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Répression chinoise au Xinjiang : l’ONU ne publie toujours pas son rapport – La Croix

La haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait promis de publier son rapport sur la situation humanitaire au Xinjiang avant la fin de son mandat, le 31 août. Le rapport, dont personne ne connaît la teneur, serait prêt mais de « très fortes pressions » expliquent que sa publication soit sans cesse reportée.
Lecture en 2 min.
Répression chinoise au Xinjiang : l’ONU ne publie toujours pas son rapport
Des membres des communautés ouïghoure et kazakhe manifestent près du siège des Nations unies à New York (États-Unis) le 26 juillet 2022.
JUSTIN LANE/EPA/MAXPPP
En mai dernier, Michelle Bachelet est rapidement venue au Xinjiang, a très peu vu, et rien n’est encore paru sur la situation des droits de l’homme dans cette région musulmane réprimée par Pékin depuis des années. Moins d’une semaine avant son départ du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, le 31 août, Michelle Bachelet a dit jeudi 25 août encore ignorer la date de publication de son rapport très attendu sur le Xinjiang, avouant subir d’« énormes pressions » de toutes parts.
« Nous faisons de notre mieux pour faire ce que j’ai promis », a déclaré la haute-commissaire. « J’ai été soumise à d’énormes pressions pour publier ou ne pas publier (le rapport), mais ce ne sont pas ces pressions qui feront que je le publie ou que je renonce à sa publication », a-t-elle assuré. Cette région chinoise totalement militarisée depuis des années fait ainsi l’objet d’une répression féroce de la part des autorités communistes chinoises qui disent vouloir « pacifier » cette province.
Selon plusieurs pays occidentaux, chercheurs, journalistes et organisations indépendantes, Pékin a interné plus d’un million de Ouïghours et de membres d’autres groupes ethniques musulmans locaux dans des « camps de rééducation » au Xinjiang. Des minorités ethniques dans la région chinoise du Xinjiang sont contraintes au travail forcé, ce qui pourrait constituer un « crime contre l’humanité », selon un rapport d’expert indépendant de l’ONU, vivement dénoncé par Pékin.
À la suite de ces accusations de violations des droits de l’homme à l’encontre des Ouïghours et d’autres minorités majoritairement musulmanes qui ont été portées à l’attention des services de Michelle Bachelet depuis fin 2017, cette dernière a informé le Conseil des droits de l’homme en 2021 de la nécessité d’une « évaluation indépendante ». En mai, elle a été la première responsable onusienne des droits de l’homme à se rendre en Chine depuis 2005, après des années d’âpres négociations avec Pékin sur les termes de sa visite.
Le même scénario s’était déjà produit l’année dernière lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS), agence onusienne, a voulu envoyer une « mission d’observation » en Chine pour déterminer l’origine du coronavirus, apparu dans la ville chinoise de Wuhan dès la fin de l’année 2019. Il avait fallu des mois de négociations secrètes pour que les autorités de Pékin autorisent, dans des conditions très strictes, la visite d’une délégation de l’ONU. Au terme de leur mission, l’énigme de l’origine du virus n’était toujours pas résolue et peu de spécialistes sanitaires s’attendaient à en apprendre beaucoup sur cette épidémie.
Ainsi le silence de l’ONU inquiète de nombreuses ONG qui réclament avec insistance la publication de ce rapport, dénonçant de très fortes pressions chinoises pour empêcher sa sortie. Pour l’ONG Human Rights Watch (HRW), il y va de la « crédibilité » de Michelle Bachelet.
« Son rapport arrive très, très tard. Elle va le publier en partant, ce n’est pas l’idéal », a déclaré le directeur général de HRW, Kenneth Roth, dans un entretien cette semaine à l’Agence France-Presse à New York. « J’espère que le rapport sera solide et qu’il nous permettra d’augmenter le nombre de gouvernements prêts à condamner la Chine, qui est actuellement de 47, à un nombre suffisamment important pour nous permettre d’obtenir une résolution formelle du Conseil des droits de l’homme », a-t-il dit.
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