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Rondelle libre | Tournoi des recrues : le bilan – La Presse

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Pour des recrues comme Jordan Harris et Kaiden Guhle, l’évaluation commencera cette semaine avec l’ouverture du vrai camp d’entraînement.
Il y a deux catégories de joueurs à un tournoi des recrues : ceux qui se battent pour un contrat, une place dans la Ligue américaine ou une invitation au camp d’entraînement et ceux dont le camp sert de mise en jambes en prévision du camp d’entrainement.
Dans cette seconde catégorie se trouvent Juraj Slafkovsky, Emil Heineman, Justin Barron, Kaiden Guhle, Jordan Harris, Mattias Norlinder et Arber Xhekaj.
Porter un jugement sur les performances de ces joueurs lors du tournoi des recrues constituerait une perte de temps. D’ailleurs, si la direction avait tant tenu à les évaluer, les Slafkovsky, Guhle et compagnie n’auraient pas obtenu des soirs de congé dans cette courte compétition de seulement trois matchs.
Contrairement à eux, les joueurs de la première catégorie devaient tout donner à Buffalo parce que dans la majorité des cas, leur place n’est pas assurée au camp.
Xavier Simoneau a marqué deux buts dimanche contre les Sénateurs et Slafkovsky aucun. Simoneau, 5 pieds 7 pouces de courage et de hargne, n’entamera néanmoins pas le camp d’entrainement à la gauche de Nick Suzuki. Mais ce jeune homme de 21 ans, repêché en sixième ronde en 2021, espère avoir suffisamment attiré l’attention de l’entraîneur Jean-François Houle pour mériter un contrat avec le Rocket de Laval.
D’ailleurs, il ne faut pas se laisser berner par la victoire de 7-2 aux dépens des espoirs des Sénateurs dimanche. Ottawa avait accordé un congé à ses trois meilleurs joueurs, Shane Pinto, Jake Sanderson et le gardien Mads Sogaard.
Sa défensive se composait de quatre joueurs provenant des rangs juniors, un choix de deuxième ronde au potentiel extrêmement limité et deux joueurs repêchés à compter de la cinquième ronde. Il y avait aussi un Finlandais de 18 ans repêché en troisième ronde, ballotté entre les rangs juniors et la Liiga, un défenseur de Ligue américaine de 21 ans repêché en septième ronde et un défenseur de 21 ans invité des rangs juniors. Leur gardien a partagé son temps entre l’ECHL et la Ligue américaine l’hiver dernier. Ça n’était guère plus fort à l’attaque.
Que Slafkovsky ait marqué quatre buts contre cette équipe n’aurait rien signifié non plus. Il n’avait aucun intérêt à se rompre les os contre des joueurs qu’il n’affrontera probablement jamais plus au cours de sa carrière, quoique l’effort était au rendez-vous et qu’il paraissait un peu trop grand, trop fort et trop puissant contre ses adversaires.
Le colosse en défense Arber Xhekaj, 21 ans, 6 pieds 4 pouces et 238 livres de méchanceté, a martyrisé ses jeunes adversaires dimanche. Ses mises en échec percutantes, limite dans un premier cas, et signalée par l’arbitre dans le second, ont sorti deux rivaux du match. Quand le colosse des Sénateurs a voulu lui faire payer ses torts, Xhekaj lui a fait plier les genoux d’une solide droite.
(Note aux joueurs : vous paraissez mal au banc quand vous éclatez de rire après un knockout. Un peu de respect svp.)
La violence excessive et les coups vicieux sont condamnables. Mais on ne gagne pas des séries avec 18 enfants de chœur non plus. Le travail de Xhekaj sera cependant évalué dans les rencontres préparatoires, lorsqu’il sera aux prises avec Brady Tkachuk et Tom Wilson dans les coins, pas des recrues plus jeunes et chétives qui lui. Mais il s’est fait remarquer, par la direction et l’adversaire…
Le premier choix du Canadien en 2020 et premier candidat pour un poste de défenseur à gauche parmi les jeunes, Kaiden Guhle, disputait un premier match dimanche. Il semble avoir amélioré sa mobilité. Comme dans le cas de Slafkovsky, Barron, Harris et compagnie, il sera jugé non pas sur cette rencontre, si le premier match simulé entre coéquipiers, et probablement pas lors des premières rencontres préparatoires, mais lors des derniers matchs hors-concours avec des formations de la Ligue nationale.
Owen Beck, Filip Mesar, Riley Kidney, Jan Mysak, Simoneau, Miguël Tourigny et William Trudeau avaient le plus à gagner, ou à perdre, de ces matchs à Buffalo. Ils les ont d’ailleurs tous disputés.
Le cas des Beck, le premier choix de la deuxième ronde en 2022, 33e au total, et la révélation du tournoi, était sans doute le moins complexe avec celui de Kidney. Ils retourneront dans les rangs juniors en raison de leur âge. Mais Beck se battait pour une invitation au camp d’entraînement. À seulement 18 ans, il a montré une belle maturité, de l’assurance avec et sans la rondelle et un certain flair à l’attaque.
Il n’est pas considéré comme un éventuel centre offensif, mais un joueur de milieu de formation, meilleur qu’un centre défensif, pas l’étoffe d’un grand centre offensif. Mais toute formation a besoin de ce type de joueur. Avant de le comparer à Philip Danault, évoquons d’abord Jake Evans, pour modérer les attentes…
Kidney, un choix de deuxième ronde en 2021, a disputé deux de ses trois matchs au sein du premier trio avec Juraj Slafkovsky. Il n’a rien offert de très convaincant à cinq contre cinq. Ses 100 points de l’an dernier dans les rangs juniors peuvent être trompeurs. Il a commencé le tournoi au centre du premier trio et l’a terminé à la droite du quatrième.
Le choix de première ronde, 26e au total, en 2022, Filip Mesar, a laissé une belle carte de visite. Il n’est pas le plus costaud à 5 pieds 9 pouces et 176 livres, mais possède une belle vitesse, de belles habiletés individuelles, une vision intéressante et un grand sens de l’anticipation.
Sur le deuxième but du match de Simoneau, il a réparé un revirement de son coéquipier en zone neutre, avant d’effectuer une entrée de zone efficace. Simoneau a fini par marquer, Mesar n’a pas obtenu d’aide, mais il aura été à l’origine du but.
Ce tournoi était important pour Mesar, employé au centre comme à l’aile. Son statut de choix de première ronde européen lui permettrait de jouer avec le Rocket de Laval. Et il a voulu prouver à la direction qu’il y avait sa place, et non pas être cédé à Kitchener, dans la Ligue junior de l’Ontario. Jean-François Houle a aimé sa polyvalence. Assez pour lui confier un poste à Laval ?
Simoneau, 21 ans, pourrait en avoir fait assez pour mériter un contrat de Ligue américaine avec le Rocket, et se battre pour un poste là-bas.
Les défenseurs William Trudeau et Miguël Tourigny, entrent tous les deux dans la même catégorie. Ils pourraient disputer une dernière saison dans les rangs juniors à 20 ans ou encore mériter un contrat avec le Rocket de Laval (ou un contrat de la LNH à deux volets) pour entamer leur parcours professionnel dès cet automne. Ils avaient donc beaucoup en jeu lors de ces trois matchs.
Trudeau, un choix de quatrième ronde en 2021, 6 pieds et 197 livres, a montré un flair offensif indéniable. Il lui reste du travail à faire pour améliorer son jeu défensif. Tous ont retenu son but contre les Devils vendredi, mais omis de retenir sa perte de rondelle derrière le filet sur le but égalisateur du New Jersey en fin de rencontre. Il peut mettre une défense adverse sur les talons lorsqu’on lui donne du temps avec la rondelle. Il doit maintenant améliorer son jeu sous pression et son efficacité lors des bagarres pour la rondelle le long des bandes.
Tourigny, un défenseur offensif droitier, est moins costaud à 5 pieds 8 pouces et 179 livres. Il a mieux paru dans le dernier match contre un adversaire moins redoutable. Il a été ignoré à ses deux premières années d’éligibilité, avant d’être repêché en septième ronde, à 20 ans, cet été. À lui de faire mentir ses détracteurs à nouveau.
Jan Mysak et Brett Stapley joueront dans la Ligue américaine cet hiver. Ils ont montré leurs limites dans ces trois matchs. Peut-être Mysak réussira-t-il à percer un jour dans un rôle de soutien ? Mais évitez les comparaisons avec Plekanec, un joueur de plus de 600 points dans la Ligue nationale…
Presque quatre mois ont passé depuis la mise au jour par le journaliste Rick Westhead, de TSN, du scandale à caractère sexuel lors du Championnat mondial junior de 2018. On a hurlé notre dégoût, la ministre des Sports Pascale St-Onge, et son chef, le premier ministre Justin Trudeau, sont intervenus. Depuis… quoi ? À peine une tête dirigeante a roulé. Les joueurs semblent encore protégés, il n’y a toujours pas de mise en accusation. Le CEO de Hockey Canada s’est même permis de remettre les médailles d’or… aux femmes après leur victoire au Championnat mondial. Il ne faut pas cesser d’en parler. Philippe Cantin l’a fait ce matin. Selon lui, il faut « refonder » l’organisme, le reconstruire à zéro sur des bases solides, saines et modernes.
Il faudrait aussi que les coupables soient imputables et qu’on n’ait pas ce désagréable sentiment qu’on cherche à protéger des stars du hockey professionnel…
1- Le commun des mortels aurait le réflexe de parler à Noah Corson de son père, Shayne Corson, ancien hockeyeur, et enfant terrible, du Canadien. Noah dit plutôt tout devoir à sa mère. Une belle histoire de persévérance racontée par Guillaume Lefrançois.
2- À ne pas inviter dans le vestiaire des recrues des Sénateurs, Arber Xhekaj. Guillaume Lefrançois est sur place à Buffalo et nous en dit plus long.
3- Tennis Canada veut non seulement développer des champions, mais se démarquer au plan social avec des projets innovateurs. Les détails de Nicholas Richard.
(Buffalo) Les anglophones ont une expression qui décrit à merveille la situation de Dan Dunleavy : « Tough act to follow ». Il n’existe pas vraiment de traduction directe, car « dur acte à suivre » ne veut pas dire grand-chose.
(Buffalo) Les histoires sur les fils d’anciens joueurs sont forcément toujours axées sur le père. Rien de plus normal ; c’est lui que les amateurs connaissent.
Difficile de deviner ce que les joueuses des Cougars du Collège Champlain ont le plus apprécié durant leur voyage, après avoir quitté Stoney Creek University dimanche : terminer au 3e rang de ce prestigieux tournoi de hockey ou croiser par hasard Juraj Slafkovsky et prendre des photos avec le premier choix de 2022, accompagné des autres recrues du Canadien de Montréal ?
(Buffalo) Arber Xhekaj avait annoncé ses couleurs en arrivant au tournoi des recrues. « Je veux montrer que je ne suis pas juste un gros jambon, que je peux aussi jouer au hockey », avait-il dit jeudi, à quelques heures du premier match du Canadien.
Le téléphone a enfin sonné pour Antoine Roussel, samedi. L’attaquant de 32 ans entend bien saisir la chance qui s’offre à lui avec les Flyers de Philadelphie.
(Buffalo) Olivier Nadeau savait déjà qu’il raterait le tournoi des recrues. L’espoir des Sabres de Buffalo a été opéré à une épaule en juillet et son retour n’est pas prévu avant les Fêtes.
L’ancien recruteur des Devils du New Jersey Claude Carrier, connu pour avoir été l’un des artisans de la sélection de Martin Brodeur au repêchage de 1990, est mort dans son sommeil durant la nuit de vendredi à samedi. Le natif de Beauceville qui résidait à Québec avait 74 ans.
(Buffalo) Kaiden Guhle pourrait être un des bons éléments de l’héritage de Marc Bergevin à Kent Hughes. Du mondial des moins de 20 ans à la Coupe Memorial, il a été de tous les grands rendez-vous des joueurs d’âge junior, et jamais comme figurant.
(Las Vegas) Nick Suzuki a appris un peu de français à l’école en grandissant dans le sud-ouest de l’Ontario et le nouveau capitaine du Canadien de Montréal n’est pas offusqué de voir des politiciens québécois discuter de ses habiletés dans la langue de Molière.
Confidence. Thomas Chabot aurait aimé produire davantage, ces dernières années.
(Buffalo) Un an après son départ, Phillip Danault fait encore jaser dans l’entourage du Canadien, et on ne parle pas des partisans qui n’ont toujours pas pardonné à Marc Bergevin de l’avoir laissé partir.
(Buffalo, État de New York) Il s’est dit et écrit beaucoup de mots au sujet d’un certain Juraj Slafkovsky depuis que le Canadien en a fait le premier choix au dernier repêchage. Ça fait jaser à Montréal, bien entendu, mais également en Slovaquie, pays qui a été moins gâté par les grands talents depuis les belles années de Zdeno Chara, Marian Gaborik et des frères Hossa.
(Buffalo) Juraj Slafkovsky disait jeudi qu’il avait hâte au duel de vendredi entre les espoirs du Canadien et ceux des Devils afin de « planter » son ami et compatriote Simon Nemec dans un coin. Il devra reporter ses plans.
(San José) Evander Kane et les Sharks de San Jose ont conclu une entente vendredi concernant un grief qu’il avait déposé pour contester la résiliation de son contrat la saison dernière.
Les Jets de Winnipeg ont retiré le « C » du maillot de Blake Wheeler et joueront la prochaine saison sans capitaine.
Il est toujours un peu hasardeux d’analyser le travail des espoirs dans un tournoi des recrues et de les mettre en contexte en prévision du vrai camp d’entraînement et de la saison à venir. Voici cinq mises en garde, avec exemples tirés du premier match, jeudi à Buffalo.
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