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Éric Ciotti, Olivier Marleix et Bruno Retailleau ont rencontré ce jeudi la Première ministre Élisabeth Borne.
Les trois chefs des Républicains se sont félicités de garanties obtenues sur les petites retraites, un « succès » pour LR selon eux, à l’issue d’un entretien avec la Première ministre Élisabeth Borne jeudi à Matignon.
« La Première ministre (Élisabeth Borne) a confirmé aujourd’hui (jeudi) qu’il y aurait revalorisation des petites retraites pour 1,8 million de retraités », s’est félicité le président de LR Éric Ciotti, venu avec les chefs des groupes LR Olivier Marleix (Assemblée nationale) et Bruno Retailleau (Sénat).
« Les bases d’un accord sont posées car l’architecture de la réforme est l’amendement que nous votions chaque année » au Sénat, mais « on a des exigences », a affirmé M. Retailleau.
Pour M. Ciotti, « soutenir une réforme des retraites est cohérent avec ce que nous avons toujours dit, et responsable par rapport à la situation du pays ».
Car « ne pas réformer les retraites, c’est envoyer des générations dans le mur. (…) Nous ne serons pas bras dessus bras dessous dans les manifestations avec M. (Jean-Luc) Mélenchon et M. (Philippe) Martinez », a-t-il ajouté.
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Les Républicains, qui détiennent avec leurs 62 députés la clé d’une adoption de la réforme, n’ont cessé de demander des garanties sur les petites pensions depuis la présentation de la réforme mardi par Mme Borne.
Le gouvernement compte les relever à près de 1200 euros, soit 85 % du smic net, pour les pensionnés ayant une carrière complète. La Première ministre avait assuré mardi soir que l’objectif était d’inclure aussi les retraités actuels dans le dispositif mais LR estimait qu’il restait du flou sur ce point.
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« C’est un gain social, de justice, que nous avons obtenu » et « ce succès (…) est dû aux Républicains », a affirmé Éric Ciotti, soucieux de souligner le poids de LR dans la négociation du texte.
Le gouvernement compte sur le vote de LR pour éviter d’utiliser l’article 49.3, vu comme un outil constitutionnel autoritaire.
Côté majorité, dont plusieurs responsables se sont ensuite entretenus avec Mme Borne, le patron des députés MoDem Jean-Paul Mattei a estimé avant leur rendez-vous, qu’« il n’y a pas de victoire de Pierre, Paul ou Jacques » mais « un texte qui semble correspondre aux besoins ».
« Je suis ravie qu’ils puissent l’être [victorieux], ça veut dire qu’ils vont voter cette réforme », a affirmé Aurore Bergé pour le groupe Renaissance.
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M. Marleix s’est également félicité de la « garantie » que « l’argent des cotisations ira exclusivement aux retraites » sans « hold-up de l’État sur les réserves des caisses de retraites ».
Il a répété que LR « déposera(ait) un amendement » pour que, une fois atteint les 63 ans d’âge de départ à la retraite, « on fasse le bilan de la réforme » notamment pour les séniors.
Enfin, « d’autres points seront débattus dans l’hémicycle » comme les carrières longues ou le nombre d’annuités, a assuré M. Ciotti.
Mme Borne a présenté mardi son projet visant à reporter progressivement à 64 ans l’âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l’allongement de la durée de cotisation.
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