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De nouvelles images de files d’attente en provenance de la frontière russo-estonienne rappellent que de très nombreux réfugiés ukrainiens se trouvent en Russie. Beaucoup contre leur gré. Ceux qui souhaitent regagner l’Europe, via notamment les pays baltes, peuvent compter sur des organisations de volontaires, contraints d’agir dans l’ombre. Témoignages.
« Le 24 ? Le matin du 24 février, je me suis préparée pour aller au travail. Mon fils était chez un ami. Il est arrivé en courant et a crié “Maman, la guerre a commencé”. Je n’y croyais pas… » Assise au milieu d’une pièce exiguë et encombrée de dons à destination de l’Ukraine, Svitlana cherche les mots pour dire l’indicible. À Narva, à la frontière russo-estonienne, elle est désormais loin de la guerre, mais son esprit s’y trouve encore. Elle tient la main d’Anastasia Ludvig, Ukrainienne également, une bénévole du coin devenue son amie, et tente de recoller les souvenirs d’un douloureux départ. En avril dernier, Svitlana a laissé derrière elle sa ville de Marioupol sous un tapis de bombes, pour entreprendre un voyage de 2 500 km. Un périple pour se mettre à l’abri qu’elle n’aurait jamais imaginé lorsque raisonnaient les premiers coups de canon. Et que bien d’autres ont entrepris avec elle.
Combien sont-ils, ces réfugiés, forcés – délibérément ou en raison des combats – d’aller en Russie et qui ont réussi à gagner l’Union européenne ? Combien sont-ils encore à le vouloir ? « Entre le 24 février et le 2 octobre, autour de 300 700 entrées de personnes de nationalité ukrainienne, via le Russie et la Biélorussie, ont été détectées dans l’UE et les pays associés à l’espace Schengen », répond la Commission européenne, interrogée par RFI, à la première question. La réponse à la deuxième est évidemment plus complexe à formuler.
Officiellement, la Russie compte à ce jour près de 2,8 millions de réfugiés ukrainiens sur son sol. C’est le premier pays « d’accueil ». Des populations qui ont fui à mesure que l’armée russe avançait, notamment dans le Donbass et les régions de Marioupol et Kherson, au Sud. Certaines s’y sont rendues de gré : russophiles, ayant de la famille en Russie, ou adhérant complètement à la ligne idéologique du Kremlin, le pays de Poutine leur est apparu comme une destination naturelle, malgré le déchirement du départ. D’autres, nombreuses, ont elles été contraintes d’aller dans cette direction : par bus, souvent, ces Ukrainiens n’ont eu d’autres choix que de passer sur le territoire « de l’ennemi ». Des « transferts forcés » d’hommes, femmes et d’enfants, documentés et dénoncés par de nombreuses ONG, dont Human Rights Watch, mais aussi par l’ONU. Parmi ceux-là, certains n’envisagent pas un nouveau départ, quand d’autres l’entreprennent.
Ce début octobre, encore, les médias estoniens rapportaient de longues files d’attente à la frontière russe. L’Estonie, par sa politique d’accueil et sa proximité avec le nœud routier et ferroviaire que constitue l’agglomération de Saint-Pétersbourg, est depuis le début de la guerre une destination privilégiée par de nombreux réfugiés. Selon Tallinn, près de 100 000 d’entre eux sont arrivés dans le pays via la Russie. Pour beaucoup, par le poste-frontière de Narva. « Il y a une période, on en comptait près de 500 par jour, assure Aleksandra Averjanova, membre de la petite ONG locale Friends of Mariupol. Ils viennent de l’est de l’Ukraine, de Melitopol, Kharkiv ou encore Kherson. Beaucoup étaient à Marioupol lorsque la cité était assiégée par les forces russes. Ils se sont terrés pendant des semaines avant de se décider. »
Ce fut le cas de Svitlana. « Dès le 2 mars, il était impossible de partir, raconte-t-elle. Les gens couraient et essayaient de quitter la ville en voiture, mais il n’y avait alors pas de couloirs humanitaires. Les gens prenaient un gros risque. Nous, nous n’avions pas notre propre véhicule, pas de bus, et d’ailleurs, nous n’avions nulle part où aller. Le bombardement de notre ville était si violent que nous ne pouvions pas quitter notre appartement. À partir du 5 mars, nous n’avions plus de gaz et nous cuisinions dehors, au péril de nos vies, et à la fin du mois, la situation n’était plus tenable : on ne pouvait plus rester chez nous, car les fenêtres avaient volé en éclats, et dans la rue, les cadavres s’amoncelaient. On devait les enterrer rapidement avant que les chiens ne les mangent… »
Début avril, alors que le siège de l’usine d’Azovstal débute, elle quitte enfin la ville avec fils et mari, en compagnie d’un voisin disposant d’une voiture. Mais ils sont du mauvais côté du front. À quelques centaines de mètres près, ils auraient connu le sort de nombreux réfugiés, convoyés d’abord vers Zaporijjia, au nord-ouest, avant de gagner les grandes villes du Nord et de l’Ouest, comme Kiev et Lviv. Mais la violence des combats ne leur laisse pas le choix : roulant en territoire sous contrôle russe, ils doivent prendre la direction de la frontière est pour échapper à la guerre.
Auraient-ils pu forcer le destin et tenter de passer, plus loin, en territoire sous contrôle ukrainien ? Risqué, voire impossible. Dans le dernier rapport de Human Rights Watch, consacré aux déplacements forcés d’Ukrainiens, les nombreux témoignages recueillis laissent peu de place au doute : outre la menace des bombardements, les forces russes et pro-russes dissuadent les civils qui veulent « passer de l’autre côté ». Et pour ceux qui n’ont que leurs jambes pour fuir, les bus mis à disposition n’ont qu’une destination : la Russie. Il ne s’agit ni plus ni moins que des « déportations » pour les Occidentaux et les Ukrainiens. Moscou, de son côté, argue toujours qu’il s’agit « d’évacuations » pour « protéger ces populations ».
Alexandre, rencontré également à Narva, était lui du mauvais côté du front depuis le début, en 2014, lorsque après la Crimée, les forces russes appuyèrent le soulèvement des rebelles pro-Kremlin dans le Donbass. Devant se déplacer avec une béquille, ce septuagénaire s’était fait, avec les années, à cette situation, à ce partage de facto du pays. Il restait en territoire séparatiste, mais allait toucher sa pension de retraite en territoire sous contrôle ukrainien. Alors, lorsque l’invasion commença en février dernier, il était déjà près de la frontière russe, non loin de Donetsk. « Nous avons pris un taxi. Le chauffeur a donné nos papiers, ils les ont contrôlés, et on a continué notre chemin en Russie... » Son âge avancé lui a permis de passer un obstacle que bien d’autres ont dû affronter, le camp de filtration.
Le premier moment décisif, pour les réfugiés transférés vers la Russie, se situe dans les territoires ukrainiens sous contrôle russe, dans les Républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, désormais complètement annexés à la Fédération. Dans ces zones, toujours disputées, le Kremlin a installé au moins une quinzaine de camps pour « filtrer » le flot de déplacés. Objectif : faire le tri entre « bons » et « mauvais » réfugiés, et éviter l’infiltration de combattants ou d’espions à la solde de Kiev sur son sol. « Beaucoup sont mis à nu, et sont longuement interrogés », explique Aleksandra Averjanova, de Friends of Mariupol, qui a pu recueillir de nombreux témoignages similaires sur ces camps. Les hommes sont particulièrement inspectés : « On regarde leurs tatouages et s’ils n’ont pas de marques sur le corps, montrant qu’ils se sont servis d’une arme. » Les téléphones sont aussi confisqués : on y vérifie fichiers et messages, à la recherche de sympathies affichées à l’endroit du pouvoir ukrainien.
Les interrogatoires peuvent ainsi durer des heures, voire des jours entiers. « Pour moi, la procédure de filtrage a été rapide, car en tant que femme, je ne les intéressais pas beaucoup, se rappelle Svitlana. Au contraire de mon mari, et surtout de mon fils, âgé de 23 ans. […] Nous devions donner nos passeports, nos téléphones, ils vérifiaient tout. On devait justifier ce qu’ils trouvaient, expliquer pourquoi on avait écrit ceci, pourquoi on répondait cela. Au début de la guerre, mon mari m’avait envoyé un message dans lequel il disait que c’était Poutine “qui avait commencé tout ce cirque”. Au camp de filtration, ils n’ont pas aimé... » Une fois arrivé à la frontière, il faut tout recommencer. Comme les autres, ils durent se plier à de nouveaux interrogatoires. « Mes hommes ont été retenus de 6h30 à 16h. On pensait qu’on ne s’en sortirait pas, qu’ils ne nous laisseraient jamais sortir. »
Et pour cause, les rumeurs les plus terrifiantes circulaient déjà au sein des populations fuyant les combats. Des histoires de personnes battues, torturées, que l’on ne revoyait jamais. Des histoires néanmoins tout à fait crédibles, selon le Haut Commissariat de l’ONU, qui en mai dernier, dans un rapport, pointait les violences verbales, les humiliations ainsi que les violences sexuelles commises dans ces centres. Si « les hommes » de Svitlana ont finalement passé ce processus sans encombre, certains ont été envoyés en détention, où des cas de torture ont été corroborés. « Les personnes en attente de filtration passent souvent la nuit dans des véhicules ou des locaux non équipés, parfois sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau et aux installations sanitaires », relevait encore la mission des Nations unies ayant rédigé le document.
Pour beaucoup, malgré l’épreuve surmontée, l’arrivée en Russie n’est pas un soulagement. Rares sont ceux ayant une idée précise de leur destination finale. En l’absence de perspectives, beaucoup se laissent conduire vers des « centres de placement temporaires ». Ces camps de réfugiés – en fait d’anciens airs de loisir, écoles ou hôpitaux réaménagés – sont disséminés sur tout le territoire de la Fédération, jusqu’aux confins de l’Extrême-Orient. Les premiers surgissent dès la frontière passée, notamment à Taganrog, cité balnéaire russe située à seulement cent kilomètres de Marioupol. C’est ici, par exemple, qu’Alexandre, le septuagénaire de Donetsk, a atterri avec sa femme après leur « mise à l’abri ». Depuis le début du conflit, les télévisions russes multiplient les sujets sur ces lieux d’accueil, vantant leur confort, quoique relativement sommaire. De fait, les témoignages recueillis par Human Rights Watch ou RFI ne leur donnent pas tort. Mais les personnes qui s’y trouvent y demeurent esseulées, désorientées, extrêmement vulnérables…
Pour certains, le retour en Europe est une perspective qu’il caressait dès leur départ. Pour d’autres, cette destination devient plus évidente une fois en Russie. Mais pour tous, le chemin est long, et l’information vient vite à manquer. La frontière passée, Svitlana et sa famille ont pris la direction de Rostov-sur-le-Don. Ils ont évité la case « camp de réfugiés » et ont opté pour l’hôtel, car ils en avaient les moyens, au contraire de nombreux camarades d’infortune. « Nous avons loué une chambre et sommes restés tranquilles, pour ne pas attirer l’attention. Nous ne nous promenions pas, rien », se remémore-t-elle. Alexandre a lui atterri dans un désert informationnel. À Taganrog, ne maîtrisant pas les nouvelles technologies, il fut vite à court d’indications sur la suite de son parcours. Heureusement, son fils supervisait tout depuis l’Allemagne, où il réside.
Qui sont-ils, alors, ces Ukrainiens débarquant dans un pays qu’ils souhaitent quitter à tout prix ? « Il n’a pas vraiment de profil type, assure Rita Vinokur, responsable de l’ONG Rubikus, enregistrée en Allemagne et engagée dans l’aide aux réfugiés depuis le début du conflit. Contrairement à ceux qui fuient la guerre du côté ukrainien, il y a plus d’hommes, car à l’Ouest, on ne les laisse pas passer [ils sont enrôlés dans l’armée depuis l’annonce de la mobilisation générale par le président Zelensky, NDLR]. On trouve des familles entières, mais aussi de nombreuses personnes blessées, parfois gravement : une femme ayant perdu son bébé lors d’un bombardement, des gens qui se cachent longtemps sans avoir de soins, par exemple. »
Alors que des convois médicalisés ont vu le jour du côté ukrainien, dans les zones sous contrôle russe, c’est une autre affaire. « On a eu le cas d’un Ukrainien paraplégique qui devait être transporté. Il ne pouvait pas bouger un doigt, et il était très grand, presque deux mètres. Ils ont dû le tirer dans un train, car personne n’était capable de le transporter proprement de Marioupol jusqu’en Russie. Puis, ils ont dû utiliser une couverture pour le monter dans un bus. Il voyageait avec sa mère et sa sœur, adolescente. […] Des cas médicaux sévères comme celui-là, on en rencontre plusieurs chaque semaine », assure Rita Vinokur.
Pour aider ses parents à quitter le territoire russe, le fils d’Alexandre a pu s’appuyer, en Russie, sur un réseau de citoyens qui, émus par le sort réservé à ces exilés, tentent d’aider ceux qui le veulent à partir à l’Ouest. Un réseau, ou plutôt des réseaux, organisés en conversations Telegram – la messagerie cryptée prisée de la jeunesse russe – sans nom, sans existence légale. L’ONG Rubikus les connaît bien. Si elle aide à informer les réfugiés au moment de leur départ d’Ukraine, et à leur entrée sur le territoire européen, elle se repose sur ces volontaires russes pour organiser le trajet à l’intérieur du pays de Vladimir Poutine. Autre cas de figure : les réfugiés, déjà sur le sol de Russie, entrent en contact avec des volontaires, qui prennent alors l’initiative de prévenir Rubikus de l’arrivée prochaine, en Estonie, en Lettonie, voire en Pologne (via la Biélorussie), de nouvelles personnes dans le besoin.
« Beaucoup [de ces volontaires] ont trente ou quarante ans. Ils ont des économies, possèdent des voitures, maîtrisent internet avec une bonne connexion. On trouve plutôt des femmes que des hommes. Des gens plutôt éduqués, qui voyagent », poursuit Rita Vinokur. Mais il y a aussi des Russes plus jeunes, comme des étudiants, et des plus âgés. « On parle souvent du lavage de cerveaux des seniors en Russie, mais il y a des gens intelligents à tous les âges. »
Les actions de ces citoyens engagés, qui seraient plusieurs milliers, sont multiples : ils peuvent fournir des informations sur les hôtels les plus proches, acheter des billets de bus ou de train, convoyer des réfugiés d’un point à un autre, ou encore les héberger chez eux, pour une escale bienvenue. Leurs noms n’apparaissent jamais dans les conversations avec les personnes à qui ils viennent en aide, et peu s’aventurent à parler aux médias.
Oleg Tkachuk, 48 ans, est l’un d’eux. Il est arrivé en le 28 septembre dernier en Finlande, où il vient de déposer une demande d’asile. D’avril à la fin de l’été, il coordonnait le voyage de nombreux réfugiés depuis sa ville de Saint-Pétersbourg. « Je leur disais quelle route prendre, où se trouvait les stations services, quels secteurs éviter… » Les réseaux de volontaires russes n’ont rien de pyramidale, tout fonctionne en silos, en fonction des demandes des réfugiés et des secteurs de passage. Un gage, aussi, de sécurité. « Chacun amène son savoir-faire et ses moyens : certains ont des connaissances en informatique, d’autres disposent de voiture… » Au début, « c’était très “artisanal”, détaille Oleg à RFI. Des gens se relayaient 24 heures sur 24 pour réceptionner les premiers messages, ceux dans lesquels les personnes indiquent leur localisation et où ils veulent aller. Puis on a mis en place des robots dans nos différentes chaînes Telegram, capables de dispatcher les demandes vers les bonnes personnes, dans les bonnes conversations. »
Une forme de « professionnalisation » qui n’est pas du goût des autorités. « Elles laissent aider les Ukrainiens du moment que vous n’êtes pas trop visibles sur les réseaux sociaux, que vous n’essayez pas de lever d’importantes sommes d’argent », confirme la patronne de Rubikus. Lorsqu’il a besoin d’argent pour aider une famille, Oleg passe ainsi souvent par son cercle de connaissances, pour réunir juste le montant nécessaire. Apparaître sur les radars des services de police ou de renseignement n’est jamais de bon augure. Si Oleg cherche l’asile en Finlande, c’est qu’il a dû se rendre à une convocation du FSB au cours de laquelle on lui a clairement signifier qu’il serait poursuivi « s’il venait en aide à des ennemis de État ». L’une de ses camarades a été placée en détention, et la presse russe indépendante s’est déjà fait l’écho de violences physiques à l’encontre de volontaires, notamment lorsque ceux-ci tentaient de s’approcher des camps de transit.
Les toutes récentes images de réfugiés massées aux portes de l’Estonie rappellent que les routes russes de l’exil sont toujours actives, malgré l’ascendant actuel des forces ukrainiennes sur le champs de bataille. Et jusqu’au dernier kilomètre, elles peuvent s’avérer éprouvantes. À Ivangorod, dernière ville de Russie avant d’arriver à Narva, les hommes de Svitlana ont dû ainsi se soumettre à un dernier interrogatoire, à une énième vérification de leurs portables. Encore des heures d’attente avant de passer la frontière.
Moins d’un tiers des Ukrainiens arrivant dans ces conditions restent dans le pays balte. La grande majorité continuent leur route en Europe, vers l’Allemagne, la Finlande ou l’Irlande. Mais bien souvent, une pause estonienne est nécessaire, pour les corps, mais aussi les esprits. « Il y a deux types de réfugiés qui arrivent à Narva, explique Polina, une Ukrainienne de Donetsk arrivée avant la guerre et qui tient un point d’information à la sortie du poste-frontière. Il y a ceux qui ont passé des semaines, voire des mois en Russie, et qui ont eu le temps de s’adapter à une nouvelle situation. Et il y a ceux qui viennent directement de l’Ukraine en guerre, et qui sont souvent isolés, éprouvés et particulièrement désorientés. Tous ont besoin d’une aide psychologique, mais peu sont prêts à en demander. »
Alexandre et sa femme, après un peu de repos, iront rejoindre leur fils en Allemagne. Svitlana, elle, est déterminée à retourner à Marioupol, une fois la ville reprise par les forces ukrainiennes. « On va retourner en Ukraine, il y a aucun doute. Bien qu’ici on soit tous en sécurité, avec un travail, que l’on a retrouvé du calme, nous restons des étrangers… »
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