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Sochaux. Rémunérations chez Stellantis : les syndicats refusent de signer l'accord salarial – Est Républicain

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C’est un « non » unanime : l’ensemble des organisations syndicales de Stellantis (CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC, CGT) refuse de parapher l’accord salarial proposé par la direction. Ce front commun n’est pas une première – il s’est manifesté en 2015 sous l’ère PSA -, mais il reste très rare. Toutes réclament la réouverture séance tenante des négociations. Leur mécontentement est d’autant plus grand qu’elles connaissent désormais la rémunération de Carlos Tavares, directeur général du groupe automobile.
Selon le rapport annuel l’entreprise publié samedi 26 février, il a perçu, au titre de l’exercice 2021, un salaire fixe de 1,98 million d’euros (contre 1,5 million en 2018 et 2019), ainsi qu’un bonus de 17 millions d’euros, soit près de trois fois plus qu’en 2018 et 2019 (6 millions). « Les salariés touchent des cacahuètes et lui, le pactole ! » s’indignent-elles en revendiquant « une redistribution équitable des richesses  ».
À l’issue, le 22 février, de la négociation annuelle obligatoire (NAO), il est apparu que « les cadres et agents de maîtrise n’auront pas d’augmentation générale et 20 % de ces derniers n’auront pas d’augmentation individuelle », résume la CFE-CGC (Anh-Quan Nguyen). « Les techniciens sont délaissés dans cette négociation avec 2 % d’augmentation générale, en deçà de l’inflation et inférieure à celle des ouvriers. En plus, 30 % de techniciens n’auront pas d’augmentation individuelle. »
La direction a encore proposé une prime de participation/intéressement de 4 000 euros brut minimum (3 600 euros net). « Au regard des 13,4 milliards de bénéfices, de la hausse des prix de l’alimentation et des carburants, ce montant est beaucoup trop faible », s’insurge la CFTC (Adil Bourouis). « Cela ne comble pas la perte de pouvoir d’achat. »
Il appuie : « Le dénouement de la NAO semble n’être qu’une mauvaise blague. Il ne reflète pas du tout l’implication et le sérieux des salariés, l’hyper-flexibilité dont ils ont fait preuve, dans les usines, en se rendant disponibles les samedis et les dimanches. »
Pour la CGT (Jérôme Boussard), « le compte n’y est pas » et pour Force ouvrière (Éric Peultier), l’accord proposé est « inéquitable et de nature à compromettre gravement la réussite de l’entreprise en démotivant ses forces vivres ».
Cette dernière réclame une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA). Exonérée d’impôts et de cotisations sociales (pour les salaires allant jusqu’à trois Smic), elle est plafonnée à 1 000 euros, ou 2 000 euros en cas de signature d’un accord d’intéressement.
« Déception avec la négociation salariale, déception avec le montant de la prime : pour les salariés, c’est la double peine », renchérit la CFDT (Benoît Vernier). « Nous craignons que le manque de considération de la direction laisse des traces dans les mois à venir avec une baisse de la motivation et une dégradation du climat social. »
Contacté lundi 28 février par L’Est Républicain sur cette problématique des rémunérations, la direction a apporté une réponse lapidaire : « Un projet a été envoyé aux organisations syndicales. Nous attendons leur retour. »

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