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Six choses à savoir sur le projet d'hébergement pour sans-abri à Saint-Brieuc – Le Télégramme



  • 1 Un hébergement de 30 studios

  • Le site qui doit accueillir le projet d’hébergement pour sans-abri a été racheté par un promoteur privé, la SCI YDS. Elle prévoit d’y construire un bâtiment de 30 studios individuels avec kitchenette et accueil des chiens dans les studios. Le bâtiment sera géré par l’association Adalea, qui gère déjà 237 places d’hébergement et de logements et compte quatre établissements d’accueil à Saint-Brieuc. Une présence physique, par les professionnels d’Adalea ou par un gardien de nuit, sera assurée 24 h sur 24 et sept jours sur sept.

  • 2 Répondre à un besoin de places

  • Depuis plus de 20 ans, la Ville de Saint-Brieuc participe à l’accueil d’urgence des sans-abri via le Trait d’union. Un lieu qui « n’est plus compatible à un accueil correct », rappelle Hervé Guihard, le maire. Qui s’est donc tourné vers l’État pour qu’il propose un site plus adapté.
    « Ce projet nous incombe car nous avons l’obligation d’ouvrir une solution d’hébergement aux personnes en situation de détresse », confirme Stéphane Rouvé, le préfet des Côtes-d’Armor. « En 2021, le 115 a reçu 11 000 appels dans les Côtes-d’Armor, dont 53 % étaient ciblées sur l’agglomération briochine. Or, nous avons un peu moins de 100 places dans l’agglomération ».

  • 3 Des riverains fermement opposés

  • Une centaine de riverains étaient présents à la réunion d’information, ce 4 octobre. Ils ont signifié à plusieurs reprises leur opposition au projet. « Ça fait un an que vous travaillez sur un projet sans aucune concertation avec personne », s’est agacé un habitant de la rue du Moulin-à-Papier. « On se fiche complètement de nous ».
    « Pour concerter, il faut d’abord voir clair sur le projet », répond le préfet, qui rappelle que « les dernières pièces du permis de construire sont arrivées le 29 septembre ». Pas de quoi convaincre les riverains. « Votre projet, on n’en veut pas », lance une femme sous les applaudissements.

  • 4 Crainte de nuisances sonores

  • Parmi les principales inquiétudes des riverains, la crainte de nuisances sonores, notamment à cause de la présence des chiens. Des appréhensions auxquelles les représentants d’Adalea ont cherché à répondre. « Ce centre, ce n’est pas un abri de nuit, où les personnes arrivent en fin de journée et repartent le matin, ce qui peut occasionner des regroupements », rappelle Lionel Bras, le président de l’association. « Ils seront envoyés par le 115, avec des arrivées qui ne se font pas forcément le soir, et pourront y rester une journée, une semaine ou un mois ».
    Quant aux chiens, « tous les sans-abri n’en ont pas un », rappelle Christophe Gainche, le directeur d’Adalea. « Aujourd’hui, c’est peut-être deux ou trois sur dix personnes que nous suivons ». Et son président de rappeler que les chiens, s’il y en a, seront hébergés dans les studios. Avec, toutefois, un chenil pour garder deux ou trois animaux, en journée, lorsque leurs maîtres doivent effectuer des démarches administratives.

  • 5 Un site jugé trop excentré

  • Le lieu d’implantation du projet, en fond de vallée et dans un secteur résidentiel, peut aussi questionner. Les riverains n’ont d’ailleurs pas manqué de pointer l’éloignement du centre-ville et des services publics. Un faux problème pour le président d’Adalea. « Nous avons déjà des lieux d’accueil qui sont éloignés du centre-ville. L’avantage, ici, c’est d’avoir un arrêt de bus à quelques mètres ».
    Surtout, le site de la rue du Moulin-à-Papier a été retenu car il propose une grande surface de terrain. Et permettrait de proposer un programme d’agriculture urbaine aux résidants dans le cadre des missions d’accompagnement et de réinsertion de l’association.

  • 6 Un permis scruté avec attention

  • Le permis de construire déposé par la SCI est toujours à l’instruction. Celle-ci devrait durer cinq mois pour vérifier, notamment, la conformité du projet avec le Plan local d’urbanisme. « S’il est jugé réglementaire au bout de cette instruction, alors je serai obligé de l’accorder », rappelle Hervé Guihard.
    Ensuite ? Selon nos informations, le promoteur prévoit six à huit mois de travaux. Mais avant cela, il faudra purger d’éventuels recours. Que ne devraient pas manquer de déposer les riverains. Ce qui devrait repousser la date de mise en service du centre d’hébergement.

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