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Comment savoir si on est dans une relation amoureuse destructrice ? Quand faut-il s’inquiéter ? Peut-on transformer et assainir ce genre de relation ? Comment réussir à sortir de l’engrenage ? On répond à toutes ces questions sur l’amour toxique avec l’aide de Sébastien Garnero, psychologue et sexologue.
Sommaire
C’est une relation où l’un des trois grands piliers d’une relation saine est mis à mal. Quels sont ces piliers ?
- la confiance et le respect mutuel entre les partenaires ;
- le sentiment d’être aimé pour ce que l’on est, de façon authentique et sincère ;
- le sentiment de liberté et d’être soi-même au sein de son couple.
Donc, si l’on n’a pas le sentiment d’être en confiance, respecté.e, aimé.e ou libre, c’est qu’il y a un problème.
C’est aussi une relation où l’un des cinq facteurs de bonheur dans le couple est sérieusement négligé ou détruit :
- la communication et l’expression des émotions ;
- la complicité entre les deux partenaires sous toutes ses formes ;
- le niveau et la qualité d’intimité psychique et physique ;
- la sexualité et l’attachement dans le couple ;
- la notion d’engagement et d’investissement dans le couple
Là encore, à partir du moment où ces bases saines d’équilibre sont endommagées, la relation peut devenir dysfonctionnelle, déséquilibrée, et potentiellement toxique.
A noter : les difficultés et problèmes de couple commencent déjà, en règle générale, dans les six premiers mois de la relation, puis se développent au fil du temps s’ils ne sont pas régulés, par exemple dans le cadre d’une psychothérapie individuelle et/ou de couple.
Une relation dominant/dominé : parmi les signes ou comportements révélateurs de ce rapport déséquilibré, on verra souvent de la domination, de la soumission, de la dépendance affective ou de la persécution. Ces rapports vont s’installer progressivement jusqu’à devenir presque continuels. Un des deux conjoints va prendre le pouvoir sur l’autre, parfois sans que cela se voit. Il/elle imposera ainsi sa vision des choses, ses choix, sans prendre en compte les envies de l’autre, qui se pliera à ses exigences diverses et variées.
Une dévalorisation constante du partenaire : dans la sphère privée et/ou publique, le partenaire toxique peut se montrer blessant et dévalorisant. Ses remarques, moqueries, et autres insultes vont devenir de plus en plus fréquentes et se transformer en harcèlement.
La jalousie et le contrôle : au fil du temps, la relation peut devenir très intrusive et envahissante. Une forme de jalousie pathologique peut apparaître : un des partenaires va très fréquemment interroger son conjoint sur ses faits et gestes. La vie privée du conjoint est passée au peigne fin, comme si on voulait le déposséder de toute vie propre et intimité personnelle. Le partenaire toxique peut aussi contrôler l’apparence de l’autre et ses choix vestimentaires.
Le chantage affectif et l’Isolement : petit à petit, un partenaire peut être isolé de son cercle social par son conjoint. Ce dernier usera souvent de la manipulation en se faisant passer pour victime afin de justifier cet isolement souhaité. Cette stratégie d’isolement a pour but d’amplifier l’emprise émotionnelle sur l’autre. Le partenaire toxique va instaurer un système de chantage émotionnel, en faisant peser sur l’autre une forme de menace (ndlr : rupture, suicide, etc.). Par peur des conséquences, la victime est prise au piège. Elle n’ose plus avoir d’espace personnel, s’isole, se renferme, perd en estime de soi et ressent toujours le besoin de devoir faire des choses pour éviter les problèmes avec son.sa partenaire.
Un stress quasi-permanent, l’anxiété et la dépression : au fil du temps, la victime va perdre confiance en elle. Ayant une estime de soi de plus en plus faible, elle va se sentir stressée de façon quasi-permanente, souffrir d’anxiété, voire de dépression à terme. Ce sont malheureusement des symptômes assez caractéristiques des personnes qui subissent une relation toxique dans leur vie amoureuse.
La maltraitance conjugale : bien évidemment, la plupart des indicateurs d’une relation toxique s’inscrivent dans une relation de violence, qu’elle soit sous forme psychique ou émotionnelle (violence verbale durant des disputes, violence psychologique, économique), ou encore d’ordre physique (coups, violence sexuelle)…
Ndlr : j’ajouterai le mensonge répété. Car c’est une des façons de ruiner l’un des piliers essentiels d’un couple sain : la confiance.
Notez également qu’il n’y a pas besoin de rentrer dans tous ces critères pour juger la relation néfaste, un seul suffit ! Pour faire le point sur la toxicité d’une relation, vous pouvez Interroger le « violentomètre » : ce baromètre du bien-être d’une relation de couple peut vous aider à remarquer les comportements malsains.
Au sein d’un amour toxique, un schéma type se répète de façon récurrente. Il comporte généralement quatre phases : tension, agression, justification et réconciliation. Ce processus est très bien décrit et documenté par de nombreuses études (source 1).
La victime peut rester dans cette relation amoureuse destructrice parce qu’elle est sous emprise. En effet, même si tout indique qu’il est temps de mettre fin à cette relation amoureuse, certaines personnes peinent à se sortir de cette impasse car le plus souvent la relation toxique crée progressivement et insidieusement un lien de dépendance affective.
Il y a accoutumance : une partie d’elle sait que cette relation est problématique et toxique, mais l’autre refuse de s’en défaire ; processus similaire à celui de l’addiction.
La peur du vide : la relation toxique éprouve et fatigue beaucoup. Mais si elle s’arrête, la personne se sent alors vide, à néant(i). Parfois, elle se dit qu’elle préfère vivre dans une relation toxique plutôt qu’être seul.e.
Le déni : on imagine souvent que la situation va évoluer au fil du temps, ou que son partenaire va changer. Ce qui est rarement le cas, en réalité.
C’est pour de mauvaises raisons que l’on reste dans une relation toxique et il faudra souvent plusieurs phases de préruptures entre les deux membres du couple pour que la personne qui subit ce type de relation puisse se sortir définitivement de cette situation, qui, au-delà d’être toxique, peut devenir dramatique (ndlr : comme en témoigne le nombre de femmes qui meurent encore sous les coups de leur conjoints ).
Non, il faut arrêter de penser que l’autre va changer : malgré tous les signaux évoqués et assez révélateurs, on continue parfois de penser que l’autre va changer grâce à son amour. Or, encore une fois, c’est très rarement le cas. On ne change pas vraiment les gens.
Affronter sa peur du vide et de la souffrance : bien sûr, c’est très difficile, mais arriver à partir ou à dire “non” ne serait-ce qu’une fois, c’est se permettre de (re)trouver le courage de partir pour de bon si la situation l’exige. La fierté et la confiance en soi seront boostées si l’on parvient à quitter une situation que l’on sait néfaste pour nous.
Gardez le contact avec son entourage : la plupart du temps, c’est généralement grâce à l’entourage proche, à la famille, aux amis, et avec l’aide d’un professionnel, que les personnes parviennent à se libérer de cette relation sentimentale toxique.
Se faire aider : notamment en parlant à un thérapeute. Cela pourra permettre d’accélérer ce processus de sortie du cercle vicieux, et surtout de retrouver un équilibre personnel.
En bref : se sentir mal, ne pas avoir confiance en l’autre, avoir peur (de l’autre ou de soi-même)… Tout cela n’est pas normal. Et si la toxicité peut avoir plusieurs visages, et même se présenter sous les traits d’un ange, votre petite voix intérieure, elle, sait toujours où est la vérité. Alors écoutez-vous, croyez(en)-vous et faites-vous aider si besoin.
Entretien avec Sébastien Garnero, psychologue et sexologue, également enseignant à l’université de Paris.
Source 1 : « Trousse média sur la violence conjugale », Institut national de santé publique du Québec.
Le blog Sexo de Daisy et Marine
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22/07/2022
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