Les citoyens peuvent exprimer leurs attentes et donner leurs avis sur la plateforme en ligne (https://www.projet-rer-m.fr/) qui rassemble l’essentiel du projet : « permettre de donner toute sa place au train dans les déplacements du quotidien, afin de lutter contre la pollution et la congestion routière et contre la fracture territoriale » comme le rappelait dernièrement la préfère Fabienne Buccio lors du séminaire de rentrée des élus jeudi 8 septembre où elle les informait de cette concertation*.
Cette concertation porte sur les aménagements ferroviaires nécessaires aux 3 projets de service prévus sur les 3 lignes du RER métropolitain et incluant la future halte de Talence Médoquine : Arcachon – Libourne (2027) ; Saint-Mariens – Saint-Yzan – Langon (2028 – 2030) et Pointe de Grave – Bordeaux / Pessac (2030).
Le RER métropolitain vise à décarboner les déplacements et à offrir des solutions alternatives à la voiture individuelle qui soient attractives en matière de prix et de temps de parcours mais aussi, à l’heure du dérèglement climatique, contribuer à baisser les émissions de gaz à effet de serre et de polluants.
Alain Rousset, président de Région soulignait que le « tout voiture » avait atteint ses limites tant pour l’environnement que pour l’aménagement du territoire, « il existe une voie médiane : le ferroviaire, qui a su se réinventer, qui s’adapte aux besoins des usagers comme à l’urgence du dérèglement climatique, mais aussi à la qualité de vie, en permettant de lutter efficacement contre les bouchons et la pollution ! »
Pour lui, dans la Métropole, l’avenir doit passer par le rail avec des horaires de trains régionaux qui s’améliorent, plus de fréquence, une desserte adaptée aux besoins, notamment avec la création de dessertes traversantes, une tarification unifiée, la création de lignes de cars express pour une desserte de proximité performante, la création de haltes ferroviaires et de pôles d’échanges multimodaux.
« Ce RER va nous donner l’occasion de réfléchir à la complémentarité avec toutes les formes de mobilité partout en Gironde : le renforcement des liaisons cyclables, le développement du co-voiturage pour faire des économies sur les déplacements en améliorant le climat, la refonte locale des liaisons en car, la configuration des pôles d’échanges. Notre engagement financier dans le RER est un signal fort pour avancer vers une nouvelle ère des déplacements en Gironde ! » soulignait pour sa part Jean-Luc Gleyze, président du Conseil départemental de la Gironde.
Au-delà de pouvoir s’exprimer sur la plateforme en ligne, le public aura l’occasion de s’exprimer au cours de réunions publiques, d’ateliers participatifs et de rencontres dans les trains.
Les dates et lieux des réunions et ateliers sont indiqués sur le site internet.
C’est l’occasion par exemple pour les Dyonisiens et les Coutrillons, et avant qu’il ne soit trop tard, de faire entendre leurs voix pour que ce RER métropolitain étendent les frontières de son projet dans ces deux communes de La Cali qui ne cessent de gagner en habitants. Pour l’heure, sur les cartes, dans sa version la plus aboutie en 2030, le projet global ne les intègre qu’a minima. Et à l’heure où l’on parle d’absence de concertation sur d’autres sujets, on ne pourra pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu.
Une réunion publique est programmée le 10 octobre à Libourne de 18h30 à 20h30 – salle du Mess, place de la Caserne Lamarque.
Un dossier de concertation, disponible en ligne, sera remis en format papier lors de ces réunions publiques. Un dépliant d’information, sera diffusé lors des rencontres sur le territoire et des panneaux d’exposition seront disposés lors des rencontres publiques et, si elles le souhaitent, dans les mairies concernées par les aménagements ferroviaires.
La plateforme de participation, ouverte depuis le 20 septembre permet de déposer une contribution et de poser une question. Des registres papier seront mis à disposition dans les mairies concernées par les aménagements ferroviaires, à savoir les communes d’Arcachon, Bassens, Bordeaux, Gujan-Mestras, Izon, Langon, Libourne, Saint-Loubès, Saint-Sulpice-et-Cameyrac, Saint-Mariens, Saint-Yzan-de-Soudiac, Talence et Vayres.
Enfin, pour des remarques sur le déroulement de la concertation, des garants sont disponibles tout au long des concertations par courriel aux adresses suivantes : Monsieur Walter Acchiardi : walter.acchiardi @garant-cndp.fr et Monsieur Denis Salles : denis.salles@garant-cndp.fr
« Cette concertation publique va permettre de faire connaître ce projet commun et ambitieux à l’ensemble de nos habitants. L’appréciation des voyageurs et des futurs voyageurs nous est indispensable » soulignait jeudi 8 septembre Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole.
*Jeudi 8 septembre 2022 un séminaire à destination des élus locaux pour les informer de cette imminente concertation du RER Métropolitain était organisé à Bordeaux par Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, Jean-Luc Gleyze, président du Conseil départemental de la Gironde, et Jean-Luc Gary, directeur territorial SNCF Réseau Nouvelle-Aquitaine.
Le RER métropolitain c’est un projet pour améliorer la mobilité de tous dans la métropole bordelaise mais aussi des territoires voisins*. Le projet vise entre 2020 et 2030, à augmenter chaque semaine le nombre de TER, avec davantage de fréquence et un gain de temps dans les déplacements. Certaines dessertes traversantes s’appuient sur l’infrastructure existante et permettent déjà de relier par exemple Arcachon à Libourne (et même Coutras pour quelques trains) sans changement de train à Bordeaux. Un simulateur peut vous permettre de calculer vos temps de déplacement et vous pouvez le retrouvez ici.
Après l’avoir expérimenté sur 7 trains en semaine et 1 le week-end 2021, le développement de ce type de dessertes traversantes Arcachon-Bordeaux-Libourne a été fait et 32 trains par jour existent en 2022. Seulement 4 trains en semaines (2 allers et 2 retours) voire 3 le week-end pour un Coutras-Arcachon. C’est l’occasion de donner votre avis sur la fréquence, les horaires… lors de cette grande concertation jusqu’au 19 novembre 2022. Car cette ligne 41 U ne sert pas uniquement à desservir les plages et a un réel intérêt pour les étudiants puisqu’elle passe par Pessac, arrêt de la faculté. Du côté de Bordeaux-Saint-Mariens-Saint-Yzan (43.1U) et Bordeaux-Langon (43.2U) les dessertes seront connectées en 2028 pour ne former qu’une seule et même ligne : la ligne Langon-Saint-Mariens-Saint-Yzan (43U). L’objectif est de parvenir à une fréquence des trains toutes les 1/2 heure entre 2028 et 2030.
Par ailleurs, pour simplifier les démarches et réduire le coût du déplacement, les partenaires travaillent sur des solutions permettant de passer d’un mode de transport à un autre avec un seul et même titre. Une première expérience a eu lieu sur la ligne de TER Pessac/Bordeaux – Parempuyre qui est accessible aux abonnés du tramway bordelais). À horizon 2030 aucune solution supplémentaire ne semble avoir été développée, mais là encore, c’est l’occasion de donner votre avis.
En l’absence de TER à certains endroits, le car express apparaît comme la solution de transport qui peut améliorer les connexions entre la Métropole bordelaise et les territoires limitrophes. La ligne régionale de cars express 407 entre Créon et Bordeaux est la première créée sur ce modèle. Testée en septembre 2019, elle a remporté rapidement un vif succès avec plus de 700 voyageurs par jour. C’est la raison pour laquelle cette ligne a intégré de manière pérenne le réseau routier régional en septembre 2020. Depuis et jusqu’à août 2021, 141 000 voyages ont été enregistrés.
Pour améliorer la desserte en TER, des haltes seront multipliées avec la mise en place de pôles d’échanges multimodaux pour favoriser l’intermodalité. Un pôle d’échanges multimodal est un lieu d’interface entre le mode ferroviaire et les autres modes de déplacement. Il est également parfois un lieu de vie où se développent des activités connexes dont l’attractivité s’étend au-delà de la seule clientèle du transport. Le pôle d’échange se trouve donc au cœur des enjeux de déplacements, d’aménagement et de développement urbain. Leur aménagement est un enjeu d’autant plus important qu’une correspondance impossible ou contraignante peut dissuader de l’usage des transports collectifs. Dans le cadre du RER Métropolitain, une réflexion est menée sur les 47 gares ferroviaires concernées pour faciliter l’intermodalité.
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