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Rugby (Pro D2). Malik Hamadache, pilier du SU Agen : « Je suis un chanceux du rugby » – Sud Ouest

Cinq essais sur huit sur ballons portés en préparation, une mêlée conquérante et une victoire à Provence Rugby (17-19), cela ne pouvait pas mieux commencer ?
Totalement ! On a bien travaillé durant la préparation, on ne pouvait pas mieux concrétiser que par une victoire à Provence Rugby qui est vraiment une très belle équipe. C’est un travail qui a été fourni autant par les joueurs que par le staff. C’est quelque chose de vraiment agréable à ressentir comme émotion. On a senti une équipe…
Cinq essais sur huit sur ballons portés en préparation, une mêlée conquérante et une victoire à Provence Rugby (17-19), cela ne pouvait pas mieux commencer ?
Totalement ! On a bien travaillé durant la préparation, on ne pouvait pas mieux concrétiser que par une victoire à Provence Rugby qui est vraiment une très belle équipe. C’est un travail qui a été fourni autant par les joueurs que par le staff. C’est quelque chose de vraiment agréable à ressentir comme émotion. On a senti une équipe en cohésion et en union, c’était vraiment intéressant. C’est satisfaisant d’avoir gagné là-bas, mais il ne faut pas se contenter de ça. Il faut déjà penser au futur. On connaît ce championnat, on sait qu’il est long et très contraignant.
Dans la douzaine de recrues, vous êtes une de celles dont on attend le plus. Est-ce une pression supplémentaire ?
C’est plus une énergie supplémentaire. La pression, on en aura toujours. Quand on est compétiteur, on ne veut pas décevoir. Il y a des attentes, j’essaie d’y répondre chaque week-end en m’améliorant. Le travail est encore long et j’espère pouvoir continuer à donner le meilleur au SUA. Je me suis toujours senti investi d’une mission parce que j’aime réellement le rugby et les gens avec qui je le pratique. Le SUA est un club qui a 115 ans d’histoire, il va falloir le respecter et comprendre qu’on n’a pas que notre propre histoire, il y a aussi l’histoire de tout un club et de toute une ville. Aujourd’hui, ce sont de nouvelles pages qui vont s’écrire, et j’espère qu’elles seront les plus belles possibles.
La Pro D2, c’est un retour aux sources où vous vous êtes fait remarquer avec Albi (2013-2016). Le challenge est-il toujours aussi excitant ?
C’est un nouveau challenge, je reviens comme si je redécouvrais cette Pro D2. Il y a six ans qui sont passés depuis mon dernier passage à ce niveau, il y a beaucoup de choses qui ont évolué, alors que je trouvais déjà ce niveau exceptionnel quand j’arrivais de Fédérale 1. Je redécouvre ce championnat, je trouve qu’il est toujours aussi relevé et toujours aussi rugueux. Il y a des très bons joueurs en Pro D2, il faut respecter tout le monde. J’essaie surtout d’apporter mon expérience. Mais la mêlée et les ballons portés, ce sont des choses qui se travaillent à huit, c’est toujours à l’unisson. Quand on est tous en connexion, on peut soulever des montagnes.
Le 25 août 2007, vous avez disputé avec l’Algérie votre premier match contre une équipe professionnelle : le SU Agen !
J’avais 18 ans, j’étais à Bourgoin en Reichel. Une association de joueurs voulait faire valoir le rugby algérien et ils m’avaient appelé pour le deuxième match contre le SUA de Henry Broncan à Saint-Affrique (Aveyron), après un premier en Tunisie. J’ai longtemps fait partie de cette association pour promouvoir le rugby algérien. C’était une très belle aventure avec des humains exceptionnels. Ce sont des souvenirs mémorables. Et mon premier match pro avec Albi, ça a aussi été aussi contre Agen ! En plus, mon meilleur ami avec qui j’ai joué à Albi, l’ancien talonneur Malik Djebablah, est… d’Agen. C’est incroyable, cette ville a forcément une saveur particulière pour moi.
Après avoir joué avec l’Algérie, vous avez aussi eu une sélection (non officielle) avec les Bleus contre les All Blacks en 2017, fait une tournée avec les Baa-Baas, et plus rien. Avez-vous le sentiment d’être passé à côté d’une carrière internationale ?
On peut toujours se nourrir de regrets. C’est le chemin qui a été tracé, on ne peut pas faire autrement. C’est bien plus compliqué qu’une histoire de chance ou de concurrence. Seuls les initiés sont au courant, je préfère ne pas m’étendre sur le sujet, ça a été une période assez compliquée à vivre pour ma famille. Je ne vais pas passer ma vie à ressasser le passé, que ce soit les bons ou les mauvais matchs effectués. Au contraire, il faut vivre les instants présents, vivre l’aventure, et remercier Bernard (Goutta) de m’avoir redonné l’envie de donner le meilleur de moi-même sur un terrain. On va surtout essayer de faire une très belle saison avec Agen.
Vous aurez 34 ans le 17 octobre et vous avez signé pour deux ans au SUA. Allez-vous terminer votre carrière à Agen ?
Oui, je le souhaite. J’ai signé deux ans à Agen pour un gros challenge rugbystique et humain. Pour moi, c’est mon dernier contrat. Mais je ne suis pas en préretraite. C’est très beau de pouvoir s’exprimer encore sur un terrain à 34 ans. Je connais beaucoup d’amis qui ont été à la retraite avant. Aujourd’hui, je suis un chanceux du rugby. Je remercie Jean-François (Fonteneau) et Bernard (Goutta) qui m’ont permis de signer à Agen et de pouvoir continuer de prouver ce que je vaux sur un terrain.
Paradoxalement, vous sortez d’une saison difficile où vous n’avez pas beaucoup joué avec Montpellier, mais vous soulevez le Brennus. Vous sentez-vous champion de France ?
On fait partie du groupe, donc on est champion de France… Quand on prend du recul et qu’on réfléchit, c’est purement des choix sportifs, contrairement à ce qu’on a évoqué précédemment concernant l’équipe de France. Quand ton manager préfère deux autres joueurs, c’est normal, c’est le rugby, tu ne peux pas en vouloir à qui que ce soit. Bien au contraire, tu savoures la possibilité de voir tes collègues gagner des matchs et remporter ce titre. Ça fait toujours plaisir de voir des gens avec qui tu t’entraînes gagner un titre. Bien sûr que j’aurais préféré faire plus de matchs, mais je ne vais pas être un jaloux ou un envieux. Au contraire. Et ce titre, je l’ai fêté, il faut toujours respecter la tradition !
Êtes-vous revanchard malgré tout par rapport à ces dernières saisons, avec l’envie de prouver que vous n’êtes pas fini ?
J’ai surtout envie sur le terrain de remercier les personnes qui m’ont fait confiance. Ce sont des valeurs fortes qu’il faut transmettre. Il faut savoir redonner ce qu’on te donne. Je ne suis pas du tout venu en préretraite, j’ai envie de faire une très grosse saison avec le SUA, et que le SUA fasse aussi une très grosse saison.
Ce serait quoi justement une saison réussie pour vous ?
C’est d’abord changer le regard que portent les gens sur le SUA. On a déjà commencé à le faire en gagnant à Aix, mais il faut qu’on reste les pieds sur terrain. On a des réceptions et des déplacements importants. On est encore au premier match et il en reste 29 ! Il va falloir rester très humbles, très travailleurs, se remettre en question, travailler dur et faire vraiment changer ce regard qu’ont les gens sur le SUA, que ce soit dans la ville et dans la planète rugby.

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https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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