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Mis à jour le 10 octobre 2022 à 18:16
Les comportements amoureux toxiques ne cessent de se multiplier. Les méthodes de rupture ne sont pas épargnées. Et si elles sont toutes aussi délétères les unes que les autres, une récente étude estime que l’une d’entre elles est particulièrement douloureuse.
Les comportements amoureux toxiques ne cessent de se multiplier. Les méthodes de rupture ne sont pas épargnées. Et si elles sont toutes aussi délétères les unes que les autres, une récente étude estime que l’une d’entre elles est particulièrement douloureuse.
La fin d’une relation amoureuse est constamment source de souffrance. Mais un type de rupture serait encore plus difficile à vivre que les autres, selon une étude menée par des chercheurs italiens et publiée en avril 2022 dans le Journal of Psychosocial. Les travaux se sont intéressés à trois types de ruptures :
Pour mener leur étude, l’équipe de chercheurs de l’université de Milano-Bicocca, ont interrogé 176 individus de 18 à 36 ans qui venaient de vivre une rupture sous forme de ghosting, d’orbiting ou de rejet. Les résultats qu’ils ont obtenus sont plutôt clairs : le ghosting est le genre de rupture amoureuse qui fait le plus mal. « Les sentiments d’exclusion étaient plus forts pour les participants ghostés que pour les participants rejetés », explique Lucas Pancani, un des auteurs de l’étude.
Selon les experts, le ghosting est sans doute la pratique amoureuse la plus toxique qui soit puisqu’elle provoque un sentiment d’incompréhension. « C’est une expérience d’exclusion plus menaçante », ajoute le chercheur. Selon les résultats, les victimes d’orbiting souffrent un peu moins. « Leur niveau d’exclusion se situe entre ceux ressentis par les ghostés et les individus rejetés », détaillent les scientifiques. Le rejet, forme de rupture plutôt explicite, reste la méthode qui fait le moins mal. Pour cause, elle a le mérite d’être claire et frontale.
C’était leur partenaire depuis des mois, parfois des années. Puis, du jour au lendemain, plus rien. Le #ghosting est une forme de #rupture brutale dont il est difficile de se remettre.
Explications et conseils.https://t.co/Uwjc8mQeoi
Ne plus avoir de nouvelles de son ou sa partenaire du jour au lendemain engendre de la confusion et de l’incertitude. L’individu ghosté n’a aucune idée de ce que son partenaire lui reproche. « Le manque de communication qui caractérise le ghosting rend ce processus extrêmement complexe, générant de la confusion et de l’incertitude chez les victimes et les rendant moins capables de surmonter une rupture », écrivent les chercheurs. La souffrance est alors à son paroxysme. D’autant plus que la personne ghostée peut entrer dans un état d’attente perpétuelle.
Le fait d’avoir été volontairement oublié est également source de souffrance : « Être rejeté et recevoir une attention négative, est moins nocif que de ne pas recevoir d’attention du tout », analysent les chercheurs. Dans le cas de l’orbiting, la douleur est un peu plus ambivalente. Même s’ils n’ont plus vraiment de lien avec leur partenaire, le fait que ce dernier continue de les suivre sur les réseaux sociaux, et ainsi de regarder leurs stories par exemple, rend le sentiment d’exclusion un peu plus doux.
Dans « Tant pis pour l’amour », @SophieLambda, illustratrice, met en scène son histoire d’amour avec un pervers narcissique.
Une BD pleine d’humour pour décrire une relation toxique dans laquelle n’importe qui pourrait se retrouver.https://t.co/cZMOUPamYS
TEST- Comment vivez-vous les ruptures ?
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