Pour Mme Rizqy, qui travaille sur ce dossier, la question est urgente. Elle proteste contre le recrutement des jeunes toujours plus tôt
au travail.
» Notre objectif est d’avoir ce projet de loi et de le faire adopter rapidement. En fin de compte, il s’agit de la santé et de la sécurité des mineurs et de la réussite éducative des enfants. C’est une grande priorité et nous ne pouvons pas tergiverser longtemps sur cette question. »
La semaine dernière, elle a rencontré le ministre du Travail pour discuter du projet de loi. Elle est d’accord avec lui sur les grandes lignes.
Suite aux recommandations des syndicats et des associations patronales, le projet de loi devrait fixer à 14 ans l’âge général d’admission à l’emploi. Les jeunes de 11, 12 ou 13 ans ne pourraient plus travailler, sauf exceptions qui seraient prévues par règlement.
La Commission consultative du travail et de la main-d’oeuvre (CCTM) recommande également d’interdire aux jeunes de 14 à 16 ans de travailler plus de 17 heures par semaine, y compris les fins de semaine, durant l’année scolaire.
Du lundi au vendredi serait un maximum de 10 heures. Ces deux dernières restrictions ne s’appliqueraient pas pendant les vacances et les vacances de printemps.Nos principales orientations […]est la santé et la sécurité des mineurs, a déclaré Mme Rizqy. Aussi, nous voulons nous assurer que le travail n’interfère pas avec la réussite scolaire. Une autre chose qui est importante […], est le nombre d’heures travaillées dans une semaine scolaire et dans une journée scolaire. Nous avons convenu que le ministre devrait partager cette préoccupation.
La députée libérale Marwah Rizqy à l’Assemblée nationale
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Rousselle
L’élu libéral avait alerté le printemps dernier le ministre du Travail à l’Assemblée nationale après plusieurs rapports qui exposaient les limites de l’encadrement du travail des enfants de moins de 14 ans au Québec et leur embauche croissante en raison de la pénurie de main-d’œuvre. travailler.
Elle avait évoqué en chambre la situation d’une fillette de 11 ans, travaillant vingt heures par semaine dans un restaurant, puis réclamé la création d’une commission interpartis sur la question.
En juin, le ministre Jean Boulet a déclaré qu’il lançait une réflexion profonde
sur le sujet. Par la suite, il n’avait pas exclu de légiférer. Le 8 décembre, il reçoit un rapport du Comité consultatif du travail et de la main-d’oeuvre. Il présente des recommandations sur le travail des plus jeunes. Il devrait le rendre public prochainement.
Contrairement aux autres provinces, le Québec n’impose pas d’âge minimum légal pour travailler. Un enfant peut commencer quand il veut. Les employeurs doivent simplement demander une autorisation écrite aux parents, ce qu’ils ne font pas toujours.
Pour que le projet de loi soit adapté, l’avocate spécialisée en droits de l’enfant Sarah Dennene espère que le Québec aura, à l’avenir, un portrait clair de la présence des enfants sur le marché du travail.
«Ce qu’on a appris cette année, c’est qu’on n’a pas d’inventaire du nombre de jeunes qui travaillent au Québec», se lamente-t-elle.
Elle espère d’une large consultation des acteurs de ce dossier, que les enfants travailleurs seront rencontrés pour qu’ils puissent exprimer leurs besoins, et qu’ils soient mieux protégés.
Outre le risque de décrochage scolaire que peut engendrer l’embauche de salariés très jeunes, le nombre d’accidents du travail a bondi de 36% chez les moins de 16 ans l’an dernier, selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST ).
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