À la différence de notre pays, la Suisse est un pays à économie libérale.
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
Depuis des années, l’économie française est dans une situation très difficile : tous les indicateurs sont au rouge et le pays recourt chaque année à la dette pour faire tourner la machine économique. Il semblerait bien que nos gouvernants ne sachent pas comment s’y prendre pour redresser la situation. Curieusement, ce problème n’a pas été abordé par les candidats lors de la dernière campagne présidentielle.
Et voilà qu’à présent, nous entrons dans une période très trouble du fait des bouleversements amenés par la guerre en Ukraine : les prix de l’énergie ont été multipliés par trois ou par quatre, et l’inflation fait à nouveau son apparition mettant nos gouvernants dans le plus grand embarras. Emmanuel Macron dresse des boucliers tarifaires et distribue des chèques pour protéger la population et les entreprises. Le budget présenté à l’Assemblée nationale pour 2023 se soldera à nouveau par un très important déficit.
Le problème est de savoir comment redresser la barre.
Il faut bien voir que la France est à la traine, comme le montrent les comparaisons avec les autres pays de l’Union européenne : le pays se situe maintenant en onzième position seulement en matière de PIB par tête, un seuil 30 % inférieur à celui de la Suède, et inférieur à la moitié de celui de la Suisse.
Graphique PIB/capita
Diminuer la pression fiscale
Les libéraux disent qu’il faut baisser les impôts. Effectivement, la France est le pays où la pression fiscale est extrêmement élevée, comme le montre le relevé ci-dessous :
Les prélèvements obligatoires en pourcentage du PIB (Source : INSEE 2020)
Mais la pression fiscale n’explique pas tout : le Danemark dont la pression fiscale est pratiquement égale à la nôtre n’est pas dans la même situation au plan économique.
Augmenter le temps de travail
La France est le pays où les personnes travaillent le moins, comme l’a montré l’OCDE qui a pris le soin de ramener le nombre total des heures travaillées au nombre des habitants.
On a ainsi le tableau suivant :
Moyenne annuelle du nombre d’heures travaillées par personne (Source OCDE)
L’OCDE, qui s’inquiète de la situation française, note que sur chaque actif repose le revenu d’un jeune et d’un senior.
Rexecode donne le nombre d’heures travaillées chaque année par les salariés à temps plein en Europe : en 2020 1680 heures pour la France contre une moyenne européenne de 1846 heures, et plus de 2000 heures dans les pays de l’est de l’UE. Aussi, avant la crise sanitaire Emmanuel Macron avait-il fait de la nécessité d’augmenter le temps de travail des Français l’un des axes de ses réformes. Mais il revient constamment sur ce projet.
Le taux d’emploi de la population est très faible.
Taux d’emploi en 2018 (Source : OCDE)
En France une trop grande partie de la population est en dehors de la vie professionnelle, ce qui ressort également du tableau précédent.
Curieusement, nos gouvernants n’ont pas cherché à comprendre comment des pays ayant des niveaux de PIB/habitant bien supérieurs au nôtre sont parvenus à ce résultat. Et de leur côté, les économistes n’ont pas non plus beaucoup contribué à les aider dans cette recherche.
Examinons à grands traits le cas de la Suisse qui est, en Europe, le pays disposant du plus haut niveau de PIB par habitant, le Luxembourg mis à part. La Suisse est un pays dont l’économie est libérale et qui n’a pas voulu s’intégrer dans ce qui est aujourd’hui l’Union européenne afin de conserver toute sa liberté d’action. Elle a sa propre monnaie : le franc suisse.
Nous nous bornerons à quelques éléments essentiels, tout d’abord en rappelant qu’à la différence de notre pays, la Suisse est un pays à économie libérale où il est pratiqué un système de démocratie directe. Dans ce pays l’initiative populaire est un droit : les Suisses ont été appelés aux urnes 321 fois depuis 1848. Les citoyens proposent des mesures qui sont soumises au vote de la population, ce que les Suisses appellent des « votations populaires ».
Que constate-t-on ? La monnaie suisse est très forte, sa balance commerciale est constamment excédentaire, le pays est très peu endetté, et le taux de chômage est le plus faible d’Europe :
Taux de chômage (janvier 2022)
La Suisse manque de main-d’œuvre, et chaque jour des milliers de travailleurs frontaliers se précipitent pour y travailler.
À quoi donc sont dues ces excellentes performances ?
Le premier constat que l’on peut faire, et c’est l’Institut des Libertés qui a eu le mérite de mettre en évidence le phénomène, c’est que dans ce pays il existe un parallèle très étroit entre l’évolution de la production industrielle et celle du PIB, comme le montre le graphique ci-dessous :
Ce constat conduit à examiner la corrélation pouvant exister, dans différents pays, entre leur production industrielle et leur PIB per capita. Comme le montre le graphique précédent, l’industrie joue un rôle clé dans la création de richesse. Ce phénomène est finalement aisé à mettre en évidence en examinant l’importance de la production industrielle dans différents pays, une importance qui est très variable.
C’est ce que montre le graphique ci-dessous où il est pris, en abscisses, pour variable explicative, la production industrielle des pays calculée par habitant (et non pas, comme le font habituellement les économistes, en pourcentage des PIB) et en ordonnées, les PIB/capita de ces pays. Les données sur la production industrielle sont fournies par la BIRD qui inclut la construction dans l’industrie, les productions industrielles étant mesurées, ici, en valeur ajoutée selon les données des comptabilités nationales.
Graphique corrélation production industrielle/habitant et PIB/capita
Avec une production industrielle faible de 6432 dollars par habitant la France a un PIB/capita de seulement 39 030 dollars ; avec un ratio bien meilleur de 12 279 dollars le PIB/capita de l’Allemagne s’élève à 46 208 dollars ; avec un chiffre record de 22 209 dollars, la Suisse dispose d’un PIB/capita de 87 097 dollars, le plus fort d’Europe.
Il est aisé de comprendre d’où proviennent les difficultés de notre économie.
Les effectifs du secteur industriel français ont fondu : de 6,5 millions de personnes à la fin des Trente glorieuses à seulement 2,7 millions aujourd’hui. La contribution du secteur industriel à la formation du PIB n’est plus que de 10 %, alors que dans les pays où l’économie est prospère et bien équilibrée, comme c’est le cas de l’Allemagne ou de la Suisse, les ratios se situent entre 23 % ou 24 %. La France est le pays le plus désindustrialisé d’Europe, la Grèce mise à part. C’est un pays sinistré, mais qui ne le sait pas.
Du fait du recul de la production industrielle dans la formation du PIB, le pays s’est appauvri. L’État s’est donc trouvé obligé d’augmenter chaque année ses dépenses sociales, d’où une augmentation régulière des dépenses publiques. Et cela a conduit inévitablement à des prélèvements obligatoires de plus en plus élevés. Ceux-ci n’étant jamais suffisants, le recours régulier à l’endettement a généré une dette extérieure du pays supérieure au PIB. Le pays est enfermé dans une spirale déclinante et s’endette un peu plus chaque année.
C’est avec la crise du covid que les dirigeants ont pris la mesure des graves inconvénients de la très forte désindustrialisation du pays, mais seulement sous l’angle de la sécurité des approvisionnements, en omettant celui de l’appauvrissement du pays. Aussi, pour tenter de réindustrialiser le pays, Emmanuel Macron vient de lancer le plan France 2030 destiné à faire naître de nouveaux champions industriels. La tâche va être particulièrement longue et ardue, bien plus que nos dirigeants ne l’imaginent. Le président fait de gros efforts pour attirer des investissements étrangers et a lancé le programme Choose France pour les convaincre.
Il est excellent. En Suisse, et il n’y a jamais de grève.
Jours de grève par an pour 1000 salariés dans le secteur privé (Source : Fondation Hans-Böckler)
Cette paix sociale est très précieuse pour le bon fonctionnement de l’économie. Elle est le résultat d’une convention passée en 1937 entre les syndicats et le patronat qui ont convenu de régler leurs conflits par des négociations et non pas par des grèves. Cet accord est devenu un élément de l’identité suisse. On est donc très loin de la situation française où la Charte d’Amiens a, jusqu’à une période récente, constitué l’ADN du syndicalisme français révolutionnaire qui prône la lutte des classes et qui a pour arme la grève générale.
Le droit du travail en Suisse est extrêmement libéral : le Code du travail suisse ne contient qu’une trentaine de pages. L’État ne fixe que quelques règles qui constituent un cadre général, alors qu’en France l’État s’immisce dans le dialogue social, un dialogue à trois, ce qui n’est pas le cas en Suisse.
Ainsi un employé peut être licencié sans motif, ce qui autorise beaucoup de souplesse dans la gestion des entreprises. La loi prévoit simplement des délais de préavis : un mois la première année, deux mois pour des anciennetés de 2 à 9 ans, et trois mois ensuite. Et il n’y a pas généralement d’indemnités de licenciement. La loi du travail indique que les durées de travail peuvent aller de 45 à 50 heures par semaine. Elle fixe une obligation de quatre semaines de vacances annuelles pour les salariés. Il existe d’assez nombreuses conventions collectives qui régissent les conditions de travail selon le secteur d’activité et accordent des avantages supérieurs aux dispositions légales.
En dehors de ces conventions collectives ce sont les lois normales du travail qui s’appliquent, en respectant des règles fixées par le Code des obligations.
La Suisse figure parmi les pays où la fiscalité des entreprises sur le plan international est la plus basse : les règles sont assez complexes et PwC indique que les impôts sur les sociétés varient entre 12 % et 24%, la moyenne se situant à 14,9 %.
Il y a trois niveaux : communal, cantonal et national.
Compte tenu du niveau des salaires, le coût du travail en Suisse est extrêmement élevé.
En 2018, l’Office fédéral des statistiques indiquait comme coût horaire le chiffre de 69,90 francs suisses, ce qui en fait l’un des plus chers d’Europe. Les entreprises industrielles doivent donc se positionner sur des activités à très forte valeur ajoutée : industrie pharmaceutique nourrie constamment par des innovations, électronique de pointe, mécanique fine, horlogerie de luxe, etc.
Une étude comparative avec la France, disponible sur le Blog de David Talerman, indique les chiffres suivants relatifs aux cotisations salariales :
Charges patronales :
Charges salariales :
La France n’est certes pas la Suisse : sa sociologie n’est pas la même, leurs histoires respectives sont très différentes. On peut néanmoins tirer de l’expérience suisse plusieurs pistes utiles.
La place de l’industrie dans l’économie
La production industrielle par habitant est le triple de la nôtre.
Il faut donc reconstituer rapidement un secteur industriel de haut niveau et compétitif. La Suisse montre que le coût du travail n’est pas nécessairement un élément rédhibitoire. Il faudrait qu’en matière de production industrielle par habitant la France se situe au niveau de l’Allemagne, c’est-à-dire le double de la valeur actuelle.
Le droit du travail
Il est constitué de quelques règles très simples.
Les entreprises ne sont donc pas étouffées par une réglementation paralysante et coûteuse. La France est-elle capable de procéder à une profonde réforme de sa législation du travail ? Déjà, en 2004, le Medef demandait que le Code du travail ne constitue plus une entrave à l’embauche.
La durée du travail
Les durées du travail s’étend jusqu’à 50 heures hebdomadaires.
Depuis 1948 l’âge de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Le temps de travail moyen annuel est de 943 heures et de seulement 630 heures en France.
Le climat social
Il est évidemment difficile de changer l’état d’esprit des syndicats mais il faudrait obtenir qu’ils cessent de lancer des grèves dans le secteur industriel tant que celui-ci ne sera pas reconstitué.
Le coût des systèmes de santé et de retraites
En Suisse les entreprises ne sont pas impliquées dans leur financement, ce qui allège leurs charges. Il conviendrait donc d’aller vers des systèmes d’assurances privées et de financement par capitalisation.
Dans un article du 30 mars 2021 intitulé « La Suisse : modèle libéral et efficace aux portes de la France » l’IREF évoque « une population éduquée et d’une industrie de pointe ».
La dette fédérale ne représente que 25,8 % du PIB. Le pays vient en tête dans les comparaisons internationales pour sa qualité de vie : numéro un dans le classement de la base de données Numbeo, et numéro deux pour la société d’assurance Aesio-Mutuelle ; la France est au 29e rang dans le premier cas et entre le 20e et le 30e rang dans l’autre, selon les critères.
Rappelons ce qu’avait déclaré le président de la confédération, Didier Burkhalter, lors d’une manifestation publique organisée par le district de Zurich, le 17 janvier 2014 :
« La Suisse est une puissance économique à forte capacité d’innovation. Elle constitue la septième économie d’Europe, ce qui est proprement incroyable pour un pays de huit millions d’habitants. La Suisse est un modèle de réussite dont nous pouvons être fiers ».
Un petit conte de fée le matin, c’est bien pour démarrer la journée…
Tout est dit mais il sera quasiment impossible à la France de revoir son modèle.
Un point oublié: en Suisse c’est le salarié qui paye ses caisses en privé! Donc les spécialistes se font vite remballer voire virer de leur caisse!
Ci-après un extrait de la presse suisse suite à la visite d’une délégation du Sénat français à Berne:
D’accord, d’accord…
nos amis français sont venus lundi à Berne. Une délégation du Sénat en visite. On s’attendait à du lourd: on a été servis. La totale. Ce ton, ce style inimitable: ne jamais parler, toujours expliquer. Au repas déjà, chez l’ambassadeur, une sénatrice « explique » à ma table que la France est un pays ultralibéral. Oui, Madame. Elle nous raconte les us et coutumes des habitants de cette terre lointaine. Inconnue. Je lui fais remarquer que, si la France est un pays « ultralibéral », la Suisse est un club échangiste. Sous ecxta.
Quelques minutes plus tard, en séance, un sénateur nous « explique » que nous ne comprenons pas la France. Et sa fiscalité. Il faut savoir que, pour un élu français en tournée en province, si on n’est pas d’accord, c’est qu’on ne l’a pas compris. Alors il explique, plus lentement. Il articule. C’est inintéressant, mais joli à entendre.
Puis devant notre lenteur -tout helvétique, dans le fond, nous « ne pouvons pas » comprendre la question fiscale française. Car la Suisse est, je cite, « en retard en matière de dépenses publiques ». La preuve: les crèches. Je n’invente rien.
Désarmante la France. Quarante ans de déficit, une dette abyssale, mais elle fait la leçon. Elle donne un cours de gestion de faillite au pays le plus riche du monde. Le cancre fait la nique au premier de classe: le panache laisse coi. Admirable. encore!
Moralité: la crise française est plus grave que prévu. On se trompe, notamment, sur sa cause. La France ne souffre ni de son chômage ni de sa dette: elle est malade de son aveuglement. Incapable de se remettre en question. Le fameux « déni »: l’Allemagne a tort, la Suisse a tort, tout le monde a tort.
Et la France? Elle a raison. D’accord. Et pendant ce temps elle coule. Encore et encore. C’est que le début. D’accord, d’accord…
Mais alors comment s’immuniser contre ce délire confiscatoire irrémédiable pour tenter de survivre?
Devenir intraçable via le troc, le travail au noir, le cash parallèle?
Evasion dans l’économie souterraine pour échapper au bombardement du pognon de dingue?
C est amusant, l auteur a oublié qu en suisse il y a un espece d ISF (il y a un impot sur le capital) ou un loyer fictif ajoute a votre IR si vous etes proprietaire de votre logement.
Bon plus serieusement, il y a de bonnes choses a prendre en suisse mais c est illusoire d essayer de calque un systeme suisse federal sur un pays de tradition jacobine, meme si par ex on pourrait reimporter le systeme de votation (assez proche du RIC de gilets jaunes)
Sur le plan social, l auteur signale a raison l absence de greve. Mais il oublie de dire que pour une negociation il faut etre 2. En france on a d un cote une CGT extremiste mais de l autre un patronat qui le lui rend bien (qui par ex actuellement fait venir des marocains dans la restauration pour eviter de payer plus)
Je finirai sur la comparaison sur les prelevement sociaux. En suisse il n y a pas de securite sociale etatique mais une obligation de s assurer pour un panel de soins minimaux. de meme la retraite de base (AVS) comparable a la retraite francaise par repartition est minimale. L appliquer en france signifie faire exploser les frais medicaux des vieux (certes les jeunes paieront eux bien moins) et diviser au moins par 2 leurs pensions de retraite … Quand on voit la composition de l electorat (et en particulier celui de macron) c est un suicide electoral
Cher Monsieur, vous n’avez rien compris. Depuis Mitterrand, les Français ne veulent pas travailler et se salir les mains dans l’industrie. Tous fonctionnaires ou au RSA : telle est leur devise. Et nos politiciens ne vont pas remettre les Français au travail, sinon il ne seront pas réélus. Pour preuve, l’éducation nationale a décidé de 90% de réussite au BAC (cela inclus les illettrés), et la priorité dans les concours aux plus nuls des participants.
Toutes ces belles comparaisons et présentations sont connues de tous nos hommes politiques. Les solutions sont connues. Mais dans aucune entreprise au monde (le gouvernement par exemple), un salarié (l’élu par exemple) accepte de se faire virer par son patron (les électeurs par exemple) pour être allé contre ses ordres.
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
On se souvient qu’au lendemain de la libération de la France, le général de Gaulle avait créé avec Jean Monet le Commissariat général au Plan pour redresser et moderniser l’économie française, et ce fut un succès.
Il avait dit :
« Il faut que les objectifs à déterminer par le Plan revêtent pour tous les Français un caractère d’ardente obligation ».
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