent de révolutionner. Investir sur ses soft skills, c’est assurer son développement professionnel sur le court, moyen et long terme.
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Dans un environnement incertain et en perpétuelle transformation, les salariés doivent adopter une approche orientée solution. Selon le co-auteur de Réflexe Soft Skills« les salariés doivent être en mesure d’améliorer une situation ». 
 
Avoir une aisance orale, écrite et non verbale est une condition primordiale pour réussir à se démarquer dans le milieu professionnel.
 
Le travail d’équipe est depuis toujours la condition sine qua non pour évoluer au sein d’une entreprise où le collectif crée de la valeur. C’est en créant de la cohésion au sein des équipes que l’entreprise va réussir à faire la différence et créer de la valeur.
 
La gestion des émotions est le fait de « partir du postulat qu’il est possible de prendre du recul et identifier ses émotions et celles des autres afin de ne plus les subir », explique Julien Bouret. L’intelligence émotionnelle prend en compte l’empathie qui est le fait de comprendre la réalité de l’autre. C’est une soft skill de plus en plus recherchée en 2022.
 
Négocier est un savoir-être que s’arrachent les entreprises. Cela ne consiste pas à imposer son point de vue aux autres, mais c’est plutôt être capable de présenter un certain nombre d’arguments pour faire adhérer les autres à ses positions. Il faut faire preuve d’une bonne forme d’agilité intellectuelle.
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La flexibilité, consiste en la capacité d’une personne à s’adapter une problématique. Face à un environnement instable, cette compétence est primordiale.
 
Julien Bouret explique : « Il n’y a pas de bon stress, sauf si celui-ci est ponctuel. Il n’est pas normal d’être stressé chroniquement. Ça demande de l’énergie, donc ça fatigue. Le cerveau a alors plus de mal à prendre des décisions. Il devient alors plus difficile de travailler, d’être créatif, d’être confiant. » Cela peut expliquer pourquoi la gestion du stress est une des soft skills les plus importantes en 2022.
 
« Il s’agit surtout de créer des connections entre les choses, les idées, les gens. Cela permet de faire émerger des innovations » explique Jérôme Hoarau
 
Pour Jérôme Hoarau, l’esprit d’entreprendre est l’une des qualités à développer impérativement. « Car il implique d’être proactif, audacieux. C’est être dans une dynamique positive et être orienté solution plutôt que de râler. »
 
« Elle permet à la fois d’apprendre de nouvelles choses, mais aussi d’apprendre des autres et de soi », selon Jérôme Hoarau.
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Le World Economic Forum a mené l’enquête pour déterminer les soft skills les plus recherchées par les recruteurs à travers le monde. Voici les dix soft skills qui en ressortent :
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Une compétence technique a une durée de vie qui ne dépasse pas 18 mois d’après l’OCDE. Les compétences atypiques, mad skills, quant à elles, durent plus longtemps. Mais d’où sort ce nouveau concept ? Il vient tout droit de la Silicon Valley qui englobe les compétences rares, originales et atypiques d’une personne.
Les personnes dotées de mad skills n’ont aucune crainte d’entreprendre de nouvelles initiatives ni de challenger l’ordre déjà établi. Elles peuvent être assimilées à des électrons libres avec une vision intuitive et puissante des mutations nécessaires à toute entreprise. Après les deux ans de crise sanitaire et de chamboulements des modes de travail, on comprend l’intérêt de ces compétences.
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Comment présenter ses soft skills sur son CV ? C’est une question que se posent beaucoup de candidats, comprenant l’importance de ces compétences pour les recruteurs. Deux écoles s’affrontent. La première, c’est celle de la mise en avant naturelle des soft skills. Ainsi, sur ton CV, tu peux présenter les soft skills en les intégrant directement à tes réalisations. Quand tu évoques ton expérience, tu dois toujours mettre quelques accomplissements et tu peux indiquer « management d’une équipe de 40 personnes », « négociation d’un contrat à 40 000€ ». Ainsi, tu peux présenter les soft skills sur ton CV, avec tes exploits professionnels.
L’autre école consiste à indiquer clairement les soft skills sur son CV dans une section dédiée. Tu peux les préciser pêle-mêle avec les compétences techniques et préciser : maîtrise du pack office, management, travail d’équipe, maîtrise de l’anglais, python, etc. Tu peux également présenter les soft skills sur ton CV dans une vraie section nommée « soft skills ». Certains recruteurs apprécient cette partie du curriculum vitae quand d’autres pourraient préférer une approche beaucoup plus naturelle.
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