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« Je suis incapable d’y aller. A la rigueur pour faire pipi quand je ne tiens plus. J’ai peur de tomber sur ma responsable, c’est trop gênant » : Carole, trentenaire parisienne, regretterait presque le télétravail car elle pouvait aller aux toilettes chez elle. De retour au bureau, elle a retrouvé ses collègues, mais elle est contrainte de fréquenter à nouveau les WC de l’entreprise, ce qu’elle ne fait qu’en cas d’extrême nécessité. Et pourtant, ils sont propres et non mixtes.
Comme elle, de nombreux salariés évitent quotidiennement d’utiliser cet espace d’aisance sur leur lieu de travail, que ce soit pour uriner, déféquer, ou les deux, selon une étude Ifop pour Diogène France publiée ce jeudi (1). Elle indique que 53% des salariés (dont 60% de femmes) se disent gênés, voire incapables (42%) d’aller à la selle dans le cadre professionnel quand d’autres personnes se trouvent dans les mêmes toilettes. En revanche, ils ne sont que 7% à exprimer des difficultés lorsqu’il s’agit seulement d’aller soulager sa vessie.
La phobie de déféquer (la parcoprésie) ou d’uriner (la parurésie) ailleurs que chez soi a déjà poussé 68% des personnes sondées à recourir à des stratégies d’évitement : 53% anticipent en allant au petit coin à leur domicile juste avant de partir, 36% se rendent dans d’autres toilettes que celles qui leur sont habituellement réservées (par exemple à un autre étage du bâtiment), 21% choisissent des WC en dehors des locaux professionnels, comme ceux d’un bar ou d’un restaurant, 21% préfèrent rentrer à la maison plus tôt que prévu ou bien entre midi et deux, et 11% avouent avoir déjà pris des médicaments destinés à ralentir le transit intestinal.
D’où vient ce malaise ? D’après l’enquête, les causes sont multiples : des cabinets sales (55%), insuffisamment isolés du reste des locaux (45%), nauséabonds (42%), insuffisamment équipés en papier toilette (36%) et pas assez sûrs (17%) -des portes qui ferment mal, par exemple. En outre, 34% des personnes interrogées déclarent devoir fréquenter des WC mixtes, au mépris du code du travail, qui stipule que qu’ils doivent être séparés pour le personnel féminin et masculin.
Au manque d’hygiène et d’intimité s’ajoute une anxiété sociale particulièrement ressentie par les femmes. Ainsi, la facilité à se rendre aux toilettes dès qu’une envie se fait pressante semble largement distinguée selon le genre : 57% des hommes y vont directement, contre 38% des femmes, soit un écart de 19 points. « Le poop-shaming illustre à la perfection la pression qui pèse sur la gent féminine, laquelle se doit de renvoyer une image de pureté et de propreté » estime François Kraus, directeur du pôle ”Genre, sexualité et santé sexuelle” à l’Ifop.
Et lorsque se retenir de faire ses besoins n’est plus envisageable, croiser un ou une collègue aux toilettes complique encore plus la chose, au point que 55% des sondés ont déjà usé d’au moins un de ces subterfuges : se retenir aussi longtemps que quelqu’un d’autre est présent (44%), renoncer quand il entre en même temps que vous (40%), faire vite afin de faire passer la pause caca pour une simple pause pipi (39%), transporter un spray désodorisant (16%) ou, plus inattendu, craquer une allumette pour cacher l’odeur après la grosse commission (9%) !
(1) Enquête menée par l’Ifop pour Diogène France du 18 au 21 avril 2022 par questionnaire auto-administré auprès de 1 003 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française salariée.
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