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Serveurs : Lenovo dévoile 11 configurations déclinées en 50 versions – LeMagIT

Pour son trentième anniversaire, Lenovo renouvelle toute sa gamme de serveurs et les pare de services en ligne, notamment une console d’administration XClarity One qui devrait simplifier le cloud hybride. En exergue, les matériels disposent des derniers processeurs Xeon Sapphire Rapids et AMD Epyc Genoa qui leur apportent de la mémoire DDR5 et des bus PCIe 5.0, tous deux fois plus rapides que leurs prédécesseurs.
Autre point saillant, les serveurs sont à présent refroidis à l’eau, un dispositif généralement boudé des constructeurs pour sa complexité, mais qui permettrait d’éviter les 40 % d’électricité nécessaire à leur refroidissement. 
Le refroidissement à l’eau des serveurs, jusqu’ici cantonné aux supercalculateurs, a fait son entrée dans les datacenters traditionnels depuis quelques semaines à peine. Les lecteurs du MagIT ont ainsi pu le découvrir à l’occasion de l’inauguration du dernier datacenter SB5 d’OVHcloud à Strasbourg il y a dix jours. OVHcloud revendiquait alors que ce système lui permettait d’évacuer 80 % de la chaleur des serveurs, simplement avec une pompe aussi économique en énergie que celle d’un aquarium. Les 20 % de la chaleur évacuée dans la salle sont dissipés avec de simples ventilateurs à faible consommation. Il n’y a plus de ventilateurs dans chacun des serveurs ni de climatisation dans la salle.
Sous l’appellation Neptune, Lenovo propose trois implémentations pour le refroidissement à eau. Le premier consiste à faire entrer et sortir des tuyaux dans la machine. Ces tuyaux sont reliés à des plaques en cuivre fixées sur les parties les plus incandescentes des serveurs : leurs processeurs et leurs GPU. Dans cette configuration, semblable à celle d’OVHcloud, il appartient à l’utilisateur de relier ces tuyaux à de l’eau froide en entrée et à l’évacuation de l’eau chaude en sortie. Chez OVHcloud, ils sont reliés à un circuit d’eau fermé, qui est mis en contact avec un autre circuit fermé, lequel va dissiper sa chaleur à l’extérieur du bâtiment via un échangeur thermique.
La seconde implémentation, dite « Liquid-to-Air Cooling », correspond à plusieurs serveurs partageant un même circuit fermé rempli d’eau en usine, et qui est mis en contact avec un ventilateur extérieur pour propulser la chaleur dans la salle informatique. Il s’agirait de la solution la plus compatible avec les data centers actuels.
La troisième implémentation, dite « Liquid-to-Liquid » correspond à un circuit d’eau fermé dans un seul serveur. À l’arrière de celui-ci, on trouve un échangeur thermique, à mettre en contact avec un autre circuit d’eau – a priori contenu dans l’étagère rack – qui, par conséquent, est un modèle spécial. Cette solution permettrait d’ajouter simplement des serveurs en temps voulu une fois que le client dispose de la bonne étagère rack.
Concernant l’électronique, les processeurs Xeon Sapphire Rapids et AMD Epyc Genoa n’étaient pas encore disponibles lors de l’annonce de Lenovo. Les premiers devraient être dévoilés d’ici à la semaine prochaine, à l’occasion de l’événement Intel InnovatiON qui se tiendra aux USA.
En substance, les Xeon Sapphire Rapids apporteront une conception hybride où se côtoient des cœurs économiques en énergie et d’autres destinés à la performance. En haut de gamme, ces Xeon devraient proposer 52 et 60 cœurs (112 et 120 threads simultanés) à 2,5-3,8 GHz et 1,9 -3,5 GHz, respectivement. Sur ces modèles, la mémoire cache (L2+L3) devrait être de 209,5 et 232,2 Mo.
De leur côté, les Epyc Genoa auront de 16 à 96 cœurs Zen 4 (de 32 à 192 threads simultanés), de 2,6-2,7 GHz à 2-2,15 GHz, respectivement. Selon les modèles, la mémoire cache s’échelonnera de 64 à 384 Mo.
Dans un premier temps, l’arrivée des bus PCIe 5.0 sur ces processeurs va permettre d’installer dans les serveurs des SSD NVMe deux fois plus rapides.
Lenovo évoque par ailleurs un mini serveur ThinkEdge basé sur le processeur Jetson Xavier de Nvidia (anciennement connu sous le nom de code Grace). Manifestement, cette machine ne sera disponible qu’en Asie dans un premier temps.
Lenovo parle d’une cinquantaine de nouvelles machines. Il y a plus exactement onze configurations serveurs « V3 » : six à base de processeurs Intel Xeon (les 630, 650, 660, 850, 860 et 950) et cinq à base de processeurs AMD Epyc (les 635, 645, 655, 665 et 675). Elles sont toutes disponibles en rack « ThinkSystem SR ». Quatre sont déclinées en racks « SD », lesquels correspondent à la version refroidie à l’eau, et une en boîtier tour « ST ». À cela s’ajoutent plus de trente bundles commerciaux autour de quatre serveurs SR déclinés en infrastructures hyperconvergées
Dans le détail, les SR630, SR635 et SR645 sont des racks 1U ; les deux premiers ont un processeur, le dernier en a deux.
Les SR650 et SR655 sont des machines 2U avec un seul processeur, mais acceptent trente-deux SSD NVMe 2,5 pouces (ou vingt disques durs en 3,5 pouces). Les SR660 et SR665 sont aussi des machines 2U, mais avec deux processeurs. Toutes ces machines 2U, surtout, peuvent contenir jusqu’à huit GPU, soit de marque Nvidia pour les machines à base d’Epyc, soit de marque Intel pour celles à base de Xeon.
Ce sont ces machines 2U-là qui sont déclinées en versions SD refroidies à l’eau (avec ou sans GPU). En l’occurrence, la version avec un seul Xeon (SD650) et celle avec deux Epyc (SD665). La machine avec un seul Xeon est aussi celle déclinée en boîtier tour (ST650) pour les studios d’animation ou les bureaux d’études.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, Lenovo n’a pas communiqué de détails concernant la machine SR675.
Les SR850, SR860 et SR950 à base de Xeon sont destinées aux applications dites critiques. En clair, des bases de données qui nécessitent beaucoup de traitements en RAM. Toujours au format 2U, le SR850 dispose de 48 emplacements pour des barrettes mémoire et de quatre processeurs. Le SR860 a quant à lui un boîtier 4U qui lui permet d’être équipé de plusieurs cartes réseau et de 48 SSD 2,5 pouces. Le SR950, également au format 4U, accepte jusqu’à huit processeurs.
Les machines SR630 (un Xeon en 1U) et SR650 (un Xeon en 2U), ainsi que les SR645 (deux Epyc en 1U) et SR665 (deux Epyc en 2U) sont déclinées en trente-quatre infrastructures hyperconvergées ThinkAgile préinstallées avec des logiciels dédiés à un certain usage.
On trouve dix-huit ThinkAgile « HX » qui exécutent le système de Nutanix, douze « VX » sous VMware vSAN et quatre « MX » sous Microsoft Hyper-V. Concernant ces dernières, elles n’existent bizarrement qu’en version Xeon. Les variantes comprennent des configurations pour les bases de données, pour un PRA, pour du VDI, pour le calcul, etc.
L’inventaire se complète par quatre baies de stockage ThinkSystem DE au format 2U : les DE6400F, DE6400H, DE6600F et DE6600H. Le F signifie que les 48 disques sont des SSD NVMe, tandis que le H signifie qu’il s’agit d’un mélange entre SSD et disques durs. En version SSD, la capacité grimpe à 1,8 Po. En version hybride, on atteint 8 Po. Pour autant, Lenovo ne précise pas s’il s’agit de capacité brute ou utile ni de capacité atteignable dans le boîtier 2U ou via des tiroirs supplémentaires.
En marge des matériels, Lenovo inaugure aussi XClarity One, une console SaaS équivalente aux produits « Insight… » initiés par HPE et que l’on trouve à présent chez presque tous les fournisseurs d’infrastructure. L’objectif de cette console d’administration en ligne est de proposer, au-delà de la vente des machines, des services qui étendent leurs fonctions.
XClarity One fait un inventaire en temps réel des équipements déployés, affiche leurs métriques, permet de commander du matériel en plus et même de le préconfigurer en ligne, notamment avec les bons identifiants (fonction Open Cloud Automation, en option). Il sert aussi à commander et à configurer des machines virtuelles sur Azure ou AWS, éventuellement via des offres VMware ou SAP, pour faciliter le cloud hybride (fonction TruScale). Et puis, bien entendu, on y trouve des fonctions de migration des machines virtuelles et des données.
Parmi les nouveaux services en ligne que Lenovo a imaginés, on citera aussi le CO2 Offset Services. Le constructeur indique à son client combien ses machines émettent d’équivalents carbone, de leur fabrication à leur exploitation. Et il lui propose ensuite de compenser ces émissions en lui vendant des investissements dans des activités écoresponsables, menées par un « Environmental Partner » dont le nom n’est pas cité. Ce tour de passe-passe doit permettre aux entreprises de réduire le taux de pollution qu’elles doivent désormais déclarer dans leur bilan comptable.
À terme, le constructeur doit aussi proposer un service Enhanced ThinkShield Security, censé mieux protéger les serveurs et les baies de disque contre le vol de données. Le détail de ce service n’est pas très clair. LeMagIT croit comprendre qu’il s’agit de livrer les machines préinstallées avec des disques chiffrés, puis, en fin de vie, de récupérer les équipements pour détruire physiquement tous leurs supports de données.
Chez HPE, l’arrivée d’une console SaaS d’administration, puis de services pour l’enrichir, a abouti au programme GreenLake. Celui-ci consiste finalement, pour les entreprises, à ne plus acheter de machines, mais à les payer sous la forme d’une souscription mensuelle, majorée selon le nombre de services utilisés. Dell a suivi cet exemple avec son programme Apex.
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