football L’Uruguayen évoque longuement l’aspect mental dans une interview au média espagnol Relevo, et c’est captivant
Passionnant témoignage que celui d’Edinson Cavani au site espagnol Relevo, ce vendredi. L’ancien attaquant du PSG, aujourd’hui à Valence, raconte en longueur sa carrière, ce qu’il recherche dans son métier et qui le différencie des autres, mais aussi ce que peut ressentir un joueur de foot et le rapport parfois compliqué avec l’obligation de performance. Il révèle ainsi suivre une thérapie depuis de nombreuses années, en sachant bien que cela reste un sujet tabou dans son sport. « La santé mentale est fondamentale et dans le football elle fait défaut », dit-il notamment.
La première fois qu’il a pris conscience de cet aspect, c’était sous le maillot du PSG, après la fameuse remontada du Barça (6-1) en 2017. « En cinq minutes, tout ce que nous avions fait s’est effondré. C’était un gros choc, que vous ne pouvez pas contrôler, qui atteint d’autres parties de votre corps, avec des symptômes d’anxiété, des sueurs froides. J’avais peur avant de m’endormir, raconte-t-il. Je me suis demandé si j’avais un problème dans la tête, j’en ai parlé au médecin du PSG et il m’a dit que ça arrivait à beaucoup de gens, dans des domaines bien différents. J’ai compris que je n’étais pas un super-héros. »
Clairvoyant, l’Uruguayen met le doigt sur un problème largement répandu dans sa génération, à savoir une éducation ne laissant pas la place qu’il faudrait aux sentiments profonds. « Nous avons grandi avec ces parents qui vous disent de ne pas pleurer, que vous ne pouvez pas vous détendre ou exprimer vos émotions. Comme vous ne pouvez pas montrer de faiblesse, vous êtes fabriqué une coquille qui vous fait penser que vous êtes plus fort que tout le monde, observe-t-il. Tu ne peux pas toujours tout gérer, aider la famille, marquer tous les dimanches. »
Cavani a tiré une bonne leçon de tout ça : ça ne sert pas à grand-chose de se croire le meilleur du monde sur tous les tableaux. « Nous avons tous besoin de tout le monde, la vie est une roue, dit le joueur de 35 ans. C’est un mensonge de se battre pour être toujours le meilleur. Il y aura toujours quelqu’un au-dessus de vous, qui a ou en sait plus que vous, qui est plus beau que vous, etc. » Amen.
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