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Royaume-Uni: Une dernière nuit à Buckingham pour la dépouille de la reine – L'essentiel

La reine Elizabeth II, souveraine la plus célèbre de la planète, est décédée jeudi à 96 ans dans son château écossais de Balmoral, sa famille à ses côtés.
13.09 La dépouille de la reine est arrivée à Londres.
13.09 Charles III a atterri mardi à Belfast pour sa première visite en tant que monarque britannique en Irlande du Nord, en proie à un regain de tensions communautaires depuis le Brexit.
13.09 L’accueil des centaines de dignitaires étrangers attendus lundi, à Londres, pour les funérailles d’Elizabeth II, représente «une tâche monumentale» pour la police britannique, estime un ambassadeur étranger.
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Cinq jours après son décès en Ecosse, la dépouille de la reine Elizabeth II est arrivée mardi soir sous les applaudissements de la foule au palais de Buckingham, à Londres, où elle a été accueillie par le roi Charles III.

Après avoir été exposé une première fois au public pendant 24 heures à Edimbourg en Ecosse, le cercueil royal a été escorté par une haie d'honneur quasi continue, formée par des milliers d'anonymes le long de la route entre l'aéroport londonien et le palais de Buckingham, où il va passer la nuit avant de rejoindre Westminster Hall mercredi.

La dépouille d'Elizabeth II passera la nuit dans la Bow Room, une pièce circulaire aux colonnes de marbre encadrant chacune des fenêtres monumentales, où le personnel du palais pourra lui présenter ses adieux en privé.
Sous les regards émus de la foule écossaise, le cercueil de la reine Elizabeth II a quitté mardi Edimbourg vers Londres, pour y recevoir les adieux de centaines de milliers de Britanniques attendus auprès de sa dépouille et des funérailles historiques.

La dépouille de la monarque, escortée par la princesse Anne, a embarqué à bord d'un avion de la Royal Air Force, porté par des militaires en tenue d’apparat. Elle sera accueillie dans la capitale britannique par d'autres membres de la famille royale, dont Charles III, de retour de sa première visite de monarque en Irlande du Nord, étape délicate de son accession au trône.

La souveraine avait joué un rôle majeur pour la réconciliation dans la province au passé sanglant. Mais près d'un quart de siècle après le retour d'une paix fragile entre républicains, surtout catholiques, et unionistes, essentiellement protestants, les tensions ont été ravivées par le Brexit, relançant l'idée d'une séparation du Royaume-Uni et d'une réunification avec l'Irlande.
Charles III a atterri mardi, à Belfast, pour sa première visite en tant que monarque britannique en Irlande du Nord, en proie à un regain de tensions communautaires, depuis le Brexit, selon les images retransmises par la télévision britannique.
Le souverain doit rencontrer des responsables politiques des différentes communautés, dans le cadre d’une tournée dans les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre, pays de Galles, Ecosse et Irlande du Nord), pour recevoir leurs condoléances après la mort d’Elizabeth II.
Selon Paperjam mais également nos confrères allemands du Trierische Volksfreund, le nouveau roi Charles III a effectué l'un de ses premiers déplacements, après le décès de la reine Elizabeth II, à bord d'un avion privé de Luxaviation.
Pour être précis, il s'agit d'un engin, un Embraer immatriculé G-LEGC, enregistré auprès de la filiale anglaise de la société luxembourgeoise, et qui a transporté le roi entre Aberdeen, en Écosse, et Londres.
Une foule considérable se rue vers la capitale britannique, où se dérouleront lundi les funérailles de la reine. Il devient très difficile d’y trouver un logement.

Londres se prépare à accueillir des centaines de milliers de personnes pour l’enterrement de la reine Elizabeth II. Les hôtels sont pleins et font grimper les prix. «Nos hôtels du centre de Londres et de Windsor sont totalement complets et la demande augmente dans les établissements situés près d’une gare ou d’une station de métro dans l’agglomération londonienne», commente la chaîne hôtelière à bas prix Travelodge.
La directrice de l’association sectorielle UK Hospitality, Kate Nicholls, confirme que les hôtels de Londres «observent un bond des réservations». Elle ajoute que la demande devrait rester élevée jusqu’à lundi, jour des funérailles, en partie à cause des besoins accrus pour l’hébergement des policiers et autres personnels nécessaires pour l’organisation et la sûreté d’un événement de cette envergure.
Les chambres disponibles devenant rares, les prix s’envolaient mardi. Une chambre «cocon» rudimentaire et sans fenêtre à Picadilly Circus, au cœur de la capitale, était proposée à 300 euros. Une autre dans un hôtel près de la gare de Paddington à 360 euros, sans fenêtres, ni petit-déjeuner. Dans un hôtel au nom sans équivoque de «Snoozebox» («boîte à roupillon») situé près de Stratford, dans le grand Londres, le tarif était moins cher, 88 euros pour deux lits superposés, mais toujours pas de fenêtre et à peine la place de se retourner.

La ministre des Finances du Luxembourg, Yuricko Backes, a signé ce mardi le livre de condoléances ouvert, suite au décès de la reine Elizabeth II, à l'ambassade du Royaume-Uni.
«Aujourd'hui (NDLR: ce mardi), j'ai rendu hommage à feu la reine Elizabeth II pour sa grâce, sa dignité et son dévouement extraordinaire, explique Yuriko Backes. Elle était non seulement la monarque au règne le plus long de l'histoire britannique, mais aussi la monarque féminine au règne le plus long de l'histoire mondiale. Puisse-t-elle reposer en paix».
La police de Londres a averti ses agents que le public avait le droit de manifester contre la monarchie. Lundi, alors que le roi Charles III se rendait au Parlement, deux personnes ont brandi des papiers indiquant «Pas mon roi», «Abolition de la monarchie» et «Fin au féodalisme», sur le trottoir, en face du palais de Westminster.
L’une d’elles s’est ensuite approchée des grilles du Parlement, puis des agents de police l’ont raccompagnée à distance dans le calme. Diffusées par Twitter par le Evening Standard, ces images ont été repartagées des milliers de fois.

«Le public a absolument le droit de manifester, nous l’avons clairement fait savoir à tous les agents impliqués dans l’opération de police extraordinaire actuellement en place et nous continuerons à le faire», a réagi la Metropolitan Police, dans la nuit de lundi à mardi.
Hors de Londres, avant l’arrivée du cercueil d’Elizabeth II à Édimbourg, dimanche, la police écossaise a arrêté pour atteinte à l’ordre public, sous les applaudissements, une femme qui tenait une pancarte «Abolition de la monarchie». Elle a été libérée mais sera convoquée au tribunal à une date ultérieure.
L’accueil des centaines de dignitaires étrangers attendus lundi, à Londres, pour les funérailles d’Elizabeth II, «dépendra des contraintes individuelles» de chacun, a indiqué Downing Street. Des informations de presse évoquaient une incitation aux vols commerciaux et une obligation des trajets en bus.
«Vous imaginez Joe Biden dans un bus, vous?», s'était alors agacé un ambassadeur étranger à Londres. «C’est aux États-Unis de décider la façon dont ils préfèrent qu’il (Biden) voyage», s'est empressé de réagir Downing Street. Le président américain pourra donc voyager avec Air Force One et se déplacer ensuite avec son véhicule blindé, «The Beast».
«Le président des États-Unis doit être capable de réagir en quelques minutes à des menaces potentielles. En tant que leader, il doit avoir accès à Air Force One pour un certain nombre de raisons de sécurité, mais les déplacements en cortège sont également importants», explique à la BBC Timothy Miller, spécialiste de la sécurité et ancien agent du Secret Service.
«La police britannique a une tâche monumentale devant elle», estime le spécialiste. «Il y aura beaucoup de chefs d'État dans un même lieu, ce qui constitue une situation dangereuse en matière de sécurité», ajoute-t-il.

Le roi Charles III et ses frères et sœur ont participé lundi soir à une veillée funèbre dans la cathédrale Saint-Gilles à Edimbourg, où repose le cercueil de leur mère, la reine Elizabeth II.

La présentation de la dépouille de la monarque, qui avait débuté une heure plus tôt dans la capitale écossaise, ne s'est pas interrompue quand le roi Charles, les princes Andrew et Edward ainsi que la princesse Anne se sont placés autour du cercueil, auquel ils tournaient le dos.
Le public a commencé à se recueillir lundi devant le cercueil de la reine Elizabeth II, exposé pour la première fois à la cathédrale Saint-Gilles d'Edimbourg, quatre jours après le décès de la souveraine à l'âge de 96 ans, a constaté un journaliste de l'AFP.

La dépouille, dans son cercueil clos recouvert de l'étendard royal écossais, va rester 24 heures dans la capitale écossaise avant de rejoindre Londres en avion mardi soir. A partir de mercredi soir, elle reposera au palais de Westminster, où des centaines de milliers de personnes sont attendues, jusqu'à ses funérailles nationales lundi prochain.
Deux manifestants anti-monarchie ont hué lundi le convoi du roi Charles III lors de sa visite au Parlement de Londres, portant une pancarte «Pas mon roi», rares voix dissidentes dans cette période de deuil suivant la mort d'Elizabeth II.

Les deux protestataires, brandissant chacun une feuille de papier indiquant «Pas mon roi», «Abolition de la monarchie» et «Fin au féodalisme», se sont postés sur le trottoir en face du palais de Westminster.

L'une d'elle s'est ensuite approchée des grilles du Parlement, puis des agents de police l'ont raccompagnée à distance en lui demandant de s'éloigner, selon des images diffusées par le site du journal Evening Standard.

«C'est un lieu politique et c'est un jour politique», a expliqué l'une d'elles à l'AFP, souhaitant garder l'anonymat. «Le Parlement accueille Charles Windsor en tant que nouveau chef d'État dans ce pays sans que le peuple ait son mot à dire. C'est un roi sans consentement, et ce n'est pas juste».

«Nous ne savons pas ce qu'il faut mais il gagne un salaire de 24 millions de livres par an», soit 27 millions d'euros, a-t-elle ajouté. «Pour quoi? Saluer et serrer des mains».
La procession accompagnant la dépouille d'Elizabeth II vers la cathédrale Saint-Gilles d'Edimbourg, où son cercueil sera exposé au public après un service religieux, est partie lundi, menée par le nouveau roi Charles III entouré de sa sœur Anne et de ses frères Andrew et Edward.

Des milliers de personnes se sont massées le long du Royal Mile, avenue du centre de la capitale écossaise, pour saluer le corbillard, encadré de militaires en kilts.

La foule qui borde le Royal Mile d'Édimbourg, qui compte des dizaines de personnes à certains endroits, est remarquablement calme. Le public s'y rassemble pour assister à la procession du cercueil de la reine, du palais de Holyroodhouse à la cathédrale St Giles.
«On pourrait s'attendre à ce qu'une telle foule soit bruyante», explique la BBC. «Mais beaucoup de gens se tiennent dans un calme contemplatif, réfléchissant à ce que ce moment signifie pour eux. Beaucoup d'entre eux sont très bien habillés pour montrer leur respect, comme s'ils assistaient eux-mêmes à des funérailles».

Le cercueil de la reine Elizabeth II est fabriqué dans du chêne anglais doublé de plomb, comme celui de son époux le prince Philip. Il était déjà prêt il y a plus de 30 ans, explique lundi The Times.
La société de pompes funèbres Leverton and Sons, chargée des funérailles, expliquait il y a quatre ans au quotidien britannique ignorer quand et par qui ont été fabriqués les cercueils, dont elle a hérité en 1991 en commençant à travailler avec le palais.

«Ils sont faits de chêne anglais, ce qui est très difficile à trouver» et très coûteux, expliquait alors son patron Andrew Leverton. La doublure de plomb permet de rendre le cercueil hermétique, puisqu’il sera déposé dans une crypte et non mis en terre. Mais elle le rend extrêmement lourd pour ses huit porteurs.
Les poignées en laiton sont quant à elles conçues spécifiquement pour les cercueils royaux, tout comme le couvercle, qui doit pouvoir supporter les insignes de la monarchie. Le public ne pourra pas voir le visage de la reine, dont le cercueil reposera fermé et recouvert de l’étendard et des insignes royaux.

C'est la première fois que retentissait en sa présence le «God save the king»: le roi Charles III a eu du mal à contenir son émotion au Parlement britannique lundi.

Après avoir reçu les condoléances des deux chambres, le souverain a indiqué ressentir «le poids de l'Histoire».

«En me tenant devant vous aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de ressentir le poids de l'Histoire qui nous entoure et qui nous rappelle les traditions parlementaires vitales auxquelles les députés des deux chambres se consacrent avec un tel engagement personnel pour le bien de nous tous».
Le nouveau roi et son épouse ont été accueillis au son des trompettes, lundi matin à Westminster. Installé sur des trônes, le couple royal y a reçu les condoléances des présidents des deux chambres.
Charles III s’est ensuite adressé pour la première fois au Parlement britannique en tant que souverain et chef d’État, disant ressentir «le poids de l’Histoire» après avoir reçu les condoléances des deux chambres.
«En me tenant devant vous aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de ressentir le poids de l’Histoire qui nous entoure et qui nous rappelle les traditions parlementaires vitales auxquelles les députés des deux chambres se consacrent avec un tel engagement personnel pour le bien de nous tous», a déclaré le roi de 73 ans lors d’un court discours, suivi de l’hymne britannique. Charles III et Camilla doivent ensuite s'envoler vers l'Écosse.

«En célébrant la vie de ma grand-mère, Sa Majesté la Reine, et en déplorant sa perte, nous nous rappelons tous de la boussole qui a guidé tant de monde par son engagement envers le service et le devoir», a déclaré dans un communiqué le prince de 37 ans, dont la rupture avec la famille royale en 2020 a ébranlé la monarchie.

En mai 2019.

«Mamie, bien que cette séparation finale nous apporte une grande tristesse, je suis à jamais reconnaissant pour toutes nos premières rencontres, depuis mes premiers souvenirs d'enfance, notre première rencontre en tant que commandant en chef, en passant par le premier moment où vous avez rencontré mon épouse chérie et où vous avez serré dans vos bras vos arrière-petits-enfants», a-t-il poursuivi.

«Je chéris ces moments partagés avec vous, et les nombreux autres moments particuliers entre les deux. Vous manquez déjà cruellement, pas seulement à nous, mais au monde entier», a ajouté le prince qui vit avec son épouse Meghan Markle en Californie.

En mai 2008.

«Et comme il s'agit de premières rencontres, nous honorons maintenant mon père dans son nouveau rôle de roi Charles III», a-t-il déclaré alors que les relations avec son père et son frère aîné William sont notoirement dégradées. «Merci pour votre engagement envers le service. Merci pour vos conseils avisés. Merci pour votre sourire contagieux», a-t-il ajouté.
Le désormais roi Charles III, moins populaire que sa mère, saura-t-il incarner cette figure garante de l'unité de la nation? Certains commentateurs politiques et experts en doutent, estimant que ce moment de deuil pourrait distendre encore des liens déjà mis à mal.
«Le passage de la Couronne est un moment de vulnérabilité, peut-être même de fragilité», juge dans The Herald Adam Tomkins, juriste et professeur de droit constitutionnel à l'université de Glasgow, alors même que le mouvement indépendantiste grandit en Ecosse depuis quelques années.

Au pouvoir depuis 2007 en Ecosse, le Parti indépendantiste écossais (SNP) a connu un regain de vigueur après le Brexit, la province britannique ayant elle voté à 62% pour rester au sein de l'Union européenne. Malgré le refus répété du gouvernement britannique, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé fin juin vouloir organiser un nouveau référendum sur l'indépendance le 19 octobre 2023. Une décision qui sera examinée les 11 et 12 octobre par la Cour suprême britannique.
Les Écossais avaient déjà été consultés sur le sujet en 2014 et avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni. Mais le SNP estime cependant que le Brexit a changé la donne et la mort de la reine, symbole de continuité, pourrait donner aux Écossais une raison de plus de sauter le pas.
La Nouvelle-Zélande marquera un jour de deuil national le 26 septembre en l'honneur de la reine Elizabeth II, a déclaré lundi la Première ministre Jacinda Ardern. «J'espère que ce sera l'occasion de rendre hommage à la Reine Elizabeth II pour les services qu'elle a rendus à la Nouvelle-Zélande tout au long de sa vie», a déclaré Mme Ardern aux journalistes à Wellington.
«La reine était notre souveraine, notre chef d'État», a-t-elle poursuivi. «Elle a apporté une énorme contribution à la Nouvelle-Zélande à travers son service public». Un service commémoratif d'État aura lieu dans la cathédrale Saint-Paul de la capitale le même jour.
Durant son troisième jour en tant que roi, Charles III, chef du Commonwealth, a reçu la secrétaire générale de l'organisation Patricia Scotland, avant de recevoir les hauts-commissaires du Royaume-Uni, sorte d'ambassadeurs, venus des différents royaumes.

L'ensemble des pays du Commonwealth ont proclamé Charles comme leur nouveau roi après le décès de la reine Elizabeth II, mais au-delà de l'émotion certaine soulevée par la mort de la monarque parmi les 2,5 milliards d'habitants de ces 56 Etats, certains s'interrogent sur la capacité de Charles à inspirer la même loyauté et fidélité que sa mère.

Comme l'île caribéenne de la Barbade, devenue l'an dernier une République 55 ans après avoir pris son indépendance du Royaume-Uni, d'autres envisagent de suivre le même chemin.

source
http://fragua.org/comment-acheter-ou-vendre-une-piece-de-2-euros

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