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Quel packaging pour l'organisation d'un Mondial marocain ? Par Bilal TALIDI – quid.ma

Le président de la Fédération Royale Maroc de Football Fouzi Lekjaâ et le président de la FIFA Giovanni Vincenzo Infantino
 
Dialogue social : Face aux fuites, parler vrai et dissiper les ambiguïtés -  Par Bilal TALIDI
Le plus important n’est pas nécessairement la polémique suscitée autour des droits de l’Homme dans les pays arabes, le système des valeurs propres à ces pays ou encore leur capacité d’ouverture ou de tolérance de phénomènes occidentaux, qui sont désormais partie intégrante de leur système des droits et de la vision culturelle de nombre de pays européens.
Reste, comme l’a si bien dit Jürgen Klopp, entraineur du club anglais Liverpool, le football n’est en définitive qu’un jeu de fin de semaine le en vue de décompresser et n’est en rien une solution aux problèmes de pauvreté. Appréhendé à travers le prisme de ce coach philosophe, nul ne saurait contester le droit d’un pays arabe à présenter, selon son mode de vie et sa manière d’être, une édition du Mondial où la joie et le plaisir se côtoient sans heurter les valeurs et les traditions du pays hôte.
Après le tout, le monde ne se résume pas à l’Europe et à l’Amérique. Le football, pour prétendre à l’universalité, se doit impérativement d’exprimer la pluralité du monde, avec tout ce que cela implique en termes de diversité des cultures, des traditions et des valeurs et de capacité d’écoute, de compréhension et de respect de l’Autre.
L’objectif de ce préambule est de savoir quel packaging sociétal le Maroc est-il en mesure de présenter au monde alors qu’il s’apprête à présenter à nouveau sa candidature pour l’organisation du Mondial ? Quels en seront le concept et le contenu culturel ? Quelles formes créatives et quels messages ?
On pourrait objecter à ce questionnement qu’il est prématuré ou que l’échec des candidatures précédentes déterminera forcément la suite. Il est aussi possible de prédire que les pays occidentaux, après ce Qatar 2022, mettront la pression nécessaire pour ignorer pour les prochaines éditions, sous prétexte d’alternance, la candidature de tout pays de la sphère arabe.
Mais la réalité est que l’expérience qatarie a plutôt rapproché plus que jamais l’opportunité pour un pays arabe de rééditer l’exploit, tant il est probable que les pays occidentaux seront tentés de promouvoir une autre expérience arabe différente du modèle qatari et plus proche de leur modèle moderniste, un registre où le Maroc apparait comme le choix idéal.
Au-delà de toutes ces supputations, il serait plus intéressant de se concentrer sur la vision que le Maroc pourrait élaborer pour livrer une édition du Mondial qui rivalise, pour les dépasser, avec les éditions précédentes. 
Bien entendu, on trouvera toujours quelqu’un pour minimiser l’ampleur du défi, en arguant que le Maroc pluriel, ouvert et tolérant, adossé à sa proximité géographique et culturelle avec l’Europe, ne peut que fournir un format hybride. Il allierait la beauté de ses traditions ancestrales et la composante française de son mode de vie et de pensée d’une partie de ses classes moyennes, de telle manière qu’il ne peut que refléter la nature de sa propre texture sociale et la diversité de ses élites internes, qu’elles soient conservatrices ou modernistes, indépendamment de l’emballage qui sera réservé à la culture traditionnelle du pays, et de la part qu’y occuperont ses valeurs propres ou encore son folklore dont il ne saura se contenter.
Le monde occidental connait les spécificités du Maroc qui offre l’image d’un pays où se mêle l’attractivité du modèle culturel français à la splendeur de sa culture traditionnelle ancestrale que représentent sa richesse gastronomique, les rites de ses mariages, la beauté architecturale de ses édifices et de son patrimoine culturel immatériel, la diversité de ses costumes qui renseignent sur les composantes plurielles de l’identité marocaine (arabe, amazighe, etc…)
Si c’est l’offre que le Maroc se proposerait d’offrir au monde, la vision ne sera ni attractive, ni séduisante, car elle ne serait, au mieux, qu’une terne copie des placards publicitaires que renferment les brochures de la promotion touristique éditées par les compagnies aériennes et les groupes hôteliers.
Si la vision consisterait à offrir un modèle imprégné de francité, comme le conçoivent certaines de nos élites de l’intérieur, autant en laisser le soin à la France qui saura mieux le faire et mieux vendre son modèle.
Le Maroc n’est sans doute aucun pas le Qatar. Son enracinement culturel, sa profondeur historique, son aura civilisationnelle ancestrale, la diversité de ses composantes ethniques, la pluralité de ses affluents et de la richesse de ses traditions, us et coutumes en font une entité à part.
La meilleure plus-value qualitative que peut apporter le Royaume tient précisément à son modèle de l’islam marocain, qui a fusionné toute cette pluralité, et à sa formule magique qui a su préserver cette rare unité garante de tant de diversités, de richesses et de polyphonies.
Il est loisible d’opposer à cette approche que le Maroc ne peut que ainsi que reproduire ce que Qatar offert. A une nuance de taille : il y a une différence énorme entre une vision conçue, créée et élaborée par l’appui d’une expertise externe, islamique ou occidentale, et la création d’un contenu, d’un concept, d’une organisation et d’un spectacle créés en interne et puisés dans les ressorts profonds de l’Être marocain.
La candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde est bien plus qu’un dossier technique où l’on s’égosille à présenter les capacités et les compétences pour convaincre les parties influentes au sein de la FIFA. 
L’édition de Qatar 2022, et la polémique autour des valeurs émaillant l’organisation de cette messe footballistique mondial, confirme que l’essentiel est de réfléchir, dès aujourd’hui, au packaging que le pays candidat compte livrer au monde. L’enjeu ne consiste pas moins qu’à offrir un contenu intellectuel et culturel, de valeurs et de messages que le Maroc suggère au monde, à décliner l’image authentique du Royaume et à convaincre du rôle qu’il se propose de jouer dans le concert des nations.
Qatar s’est investi, lui, dans une approche de rivalité supposant une égalité dans le rapport de force qu’il a articulée autour de deux contenus majeurs. Le premier, en lien avec le système des valeurs, lui a permis de présenter son approche de certaines problématiques juridiques pour mettre à nu l’hypocrisie de l’Occident (la question des personnes aux besoins spécifiques par exemple). Par le second, le pays du Golfe a tenté de se présenter en porte-étendard de la cause palestinienne, dévoilant par la même le rapport à la fois ambivalent et équivoque que l’Occident entretient vis-à-vis des causes justes des peuples opprimés.
Doha, on le sait, a très tôt exploité ce filon et il a grandement réussi son pari à la faveur du soutien précieux que lui a apporté dans cette démarche son puissant arsenal médiatique patiemment mis en œuvre.
Naturellement, rien n’interdit au Maroc d’adopter une approche similaire et de la réussir à merveille, fort qu’il est de ses atouts intellectuels et culturels comme de son système propre de valeurs, ou encore de ses ressources humaines et de ses élites culturelles. Sauf que ses ressources économiques et financières, du moins dans les conditions actuelles, et les paramètres d’interdépendance qui définissent ses rapports à l’Occident, ne lui permettent pas d’emprunter cette voie.
Son approche, le Maroc l’a fondée depuis toujours sur deux concepts : le juste milieu et la modération, d’une part, et l’ouverture, la pluralité et la tolérance, d’autre part. 
Le concept de la modération est certes axial, mais il a été consommé et ne présente plus la même attractivité intellectuelle. Il s’est quasiment transformé en une carte politique que certains régimes arabes ne rechignent pas à instrumentaliser pour se délester d’une pression occidentale, obtenir un financement, ou mettre un pied à l’étrier dans une alliance sécuritaire. Son efficacité intellectuelle et son impact social, ont démontré ses limites sinon son inefficience, si ce n’est un effet boomerang, surtout dans les sociétés arabo-musulmanes qui redoutent un recours suspect à la «modération» pour altérer le contenu des programmes et des manuels scolaires.
Galvaudé également, le triptyque ouverture-pluralité-tolérance a, de son côté, besoin de refondation pour lui conférer de la substance culturelle et du sens dans l’échelle des valeurs. L’unité que prêche ce triptyque serait-elle basée sur le socle d’une identité fédératrice (identité arabe et islamique par exemple) ou sur la différence telle que préconisée par la littérature des modèles occidentaux modernes ?
Le concept de la pluralité et de l’intégration ne manque pas non plus de pertinence, mais sa surexploitation lui a fait toucher ses limites et ses perspectives ne sont pas très prometteuses.
Le concept que l’on pourrait le mieux explorer avec succès est cette formidable image de solidarité qui donne au tissu social sa solidité, la centralité de la famille et la fonction principale qu’y tient la femme pour en maintenir la cohésion et réunir les conditions favorables à l’épanouissement des compétences et des talents.
Cinq raisons militent en faveur de ce pari et la force de ce concept. Le premier a trait à son rôle fédérateur et non conflictuel du fait qu’il évite autant que possible toute querelle avec l’Occident. La deuxième est que la demande sur ce concept, devenue pressante à l’échelle mondiale, est revendiquée par tous les peuples, toutes les cultures et toutes les sociétés, y compris en Occident. La troisième est que le modèle marocain en la matière est sans égal, malgré certains défis qui surgissent de temps à autre. La quatrième se rapporte aux effets entrainants et inspirants que produit la promotion des modèles et des expériences réussies dans ce domaine. Last but not least, les défis auxquels le monde actuel est confronté, en particulier la domination qu’exercent les grands sur les petits, ne peuvent être traités que par une approche privilégiant la solidarité, les valeurs et les expériences solidaires. Sur ce registre, le Maroc, de par son histoire, voire l’histoire de ses crises, est capable de fournir une leçon magistrale. 
 
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Quel packaging pour l'organisation d'un Mondial marocain ? Par Bilal TALIDI – quid.ma

Le président de la Fédération Royale Maroc de Football Fouzi Lekjaâ et le président de la FIFA Giovanni Vincenzo Infantino
 
Dialogue social : Face aux fuites, parler vrai et dissiper les ambiguïtés -  Par Bilal TALIDI
Le plus important n’est pas nécessairement la polémique suscitée autour des droits de l’Homme dans les pays arabes, le système des valeurs propres à ces pays ou encore leur capacité d’ouverture ou de tolérance de phénomènes occidentaux, qui sont désormais partie intégrante de leur système des droits et de la vision culturelle de nombre de pays européens.
Reste, comme l’a si bien dit Jürgen Klopp, entraineur du club anglais Liverpool, le football n’est en définitive qu’un jeu de fin de semaine le en vue de décompresser et n’est en rien une solution aux problèmes de pauvreté. Appréhendé à travers le prisme de ce coach philosophe, nul ne saurait contester le droit d’un pays arabe à présenter, selon son mode de vie et sa manière d’être, une édition du Mondial où la joie et le plaisir se côtoient sans heurter les valeurs et les traditions du pays hôte.
Après le tout, le monde ne se résume pas à l’Europe et à l’Amérique. Le football, pour prétendre à l’universalité, se doit impérativement d’exprimer la pluralité du monde, avec tout ce que cela implique en termes de diversité des cultures, des traditions et des valeurs et de capacité d’écoute, de compréhension et de respect de l’Autre.
L’objectif de ce préambule est de savoir quel packaging sociétal le Maroc est-il en mesure de présenter au monde alors qu’il s’apprête à présenter à nouveau sa candidature pour l’organisation du Mondial ? Quels en seront le concept et le contenu culturel ? Quelles formes créatives et quels messages ?
On pourrait objecter à ce questionnement qu’il est prématuré ou que l’échec des candidatures précédentes déterminera forcément la suite. Il est aussi possible de prédire que les pays occidentaux, après ce Qatar 2022, mettront la pression nécessaire pour ignorer pour les prochaines éditions, sous prétexte d’alternance, la candidature de tout pays de la sphère arabe.
Mais la réalité est que l’expérience qatarie a plutôt rapproché plus que jamais l’opportunité pour un pays arabe de rééditer l’exploit, tant il est probable que les pays occidentaux seront tentés de promouvoir une autre expérience arabe différente du modèle qatari et plus proche de leur modèle moderniste, un registre où le Maroc apparait comme le choix idéal.
Au-delà de toutes ces supputations, il serait plus intéressant de se concentrer sur la vision que le Maroc pourrait élaborer pour livrer une édition du Mondial qui rivalise, pour les dépasser, avec les éditions précédentes. 
Bien entendu, on trouvera toujours quelqu’un pour minimiser l’ampleur du défi, en arguant que le Maroc pluriel, ouvert et tolérant, adossé à sa proximité géographique et culturelle avec l’Europe, ne peut que fournir un format hybride. Il allierait la beauté de ses traditions ancestrales et la composante française de son mode de vie et de pensée d’une partie de ses classes moyennes, de telle manière qu’il ne peut que refléter la nature de sa propre texture sociale et la diversité de ses élites internes, qu’elles soient conservatrices ou modernistes, indépendamment de l’emballage qui sera réservé à la culture traditionnelle du pays, et de la part qu’y occuperont ses valeurs propres ou encore son folklore dont il ne saura se contenter.
Le monde occidental connait les spécificités du Maroc qui offre l’image d’un pays où se mêle l’attractivité du modèle culturel français à la splendeur de sa culture traditionnelle ancestrale que représentent sa richesse gastronomique, les rites de ses mariages, la beauté architecturale de ses édifices et de son patrimoine culturel immatériel, la diversité de ses costumes qui renseignent sur les composantes plurielles de l’identité marocaine (arabe, amazighe, etc…)
Si c’est l’offre que le Maroc se proposerait d’offrir au monde, la vision ne sera ni attractive, ni séduisante, car elle ne serait, au mieux, qu’une terne copie des placards publicitaires que renferment les brochures de la promotion touristique éditées par les compagnies aériennes et les groupes hôteliers.
Si la vision consisterait à offrir un modèle imprégné de francité, comme le conçoivent certaines de nos élites de l’intérieur, autant en laisser le soin à la France qui saura mieux le faire et mieux vendre son modèle.
Le Maroc n’est sans doute aucun pas le Qatar. Son enracinement culturel, sa profondeur historique, son aura civilisationnelle ancestrale, la diversité de ses composantes ethniques, la pluralité de ses affluents et de la richesse de ses traditions, us et coutumes en font une entité à part.
La meilleure plus-value qualitative que peut apporter le Royaume tient précisément à son modèle de l’islam marocain, qui a fusionné toute cette pluralité, et à sa formule magique qui a su préserver cette rare unité garante de tant de diversités, de richesses et de polyphonies.
Il est loisible d’opposer à cette approche que le Maroc ne peut que ainsi que reproduire ce que Qatar offert. A une nuance de taille : il y a une différence énorme entre une vision conçue, créée et élaborée par l’appui d’une expertise externe, islamique ou occidentale, et la création d’un contenu, d’un concept, d’une organisation et d’un spectacle créés en interne et puisés dans les ressorts profonds de l’Être marocain.
La candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde est bien plus qu’un dossier technique où l’on s’égosille à présenter les capacités et les compétences pour convaincre les parties influentes au sein de la FIFA. 
L’édition de Qatar 2022, et la polémique autour des valeurs émaillant l’organisation de cette messe footballistique mondial, confirme que l’essentiel est de réfléchir, dès aujourd’hui, au packaging que le pays candidat compte livrer au monde. L’enjeu ne consiste pas moins qu’à offrir un contenu intellectuel et culturel, de valeurs et de messages que le Maroc suggère au monde, à décliner l’image authentique du Royaume et à convaincre du rôle qu’il se propose de jouer dans le concert des nations.
Qatar s’est investi, lui, dans une approche de rivalité supposant une égalité dans le rapport de force qu’il a articulée autour de deux contenus majeurs. Le premier, en lien avec le système des valeurs, lui a permis de présenter son approche de certaines problématiques juridiques pour mettre à nu l’hypocrisie de l’Occident (la question des personnes aux besoins spécifiques par exemple). Par le second, le pays du Golfe a tenté de se présenter en porte-étendard de la cause palestinienne, dévoilant par la même le rapport à la fois ambivalent et équivoque que l’Occident entretient vis-à-vis des causes justes des peuples opprimés.
Doha, on le sait, a très tôt exploité ce filon et il a grandement réussi son pari à la faveur du soutien précieux que lui a apporté dans cette démarche son puissant arsenal médiatique patiemment mis en œuvre.
Naturellement, rien n’interdit au Maroc d’adopter une approche similaire et de la réussir à merveille, fort qu’il est de ses atouts intellectuels et culturels comme de son système propre de valeurs, ou encore de ses ressources humaines et de ses élites culturelles. Sauf que ses ressources économiques et financières, du moins dans les conditions actuelles, et les paramètres d’interdépendance qui définissent ses rapports à l’Occident, ne lui permettent pas d’emprunter cette voie.
Son approche, le Maroc l’a fondée depuis toujours sur deux concepts : le juste milieu et la modération, d’une part, et l’ouverture, la pluralité et la tolérance, d’autre part. 
Le concept de la modération est certes axial, mais il a été consommé et ne présente plus la même attractivité intellectuelle. Il s’est quasiment transformé en une carte politique que certains régimes arabes ne rechignent pas à instrumentaliser pour se délester d’une pression occidentale, obtenir un financement, ou mettre un pied à l’étrier dans une alliance sécuritaire. Son efficacité intellectuelle et son impact social, ont démontré ses limites sinon son inefficience, si ce n’est un effet boomerang, surtout dans les sociétés arabo-musulmanes qui redoutent un recours suspect à la «modération» pour altérer le contenu des programmes et des manuels scolaires.
Galvaudé également, le triptyque ouverture-pluralité-tolérance a, de son côté, besoin de refondation pour lui conférer de la substance culturelle et du sens dans l’échelle des valeurs. L’unité que prêche ce triptyque serait-elle basée sur le socle d’une identité fédératrice (identité arabe et islamique par exemple) ou sur la différence telle que préconisée par la littérature des modèles occidentaux modernes ?
Le concept de la pluralité et de l’intégration ne manque pas non plus de pertinence, mais sa surexploitation lui a fait toucher ses limites et ses perspectives ne sont pas très prometteuses.
Le concept que l’on pourrait le mieux explorer avec succès est cette formidable image de solidarité qui donne au tissu social sa solidité, la centralité de la famille et la fonction principale qu’y tient la femme pour en maintenir la cohésion et réunir les conditions favorables à l’épanouissement des compétences et des talents.
Cinq raisons militent en faveur de ce pari et la force de ce concept. Le premier a trait à son rôle fédérateur et non conflictuel du fait qu’il évite autant que possible toute querelle avec l’Occident. La deuxième est que la demande sur ce concept, devenue pressante à l’échelle mondiale, est revendiquée par tous les peuples, toutes les cultures et toutes les sociétés, y compris en Occident. La troisième est que le modèle marocain en la matière est sans égal, malgré certains défis qui surgissent de temps à autre. La quatrième se rapporte aux effets entrainants et inspirants que produit la promotion des modèles et des expériences réussies dans ce domaine. Last but not least, les défis auxquels le monde actuel est confronté, en particulier la domination qu’exercent les grands sur les petits, ne peuvent être traités que par une approche privilégiant la solidarité, les valeurs et les expériences solidaires. Sur ce registre, le Maroc, de par son histoire, voire l’histoire de ses crises, est capable de fournir une leçon magistrale. 
 
Tout ce qu’il faut savoir avant de commencer la journée, abonnez-vous !
Quid.ma est un espace pluriel. Notre engagement n’est pas l’objectivité, elle est relative. Mais l’honnêteté : séparer clairement l’information du commentaire. C’est le respect que l’on doit au lecteur pour se faire sa propre opinion. Articles, décryptages, dépêches et sujets plus légers seront au rendez-vous. L’information est un combat de tous les jours. Ses armes : Le mot juste, l’image qui parle, la photo qui a du sens.

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