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Psychologie. Comment reconnaît-on un vrai psychopathe ? – Le Dauphiné Libéré

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Lorsqu’on évoque les psychopathes, nous avons tous en tête des visages et des noms de tueurs en série célèbres ayant commis les pires crimes comme le gourou Charles Manson, Jack l’Éventreur ou encore Edmund Kemper.
Mais si bon nombre de tueurs en série sont atteints de psychopathie, l’inverse n’est pas vrai : beaucoup de personnes peuvent présenter des traits psychopathiques sans pour autant commettre d’acte criminel.
De plus, le terme « psychopathe » est sujet à controverse, car il ne représente aucune réalité clinique.
En 2006, une commission d’audition de la Haute autorité de santé a recommandé d’utiliser le terme « organisation de la personnalité à expression psychopathique ». Cette terminologie rappelle qu’il n’agit pas d’une maladie mentale à part entière, mais d’un trouble de la personnalité à l’origine complexe et aux facteurs multiples.
C’est pour cette raison que la personne atteinte d’un trouble psychopathique est pénalement responsable de ses actes, contrairement à un psychotique, car elle s’inscrit pleinement dans la réalité du monde. Il n’est pas enfermé dans une bulle mentale qui l’isole du reste de la société.
Il existe bon nombre de définitions du « psychopathe » dans les revues médicales : personnalité antisociale selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux établi par l’American Psychiatric Association (DSM-5), « trouble de la personnalité avec dissocialité » pour l’OMS…
Quoi qu’il en soit, la dernière édition de la classification internationale des maladies (CIM-11), éditée par l’OMS, propose une définition plutôt exhaustive : la personne affiche un « mépris des droits et des sentiments d’autrui, englobant à la fois l’égocentrisme et l’absence d’empathie. »
Leurs manifestations sont à la fois comportementales, comme le sentiment de posséder des droits, une attente d’admiration de la part des autres, des comportements positifs ou négatifs de recherche d’attention, la préoccupation pour ses propres besoins et désirs et son confort, mais pas pour ceux des autres.
Quant à l’absence d’empathie, elle peut se manifester sous forme d’indifférence concernant les difficultés que ses actions peuvent entraîner pour les autres, de la tromperie, de la manipulation (par le mensonge notamment) et une exploitation des autres. La violence physique et psychologique est une des conséquences du trouble, car l’individu n’est nullement sensible à la souffrance de l’autre et qu’il n’aura aucune pitié pour atteindre ses objectifs.
La CIM-10 proposait quant à elle une définition plus précise de ce qu’elle appelait la « personnalité dyssociale » ou antisociale : l’individu affiche un mépris caractérisé des obligations sociales et une indifférence froide pour les autres. Ce comportement provoque un écart considérable avec les normes sociales établies. Il se montrera facilement frustré, agressif et violent.
Le rapport de la Haute autorité de santé dégage six caractéristiques de la personnalité psychopathe :
 
Le trouble psychopathique concernerait 3% des hommes et 1% des femmes, entre 20 et 30 ans. De façon inexplicable, les troubles psychopathiques semblent s’apaiser après 40 ans.
Même si l’on peut observer certains traits psychopathiques chez de jeunes enfants, le trouble de personnalité antisociale ou psychopathique n’est diagnostiqué que chez les adultes, à partir de 18 ans, un âge où la personnalité est complétement formée.
On connaît mal les raisons du développement d’un tel trouble. Il semblerait que le trouble se transmette de manière héréditaire, via un parent qui a développé le trouble par une consommation trop intense de stupéfiants ou d’alcool. Des troubles neurologiques ou un dérèglement hormonal pourraient également favoriser l’apparition du trouble.
Mais à l’heure actuelle, un manque cruel d’études se fait sentir sur le sujet pour réellement déterminer un lien de cause à effet entre l’environnement où évolue un « psychopathe » et l’apparition du trouble.
La mort entoure les psychopathes, du fait de leurs comportements destructeurs vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres, et par leur propension à consommer de l’alcool et de la drogue de façon excessive.
En règle générale, le traitement du trouble de la personnalité antisociale ou psychopathique est très difficile, car aucun traitement particulier n’existe, selon le manuel MSD. De plus, la personne ayant un trouble psychopathique aurait tendance à se soustraire aux potentiels traitements, vu son incapacité à respecter les règles.
Néanmoins, certaines thérapies peuvent atténuer certains traits de la personnalité tels l’agressivité et l’impulsivité, comme les TCC (thérapies cognitivo-comportementales), les thérapies par mentalisation qui vont aider les gens à comprendre et conceptualiser ses propres états mentaux et ceux des autres, dans le but d’aplanir leurs relations sociales.
Des médicaments peuvent être également prescrits pour stabiliser l’humeur, comme du lithium, du valproate (un médicament antiépileptique), ou des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
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