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La sénatrice communiste avait déjà été mise à l’honneur début janvier par la chaîne parlementaire Public Sénat, qui…
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du Lundi 23 Janvier
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100 pages pour explorer toutes les facettes d’un homme complexe, avec des écrits inédits d’Aragon et deux bonus…
124 pages pour vivre l’épopée des Bleus, de 1904 à aujourd’hui, sous un angle inédit.
Notre dossier sur les déserts médicaux, l’élevage agroécologique, nos portraits d’agriculteurs… 100 pages engagées…
40 grands textes choisis et présentés par le philosophe Florian Gulli pour construire des solidarités antiracistes…
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Les adhérents sont appelés à décider par vote, jeudi 12 janvier, du texte d’orientation du 80e congrès, qui se tiendra à Marseille du 27 au 29 janvier. Le débat avec les textes de Christine Pirès-Beaune, de la motion “Gagner” et de Patrick Kanner de la motion “Refondations”.
Il y aura un avenir pour le PS tant qu’il y aura, en son sein, des adhérents, des militants, des sympathisants, des élus, des humanistes, des femmes et des hommes qui refusent les injustices de toute nature et veulent changer la vie et la société. Notre pays est rongé par les inégalités. Regardez la situation de nos anciens dans les Ehpad, les mesures en défaveur des chômeurs, l’état de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos tribunaux, de nos prisons, les retards qui persistent en matière de droits des femmes, l’état de certaines banlieues et du monde rural…
Il y aura un avenir pour le Parti socialiste s’il est unitaire pour deux (ou quatre!). Seule une gauche unie peut espérer convaincre les Français de lui permettre de gouverner à nouveau la France, Mitterrand l’avait bien compris.
Il y aura un avenir pour le PS s’il continue à être lucide sur le bilan des années Hollande, qui l’ont conduit là où il est aujourd’hui. Dire les erreurs, les renoncements, la sinistre loi travail imposée aux députés via le 49.3. Le PS doit être capable de regarder en face ses résultats aux deux dernières présidentielles. Sur ce point, lorsqu’on écoute les représentants des textes concurrents, on se demande s’ils ne sont pas dans le déni.
« Il faut retrouver l’esprit qui a présidé à l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. La gauche n’est pas là pour gérer mieux que la droite ou le centre. Son essence est de changer la vie. »
Il y aura un avenir pour le PS s’il est capable de se reconstruire idéologiquement, de proposer une voie ferme, crédible, sans compromission, pour aller vers une société plus juste. Il faut retrouver l’esprit qui a présidé à l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. La gauche n’est pas là pour gérer mieux que la droite ou le centre. Son essence est de changer la vie. Il faudra au PS intégrer encore davantage la dimension écologique dans son logiciel de pensée. Il devra, sans dogmatisme, proposer un modèle politique et social où l’État et les services publics seront présents partout et occuperont une grande place, où la démocratie sera renforcée et où l’initiative privée aura toute sa place tant qu’elle aura pour but de créer de l’activité au service du pays. À l’inverse, la finance qui ne vise qu’à éviter l’impôt et à faire des profits, au détriment des salariés mais aussi des entreprises productrices, devra être combattue, et pas seulement dans le discours.
Il y aura un avenir pour le PS s’il est capable d’être au plus près des citoyens, de ressembler par ses adhérents à la société française, d’être audible et crédible auprès des jeunes, des ouvriers, des employés, sa base traditionnelle. Depuis des décennies, le PS a malheureusement attiré, nourri et promu quelques opportunistes dont les convictions disparaissaient à l’arrivée au pouvoir.
À plus court terme, il y aura un avenir pour le PS si Olivier Faure et le rassemblement qu’il anime gagnent le congrès et mettent en œuvre les éléments que j’ai développés précédemment. Notre responsabilité est forte. Face à un Rassemblement national aux portes du pouvoir, nous devons constituer, avec l’ensemble de la gauche, une offre crédible pour 2027.
Le congrès du parti de Jean Jaurès intervient à un moment particulier pour le socialisme français. Si le poing et la rose ont permis d’unir la gauche à de nombreuses reprises pour accéder aux responsabilités et changer la vie des Français, force est de constater que notre parti ne parvient plus à occuper la place centrale qui fut la sienne.
Avec Nicolas Mayer-Rossignol, premier signataire du texte d’orientation « Refondations », nous avons fait le constat des difficultés dans lesquelles notre parti est entré depuis une dizaine d’années et en avons tiré des conséquences pour son avenir. Afin qu’il redevienne un parti de militants en phase avec la société et qu’il propose une offre politique pertinente pour les Français, nous proposons une nouvelle voie, une voie centrale.
Si nous conservons notre force au niveau local, c’est que le socialisme a la capacité de porter des politiques publiques radicales, ambitieuses et crédibles. Notre rôle est de transformer l’essai au niveau national en associant les acteurs de la société civile, en épousant les mouvements sociaux et en produisant une pensée globale. Notre ADN, fruit de notre histoire, est clair. Aux fondamentaux que sont les questions sociales et les libertés publiques, nous devons continuer à ajouter de nouveaux champs de réflexion pour moderniser notre pensée et tracer notre propre chemin. Ni social-libéral, ni social-populiste, mais social-écologiste.
« Favorables à l’union, condition nécessaire pour que la gauche revienne au pouvoir, nous ne voulons pas que les discussions sur ce sujet prennent le pas sur notre travail programmatique. Le rôle du Parti socialiste a toujours été celui d’un facilitateur de l’union. »
Les questions relatives à la stratégie politique et électorale occupent une place trop centrale dans notre débat interne. Favorables à l’union, condition nécessaire pour que la gauche revienne au pouvoir, nous ne voulons pas que les discussions sur ce sujet prennent le pas sur notre travail programmatique. Le rôle du Parti socialiste a toujours été celui d’un facilitateur de l’union. Pour autant, ce rassemblement ne doit pas se faire aux dépens de notre vision politique qui nous distingue des autres partis de gauche. Sur certains sujets, comme notre rapport à l’Union européenne, à la République ou à la laïcité, notre voix est singulière et doit être entendue. Un accord électoral comme celui que nous avons conclu en juin dernier ne doit pas orienter nos choix politiques sur le long terme. La gauche sait se retrouver sur des combats communs. Le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’Aéroports de Paris ainsi que la taxation des superprofits en sont les derniers exemples. Ce sont ces batailles qui sont les ferments de l’union.
Cette rentrée politique va être marquée par une nouvelle lutte sociale qui verra le Parti socialiste engagé auprès des syndicats et des autres partis de gauche. Notre opposition à la politique toujours plus inégalitaire d’Emmanuel Macron, qui trouve une nouvelle traduction dans sa réforme des retraites, nous rassemble. Agissons de concert pour défendre les Français face à la casse sociale opérée par le gouvernement. Les questions de stratégies électorales viendront plus tard, il faut d’abord impulser un nouvel espoir.
Un simulateur pour voir ce qui change réellement pour vous, des décryptages vidéo, des infographies, un lexique et l’ensemble de nos articles pour connaître l’impact de la réforme que le gouvernement veut imposer, découvrir les alternatives et suivre l’actualité de la riposte sociale… Le tout réuni en une seule page !
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du Lundi 23 Janvier
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