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Qu'a dit Macron sur le nucléaire depuis 4 ans ? – Contrepoints

Le président dit-il tout et son contraire, navigue-t-il à vue, ou bien est-ce de la « haute politique » trop subtile pour le citoyen ?
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
En 2018, le président Macron affirmait vouloir fermer 14 réacteurs nucléaires avant 2035.
En 2022, après avoir arrêté le projet de réacteur de quatrième génération Astrid en 2019 et fermé les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim début 2020, il déclare à présent vouloir maintenant prolonger tous les réacteurs existants, en construire 6 nouveaux, et lancer les études sur 8 autres (soit 14 en tout).
Le président dit-il tout et son contraire, navigue-t-il à vue, ou bien est-ce de la « haute politique » trop subtile pour le citoyen ?
 
 
Une synthèse plus complète des trois discours prononcés entre le 8 décembre 2020 et 10 février 2022 a été publiée sur Contrepoints le 20 février 2022.
Quelques commentaires ont été insérés (entre parenthèses, en italique, et en gras) pour les distinguer des extraits des discours entre guillemets repris mot pour mot et sans modifier la syntaxe parfois étonnante.
Quelques passages importants des discours du président Macron sont soulignés pour mieux comprendre les zig-zag dans le domaine nucléaire.
 
Elysée, le 27 novembre 2018
« Pour continuer à nous déplacer, à nous chauffer, à produire et à consommer dans de bonnes conditions, encore faut-il être capable de produire des énergies de substitution au pétrole, au charbon et au gaz. Et c’est cela l’objectif de cette programmation.
L’électricité va prendre une place de plus en plus grande à mesure que nous allons cesser d’utiliser du pétrole, du charbon ou du gaz naturel. On aura besoin de plus en plus de production d’électricité.
La montée en puissance des énergies renouvelables en France est inéluctable et est au cœur des engagements du gouvernement. Elle n’est en aucun cas liée au rythme de fermeture des centrales nucléaires dans les prochaines années. Et cessons de dire qu’il faut forcer la fermeture rapide de réacteurs nucléaires pour que les énergies renouvelables trouvent leur place, ce n’est pas vrai et ça n’est pas le cas.
Le nucléaire nous permet aujourd’hui de bénéficier d’une énergie décarbonée et à bas coût. C’est une réalité. C’est d’ailleurs pour cela que nous allons engager un travail sur une nouvelle régulation du parc nucléaire existant. Car le dispositif actuel, qui permet aux Français d’avoir les prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe, s’arrête en 2025. Il est pourtant indispensable que les Français puissent en bénéficier au-delà, tant que les réacteurs nucléaires sont toujours en activité.
Je n’ai pas été élu pour ma part sur un programme de sortie du nucléaire, mais sur une réduction à 50% de la part du nucléaire dans notre mix électrique. Et je tiendrai cet engagement mais en repoussant l’échéance à 2035.
Concrètement, 14 réacteurs de 900 mégawatts seront arrêtés d’ici à 2035. Ce mouvement commencera avant l’été 2020, avec l’arrêt définitif des 2 réacteurs de Fessenheim. Restera alors à organiser la fermeture de 12 réacteurs entre 2025 et 2035. 4 à 6 réacteurs d’ici 2030, le reste entre 2030 et 2035. Et le rythme variera en fonction de l’évolution du mix énergétique dans notre propre pays et chez nos voisins européens.
Ce scénario sera d’autant plus ambitieux que nous arriverons à faire des innovations sur le stockage d’énergie renouvelable.
Aujourd’hui il est faux de dire qu’on peut remplacer une capacité de production d’énergie nucléaire par une capacité de production de renouvelable ; la seconde est intermittente. Par contre si nous arrivons à innover suffisamment vite, au niveau français européen et avoir des vraies technologies de stockage, nous pourrons à ce moment-là substituer beaucoup plus vite l’une par l’autre.
Si nous avons une intégration européenne plus forte, nous pouvons modifier là aussi cette trajectoire. La cohérence d’une stratégie européenne de transition, ce serait que tous les pays qui ont encore de nombreuses centrales à charbon les ferment ».
(Comme l’Allemagne par exemple ?)
« Et puis qu’ensuite on ferme plus rapidement le gaz et que tout le monde converge d’abord vers le nucléaire, puis vers le renouvelable.
Cette stratégie dépend donc de rendez-vous sur le plan technologique, d’innovations, et de notre capacité à avoir une vraie stratégie européenne intégrée. C’est pourquoi aujourd’hui c’est un scénario de référence et la crédibilité d’une ambition que nous devons apporter mais avec des clauses de rendez-vous réguliers pour pouvoir ajuster cette trajectoire aux réalités de notre environnement, c’est-à-dire du choix des autres pays et des innovations technologiques ».
(Sages précautions oratoires qui permettent en 2022 de renoncer sans rougir à la décision de fermeture des 14 réacteurs nucléaires annoncés… puisque ces conditions ne sont pas au rendez-vous ! Le stockage massif d’électricité est toujours inexistant, le vent et le soleil sont toujours aussi aléatoires, et l’intégration européenne de l’électricité toujours aussi problématique avec les prix de l’électricité qui explosent).
« C’est donc une approche pragmatique et adaptative que nous avons décidée d’adopter. Nous devons aussi prendre en compte les éléments de sécurité de nos approvisionnements. Je ne veux pas que nous nous précipitions à fermer des centrales, si c’est pour réimporter de l’énergie produite d’ailleurs, moins bien que chez nous aujourd’hui, et dépendre d’autres économies.
Je ne veux pas que nous soyons dans une situation où parce que nous irions plus vite sur le nucléaire, nous soyons amenés à fermer plus lentement les centrales à charbon, ce qui serait ridicule en termes d’émissions ou à devoir augmenter massivement dans les années à venir le coût de l’électricité, ce qui pèserait sur les ménages comme sur nos entreprises.
Je fixe d’emblée à EDF une règle : aucune fermeture complète des sites. Réduire la part du nucléaire, ce n’est pas pour autant renoncer au nucléaire. En l’état actuel des solutions disponibles, le nucléaire reste une piste prometteuse pour continuer à pouvoir compter sur une énergie fiable, décarbonée et à bas coût.
L’EPR, en particulier, doit faire partie du bouquet d’options technologiques pour demain.
Et si nous ne prenons aujourd’hui aucune décision quant à la construction de nouveaux réacteurs, parce que nous n’avons pas de besoin immédiat et parce que nous n’avons pas le recul nécessaire, en particulier sur la centrale de Flamanville, nous devons tirer profit des quelques années devant nous, pour avancer.
Je demande donc à EDF de travailler à l’élaboration d’un programme de nouveau nucléaire, en prenant des engagements fermes sur le prix pour qu’il soit plus compétitif. Tout doit être prêt en 2021, pour que le choix qui sera proposé aux Français puisse être un choix transparent et éclairé.
À un moment, il faut faire des choix et on ne pourra pas promettre ou s’engager sur tout et son contraire, mais il faut pouvoir traiter ce sujet ».
(Et pourtant, tout et son contraire a été dit dans les énergies, et pas uniquement par le président Macron, ce qui a conduit à tergiverser et à ne pas engager les investissements nécessaires depuis 20 ans).
 
Le Creusot le 8 décembre 2020
« Cet avenir de la filière nucléaire, il repose pour moi sur, au fond, trois lignes de force, trois convictions.
La première, c’est que notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire.
Oui, l’énergie nucléaire, quand il s’agit de produire de l’électricité non-intermittente tout en respectant et en protégeant le climat, est pertinente, pourvu que l’on progresse sur la gestion des déchets, sur la sûreté.
L’énergie nucléaire est une énergie décarbonée, une énergie sûre.
La deuxième conviction, la deuxième ligne de force c’est que notre avenir économique et industriel passe également par le nucléaire.
Quand je dis que le nucléaire fait aussi partie de notre ambition économique et écologique, je veux ici souligner combien la filière nucléaire est essentielle au développement de l’ambition en matière d’hydrogène qui est portée par le Gouvernement.
Le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie stratégique.
Le Charles de Gaulle arrivera à la fin de sa vie en 2038. C’est pourquoi j’ai décidé que le futur porte-avions qui dotera notre pays et notre marine sera, comme le Charles de Gaulle à propulsion nucléaire.
Par ces choix, nous confirmons la volonté de la France de préserver son autonomie stratégique, sa conviction profonde qu’on peut continuer à investir dans l’industrie en ayant une ambition écologique forte et continuer de conjuguer notre ambition industrielle civile comme notre nucléaire militaire.
Enfin, les investissements de France Relance permettront également le projet de SMR français ».
 
Élysée le 12 octobre 2021
« Le premier objectif, c’est faire émerger en France, d’ici à 2030, des réacteurs nucléaires de petite taille innovants, avec une meilleure gestion des déchets ».
 
Belfort le 10 février 2022
« Il est des choix qui engagent la nation sur le temps long, plusieurs décennies, parfois un siècle et les choix qui concernent l’énergie, l’investissement dans les infrastructures énergétiques qui permettent à nos compatriotes de vivre, se chauffer, se déplacer, produire sont de cela.
Il n’y a pas de production industrielle stable s’il n’y a pas une énergie stable aux prix les plus compétitifs. Il n’y a pas de transition énergétique et climatique s’il n’y a pas une décarbonation de l’énergie produite, en particulier notre électricité.
Et il est difficile de préserver le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises quand on ne maîtrise plus cela. Nous voyons la fragilité de modèles économiques lorsque l’on est dépendant des autres pour produire son énergie.
Mais si l’on veut prévenir ces chocs conjoncturels, alors il nous faut bâtir une stratégie au long cours, moins dépendante des cours mondiaux.
Et si nous voulons enfin maîtriser la facture d’énergie des Français, nous avons l’obligation d’engager sans attendre des chantiers structurants et historiques pour préparer l’avenir.
Nous devrons être en mesure de produire jusqu’à 60 % d’électricité en plus qu’aujourd’hui ».
(Ce qui signifie produire 750 TWh puisque la France a produit 468 TWh en 2021).
« Et la clé pour produire cette électricité de manière la plus décarbonée, la plus sûre, la plus souveraine est justement d’avoir une stratégie plurielle, celle que nous avons choisi sur la base de ces travaux et de développer tout à la fois les énergies renouvelables et le nucléaire.
Nous n’avons d’autre choix que de miser en même temps sur ces deux piliers. C’est le choix le plus pertinent d’un point de vue écologique et le plus opportun d’un point de vue économique et enfin le moins coûteux d’un point de vue financier ».
(C’est faux ! Parmi ces deux piliers, l’un est véreux : il est aléatoire et intermittent ce qui le rend cher car il faut des moyens supplémentaires de soutien tels que stockage, centrales au gaz… Il ne peut ni répondre seul au besoin, ni être complémentaire des autres productions. L’éolien et le solaire nécessitent un coûteux renforcement du réseau d’électricité et de ruineux stockages d’électricité encore inexistants. Et le programme nucléaire prévu, bien que salutaire, sera insuffisant pour assurer la production nationale les nuits sans vents en 2050).
« Pour augmenter la production électrique nationale d’ici 2050, il nous faut reprendre le fil de la grande aventure du nucléaire civil en France.
Ce que nous avons à bâtir aujourd’hui, parce que c’est le bon moment, parce que c’est ce qu’il faut pour notre nation et parce que les conditions sont maintenant réunies, c’est la renaissance du nucléaire français.
J’ai pris deux décisions fortes.
La première est de prolonger tous les réacteurs nucléaires qui peuvent l’être sans rien céder sur la sûreté.
La seconde décision : nous allons lancer dès aujourd’hui un programme de nouveaux réacteurs nucléaires.
Je souhaite que six EPR2 soient construits et que nous lancions les études sur la construction de 8 EPR2 additionnels. Nous avancerons ainsi par palier ».
(Ce louable effort tardif qui aurait dû débuter 10 ans plus tôt ne suffira pas à assurer l’avenir de la production française d’électricité en 2050 comme indiqué précédemment, car il manquera plusieurs dizaines de GW de puissance pour répondre au besoin de 750 TWh annoncés par le Président lui-même).
« À côté de ces EPR, un appel à projets sera soutenu à hauteur d’un milliard d’euros par France 2030 et sera lancé pour faire émerger des petits réacteurs modulaires (les fameux SMR) mais aussi des réacteurs innovants permettant de fermer le cycle du combustible et de produire moins de déchets. Pour 500 millions d’euros, ce seront des projets portés par EDF NUWARD, et il y aura aussi 500 millions d’euros pour des projets ouverts sur les réacteurs innovants que j’évoquais à l’instant.
Je suis convaincu que la France a les moyens de porter une telle révolution dans le nucléaire, avec des réacteurs en rupture. Je fixe un objectif ambitieux mais à la mesure de l’intensité de la compétition dans le secteur : construire en France un premier prototype d’ici 2030.
Ce nouveau programme pourrait conduire à la mise en service de 25 gigawatts de nouvelles capacités nucléaires d’ici 2050.
Au sein de l’État, une direction de programme interministérielle dédiée au nouveau nucléaire sera créée pour en assurer le pilotage, coordonner les procédures administratives, s’assurer du respect des coûts et des délais des chantiers.
EDF construira et exploitera les nouveaux EPR.
La France fait le choix de l’industrie et de l’emploi : car nous parlons là, uniquement au sujet de l’EPR2, de 220 000 emplois préservés, poursuivis, renouvelés et de plusieurs dizaines de milliers d’emplois créés. La France fait le choix aussi du pouvoir d’achat mais avec une vraie stratégie, car à terme, le nucléaire et les énergies renouvelables fourniront une énergie moins chère et à l’abri des turbulences des marchés.
La France, Mesdames et Messieurs, fait le choix résolu de son indépendance et de sa liberté ».
 
St Nazaire le 22 septembre 22
« La France a toutes les raisons d’être confiante dans l’avenir, parce que nous avons des forces historiques : la place de notre nucléaire […].
Le premier objectif, c’est la souveraineté, moins dépendre. Et donc toute l’énergie qu’on produit sur notre sol est bonne. Il se trouve que nous n’avons pas d’hydrocarbures fossiles et donc ce qu’on produit sur le sol, c’est le nucléaire, le renouvelable et l’énergie qu’on ne consomme pas.
On va faire 40 % de gains et d’économies d’énergie, mais à côté de cela, nous allons massivement accroître nos besoins d’électricité parce qu’on va faire ces économies d’énergie sur les énergies fossiles, sur les comportements qu’on ne veut plus voir. Mais pour ce faire, on va avoir besoin d’ici à 2050, d’environ 40 % de plus d’électricité ».
(C’était 60 % dans le discours de Belfort le 10 février 2022)
« Cela veut dire que même si on fait cette sobriété, ce n’est pas une alternative, parce qu’on va passer au véhicule électrique, parce qu’on va penser au transport urbain électrique, parce qu’on va avoir une stratégie hydrogène qui, je le rappelle, n’est qu’un moyen de transport de l’énergie. Donc il faut faire l’électrolyse, c’est l’électricité. Il faut produire plus d’électricité sur notre sol. C’est les deux autres piliers de la stratégie.
En produire plus de manière non alternative, c’est le nucléaire. Nous avons une force historique engagée. Là aussi, il ne faut pas regarder sur le court terme. C’est une aventure industrielle de la France qui commence après-guerre. On a des difficultés conjoncturelles, c’est vrai.
Certains pays ont totalement arrêté le nucléaire. Nous, on a fait le choix de ne jamais l’arrêter. On a fait le choix de réduire la dépendance dans les lois qui ont été passées en 2012-2015. Puis on a décalé cet objectif dès 2018 et on a conforté cette stratégie à partir de 2021-2022.
Mais nous avons donc la capacité, à aller maintenant vers un plan massif d’investissement : aucune fermeture de réacteurs, sauf raisons de sûreté, lancement d’un programme inédit de construction de 6 puis 8 tranches, nationalisation d’EDF ».
(Serait-il inconvenant de rappeler que le président a laissé fermer les deux réacteurs de Fessenheim en parfait état de fonctionnement en 2020 ?).
« C’est un déploiement, à marche forcée, d’une stratégie nucléaire qui doit nous permettre de planifier sur les territoires, en fonction des concertations parce que tout ça suppose de l’acceptabilité, de planifier l’innovation technologique parce qu’on sait qu’on a le modèle standard EPR qu’on est enfin en train d’industrialiser. On a aussi les modèles SMR qu’on veut pouvoir déployer en parallèle de cette stratégie. Et puis surtout, un immense plan de recrutement, de formation, d’entretien des compétences.
La réalité, c’est que l’erreur pendant des années, on n’a pas réinvesti sur les compétences de la filière et on a arrêté de produire ».
(Malgré les alertes de l’OPECST et du Parlement publiées depuis 30 ans. Les rapports de l’OPECST de 1991, de 1998, de 2011, jusqu’à juillet 2021 alertaient le gouvernement (sourd et aveugle ?) sur la nécessité d’anticiper le renouvellement du parc nucléaire français, pour ne pas subir « l’effet falaise ». Ils mettaient en garde aussi contre les conséquences industrielles d’une interruption prolongée de la construction de réacteurs nucléaires et l’absence de visibilité sur la politique énergétique du pays)
« Quand on a voulu repartir, on avait des trous de compétences dans la filière ».
(C’est pour cette raison qu’il faut avoir une vision lointaine et anticiper pour éviter d’en arriver là !)
« La production d’électricité, ça fonctionne et c’est accepté quand il y a un partage de la valeur. On l’évoquait tout à l’heure en parlant des communes qui abritent des activités nucléaires. Soyons simples, il y a un vrai retour pour ces communes qui a aidé à l’acceptabilité.
Voilà en quelques mots comment on va accélérer les choses : planification, la loi qui va sanctuariser les choses et permettre de raccourcir des délais.
C’est la même approche qu’on va adopter ensuite dans la foulée sur le nucléaire où notre volonté de pouvoir accélérer et simplifier ces projets en permettant plus de procédures uniques, en allant beaucoup plus vite. J’ai annoncé une première tranche en 2035 pour le nucléaire. Ce que je souhaite, c’est qu’on aille beaucoup plus vite. Et je pense que là aussi, on peut aller beaucoup plus vite si on simplifie les choses. On sera dans la même logique sur le nucléaire, avec un texte de loi qui nous permettra d’avancer, d’adapter les procédures existantes en matière d’urbanisme pour favoriser le développement des premiers sites identifiés, et surtout en lançant dès maintenant aussi le programme pour ne pas perdre de temps et avoir une vraie planification. D’un mot, je terminerais en disant que tout ça n’a de sens que si ça s’inscrit dans des logiques de filières.
Ce que je veux ici faire passer comme message, c’est qu’au cœur justement de cette stratégie nationale bas-carbone et de l’APE, il y aura le déploiement de ces filières qui sont vraiment des filières industrielles qui vont permettre de créer de l’emploi.
Nous avons une stratégie, nous avons des capacités, nous avons des atouts. Il faut juste se mettre en capacité collective de coopérer, d’avoir ce cap, de savoir le décliner et de le mettre en œuvre avec méthode et ambition ».
(Avec cette volonté et cette nouvelle stratégie, souhaitons à la France de réussir à redresser la barre).
Pour commencer on peut rouvrir Fessenheim, à marche forcée ça doit être possible en 2 ou 3 ans. L’outil industriel payé par les impôts des Français est toujours là, financièrement c’est sûrement ce qu’il y a de moins cher pour de nouveau produire 1800 MW décarbonés, il a été sacrifié par Hollande à son but personnel d’élection. Malgré ses beaux discours Macron n’a pas eu les c…. de faire voter une loi pour en abroger la fermeture. Il n’a toujours pas fait abroger la loi criminelle sur la transition énergétique qui va ramener la production électronucléaire à 50 % de la production totale d’électricité en France, cette loi, dicté par les Allemands, fera ipso facto augmenter la signature carbone de la France. C’est un crime écologique commit par les écologistes.
Les discours de Macron c’est tout juste bon pour s’essuyer les pieds, pour ne pas dire autre chose .
Difficile de s’y retrouver dans son gloubiboulga incompréhensible .
Ça m’étonnerait que la commission l’autorise à sauver la France du déclin et lui accordé le moindre crédit pour ses « ambitions » nucléaires.
La commission lui a ordonné de mettre en stand by notre nucléaire pour amplifier la crise énergétique actuelle.. Combien de centrales dans le monde ont des soucis de corrosion sur un circuit très secondaire ? Aucune, notre président n’est qu’un pantin pour ne pas dire un traître.
Absolument d’accord !
Je lis ca et la que forcer une centrale nucléaire à répondre à la demande et donc modifier sans cesse son régime au gré des vents et du soleil est préjudiciable notamment à sa longévité. Qu’en est il?
cela est vrai pour toute centrale thermique du fait des variations importantes des contraintes dans « la tuyauterie »
et cerise sur le cake, cela reste un exercice dangereux
bien sur d’un point de vue financier c’est un désastre mais que ne ferait-on pas pour rendre le sourire à la petite Greta?
les anglais ont résolu en partie ce problème, ils paient les opérateurs renouvelables pour ne pas venir sur le réseau quand la production excède la demande( la priorité des renouvelables sur le réseau est un vrai piège à c..)
ainsi, en 2021, le con sommateur UK a versé 500 millions £ pour cela, et du fait de l’augmentation des projets éoliens, la note pourrait passer à 1.5 milliards £ d’ici peu de temps
à noter que l’opérateur est rétribué en fonction de la puissance installée, quelque soit la production putative( il est rarissime qu’une éolienne débite à sa puissance nominale)
tiens je lis que la Chine a augmenté ses émissions de gaz satanique de…300 % depuis lles COP festives,depuis je ne prends même plus le vélo, l’effort demandé me fait exhaler un volume de CO2 de dingue
La mécanique n’aime pas les à-coups. C’est vrai dans tous les domaines, notamment à cause du phénomène de fatigue dans les matériaux. La fatigue conduit à la propagation et à la croissance de fissures à partir de points d’amorçage qui en l’absence de sollicitations alternées resteraient sans conséquences. Ces sollicitations peuvent être mécaniques (traction/compression) ou thermiques (chaud/froid). Donc, oui, les fluctuations de régime conduisent certainement à une baisse de longévité.
Mais l’économie qu’on fait en réduisant temporairement le régime d’une centrale nucléaire est quasi-nulle, donc en gros il vaudrait mieux donner l’électricité produite en trop et ainsi s’épargner l’usure supplémentaire (je ne suis pas assez spécialiste pour faire le calcul, mais l’idée est là).
Dans une de ses vidéos, je ne sais plus laquelle et il y en a trop pour que je cherche, J-M Jancovici dit que les centrales nucléaires sont même de réagir dans la 1/2 heure. Je suppose que c’est sans trop de dégâts, sinon le délai serait plus long.
Pour mesurer sa propre incompétence, il faut disposer d’un minimum de compétence.
Le problème de Macron, c’est qu’il n’a aucune culture scientifique et encore moins technique, mais qu’il est doté d’une telle immodestie qu’il a cru qu’il lui suffisait de fixer des « objectifs ambitieux » pour que des « innovations de rupture » jaillissent de partout.
Malheureusement pour lui, les lois de la physique n’ont que faire de son orgueil. Il est complètement paniqué et ne sait pas comment nous sortir de ce marasme.
Même son jeu d’acteur n’illusionne plus personne, peut-être pas même lui.
Macron est un « pur démocrate », au sens où il « écoute » tout le monde et « suit » toutes les suggestions en même temps. Alors forcement, c’est une girouette…. dans ses déclarations. Toutefois, son gouvernement est orienté écolo gaucho et est adepte de l’Europe technocratique. C’est à mon sens le paradoxe existentiel de la France……… Sans culture scientifique et sans cap clair, quitte à froisser une partie du pays, nous tournerons autour des ronds-points pendant longtemps.
Macron n’est pas un pur démocrate, sinon il aurait réintégré les soignants non vaccinés qui ont été suspendus hors de tout cadre légal.
Un démocrate peut certes écouter tout le monde mais il doit aussi être capable de décider du chemin à prendre et s’y tenir.
Ce qui définit le mieux Macron, c’est la vacuité. Chez lui, tout est creux.
Ah, je suis désolé, l’ai essayé de faire du : en même temps avec l’usage des  » « , manifestement je suis moins doué que Macron…. il y avait un peu d’ironie dans mes propos. Sinon, je partage votre avis : incapacité chronique à décider car veut plaire à tout le monde.
Macron est dans la plus Haute sphére du pouvoir depuis 12 ans et demi. (Secrétaire général a l’Elysée, puis ministre puis président. Il n’a Jamais rien exposé de cohérent ni de compétant sur ce sujet fondemental pour la survie de notre nation. Méme en se faisant greffer une micro centrale nucléaire, il n’aura jamais aucune compétence. Gouverner c’est choisir, Macron refues « Maladivement » tout choix, c’est toujours en méme temps, Notre nation ne se sauvera que sans lui.
M Macron n est pas le problème majeur de plus n oublions pas qu il a été élu par une partie du peuple français qu il est là temporairement et qui pour le remplacer , une personnalité écologique où qui que soit tous avec leurs certitude chevillé au corps.
Une chose est sûre sans un consensus de tout les partis politiques c est l échec assuré.
La réalité se venge toujours. Les naïfs croyaient qu’on consommerait moins d’électricité, ou qu’une seule source suffirait. Sans parler des écolos et de leur pensée magique : pourquoi avoir besoin d’un truc dont on rêve de se passer ?
Le code a changé. On devra faire feu de tout bois, sauf du fossile : nucléaire, hydro et bien sûr ENR, n’en déplaise à Gay.
Sinon il faut s’attendre à des maisons fraîches en hiver, une réindustrialisation remise à plus tard, et des voitures électriques roulant moins qu’un véhicule thermique un mois de grève de la CGT des raffineries…
Si Macron parlait à Michel Gay, il lui dirait qu’il a raison sur toute la ligne et que le nucléaire c’est génial, et qu’il ne cesse de le dire. Si Macron parle à Sandrine, il lui dit qu’elle a raison sur toute la ligne et que le nucléaire il faut s’en éloigner, et qu’il ne cesse de le dire.
Si vous lui dites que le peuple en a marre des politiciens qui changent tout le temps d’avis, il vous dira qu’il est là pour reformer la politique, et qu’il ne cesse de le dire.
Je pense que Macron a soudain réalisé que le stockage de l’énergie qui lui avait été vendu par les « experts » avides de financement de recherche n’allait pas aboutir. Du coup, le fameux « pilier » des ENR n’en est pas un. Il se retourne donc vers le nucléaire.
Il reste une autre évidence qu’il ne voit toujours pas : les éoliennes ne fonctionnent statistiquement que 25 % du temps. Ce qui signifie qu’elle ne fonctionnent pas durant 75 % du temps. Tant que personne ne lui aura fait remarquer çà, il continuera à vouloir investir dans les ENR. Courage, persévérons…
à Bruxelles on a un mot pour identifier ce genre de type
un zievereer
il cause, il cause, il cause, même lui ne sait plus de quoi il cause.
en attendant, un rapport récent (fait par un kador de Sachs) montre que après 3.8 milliards $ investis dans le bastringue vert, la part des fossiles dans l’énergie primaire dans le monde est passée de 83%… à 82%
Qatar’s Saad Al-Kaabi says that European ”green” policies are responsible for high energy prices and that leaders in the West “don’t have a plan.” Energy shortages have forced them to return to the most dependable sources — coal and oil. They are now scampering to ensure energy security for winter, when many believe likely that there will be power blackouts in the UK and Germany.
on devrait mettre une grande affiche devant l’Elysée
genius at work
Macron fait ce qu’il sait faire de mieux : il mâcrone.
Autrement dit, il est dans le rond-point France, ne voulant prendre aucune sortie.
Il tourne, tourne et tournicote de plus en plus vite, bloquant le pays de plus en plus.
Il a mis les signaux file à gauche et à droite, en même temps, ne sachant pas il va.
Il n’a pas compris, et les français avec, que c’est un signal de danger : cela s’appelle un warning, feux de détresse en bon français.
Détresse il y a. CPEF 🙁
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
Par Jean Garrigues.
« Un palais de la main gauche, palais à femmes », ronchonnait le général de Gaulle en s’installant à l’Élysée en janvier 1959. Et il ajoutait : « Cette maison est trop bourgeoise, l’esprit n’y souffle pas. »
Aux yeux du militaire qu’était de Gaulle, cet hôtel particulier transformé en palais républicain ne présentait pas la solennité et l’austérité nécessaires pour incarner la grandeur de la Nation. Par ailleurs, il le trouvait trop enclavé dans le faubourg Saint-Honoré et peu fonctionnel avec ses enfilades d… Poursuivre la lecture
Comme je le mentionnais dans un précédent billet écrit il y a seulement quelques mois, tout se met en place pour (enfin !) ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes.
Oui, vous avez bien lu : avec l’implantation de ces Zones à Faibles Émissions, les voitures dites polluantes seront interdites ♩ ce qui garantira ♪ enfin des villes propres ♫ à l’atmosphère respirable ♬ puisque c’est, du reste, le but affiché très officiellement.
Bien évidemment, par faible émission, on n’entend pas faible émission d’âneries ce qui garantir… Poursuivre la lecture
Par Jean-Jacques Nieuviaert, en collaboration avec Jean- François Raux.
 
La crise énergétique qui s’est ouverte avec le conflit ukrainien et la chute de la stratégie tout gaz russe de l’Europe a révélé simultanément le drame nucléaire français. En pleine crise énergétique en Europe, la France découvrait que le parc nucléaire d’EDF ne lui assurait plus sa sécurité d’approvisionnement et qu’elle devait payer l’électricité à un prix totalement exorbitant !
Dix ans au moins d’aterm… Poursuivre la lecture
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